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mercredi 20 octobre 2021

Pirates des Caraïbes : la Malédiction du Black Pearl de Gore Verbinski (2003) - ★★★★★★★☆☆☆

 


 

Pour sa première apparition à l'écran, le réalisateur Gore Verbinski offre au pirate Jack Sparrow une aventure riche en rebondissements. Et en même temps, le film souffre peut-être légèrement de son trop plein de générosité. C'est qu'il faut les encaisser, les cent-quarante trois minutes que dure le long-métrage. Parce qu'après tout, Pirates des Caraïbes : la Malédiction du Black Pearl n'est au fond rien de moins rien de plus qu'un film de pirates. De cape et d'épées. Avec son comptant de batailles sur terre comme sur mer. De romance virile. De héros et d'antagonistes. Oui mais voilà... le genre, s'il n'est pas tout à fait tombé dans l'oubli a somme toute ''bénéficié'' d'une certaine indifférence depuis des décennies puisque la majeure partie des longs-métrages où y sont référencés des pirates sont tout d'abord des films de cape et d'épée. Des années quatre-vingt et des décennies suivantes, on aura peut-être surtout retenu le Pirates de Roman Polanski ou le Hook de Steven Spielberg. Et encore, faut-il être un adepte de ce genre très particulier qui peut parfois donner le mal de mer à ceux qui n'y sont pas coutumiers. Vu le succès rencontré, quatre séquelles verront le jour entre 2006 et 2017. D'autres producteurs et réalisateurs opportunistes se souviendront subitement que le genre existe pour en proposer diverses alternatives.


Mais le film de Gore Verbinski aura surtout permis à l'acteur Johnny Deep de sortir des genres dans lesquels les cinéastes semblaient l'avoir enfermé depuis quelques années. Avant de devenir véritablement l'acteur fétiche de Tim Burton avec lequel il avait déjà pourtant collaboré à trois reprises pour Edward aux mains d'argent en 1990, Ed Wood en 1994 et Sleepy Hollow, La légende du cavalier sans tête, Johnny Deep apparaîtra notamment dans l'excellent From Hell des frères Albert et Allen Hughes ou le tout aussi indispensable Blow de Ted Demme la même année en 2001. Soit deux ans avant de changer radicalement de cap avec Pirates des Caraïbes : la Malédiction du Black Pearl. Une aventure terrestre et maritime mouvementée, au scénario qui certes n'a rien d'extraordinaire mais qui sait mêler aventure, humour et fantastique... Un long-métrage qui met également en scène l'acteur Geoffrey Rush dans le rôle du grand méchant de l'intrigue : le pirate Barbossa qui à l'aide de ses hommes attaquent Port Royal et kidnappent la belle Elizabeth Swann (l'actrice britannique Keira Knightley), fille du gouverneur Weatherby Swann (Jonathan Pryce) qui l'a promise au commodore James Norrington (Jack Davenport) mais qui se retrouve embarquée dans une histoire de médaillon, de pirates et de malédiction...


Éprise de William Turner (Orlando Bloom, lequel s'est fait connaître à travers le monde grâce à son interprétation de Legolas, fils du roi des elfes de la Forêt Noire Thranduil de la trilogie de films Le Seigneur des anneaux du réalisateur néo-zélandais Peter Jackson), celui-ci se lance à la poursuite de Barbossa et ses hommes aux côtés de Jack Sparrow, LE héros de cette aventure, bien entendu interprété par Johnny Deep, lequel en fait des tonnes. Qui cabotine comme jamais auparavant et porte fièrement sur la tête un tricorne, un bandana rouge, des dreadlocks, des tresses et même une enfilade de perles accrochées à ses cheveux. Yeux cernés de noir, moustache et collier de barbe, le teint hâlé, le personnage est parfaitement étudié et emporte tous les suffrages. Quant à la mise en scène de celui qui l'année précédente signa le remake d'un chef-d’œuvre du cinéma d’épouvante japonais plutôt réussi (The Ring), il réalise là une belle tentative de film d'aventure en multipliant les situations même si parfois l'on a le sentiment que Pirates des Caraïbes : la Malédiction du Black Pearl aurait sans doute gagné à être raccourci de quelques séquences qui donnent à l'ensemble une impression de redondance. Comme un enfant pourri-gâté qui veut continuer à jouer alors qu'il est l'heure d'aller se coucher. Bénéficiant d'un très confortable budget de cent-quarante millions de dollars, Gore Verbinski exploite le moindre billet vert et s'en donne à cœur joie. Tout d'abord inspiré de l'une des attractions des parcs Disney (ce que l'on pouvait craindre), le long-métrage fait plus que de mettre en avant l'une des activités les plus célèbres des dits parcs. Il demeure un excellent divertissement familial où petits et grands peuvent se rejoindre afin de passer ensemble deux heures sans trop de ventres mous. On notera cependant les piètres performances des compositeurs Klaus Badelt et Hans Zimmer qui signent là une partition des plus classique...

 

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