Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


mardi 3 août 2021

Universal Soldier de Roland Emmerich (1992) - ★★★★☆☆☆☆☆☆

 


 

Révélé en 1985 grâce à Rocky 4 dans lequel il affrontait sur un ring de boxe la star Sylvester Stallone, l'acteur suédois Dolph Lundgren se confronta à une autre star du cinéma testostéroné sept ans plus tard en la personne de Jean-Claude Van Damme dans Universal Soldier. Un long-métrage d'action et de science-fiction réalisé par l'allemand Roland Emmerich. Celui-là même qui pour remercier les États-Unis de l'avoir accueilli en leur seins, ira les caresser dans le sens du poil comme un réfugié bien élevé en réalisant le dégoulinant de patriotisme, Independence Day en 1996. Capable de jolies choses à l'image du film catastrophe The Day After Tomorrow qu'il réalisa en 2004, le réalisateur allemand semble plus apte à signer des blockbusters indigestes comme peuvent notamment l'être son Godzilla de 1998, son 2012 de 2009 ou encore l'infâme suite de son plus célèbre film de science-fiction, Independence Day: Resurgence. Un Roland Emmerich très inégal et dont la carrière tient presque du miracle au vu de l'étonnant succès de certains de ses longs-métrage sans doute dus à des spectateurs venus en prendre plein la poire quitte à laisser leurs neurones à l'entrée des salles de cinéma. Dolph Lundren vs Jean-Claude Van Damme. Un duel qui on le devine va faire autant d'étincelles à l'écran que son scénario est vide. De la science-fiction réduite à sa plus simple expression. Ici, pas vraiment de laboratoire travaillant sur des cadavres ramenés à la vie, ou si peu....


Non, l'intérêt qu'octroient les scénaristes Dean Devlin, Christopher Leitch et Richard Rothstein à ce genre qu'aime pourtant privilégier Roland Emmerich est très vite éludé pour que soit servi aux spectateurs avides d'action, une course-poursuite entre nos deux hommes... Vue la différence de taille entre Jean-Claude Van Damme (1,77m) et celle de Dolph Lundgren (1,96), il était fort logique que le premier tienne le rôle du gentil soldat tandis que le second se devait d'incarner le grand méchant du film. On va pas y aller par quatre chemins : S'ils s'y sont mis à trois pour nous pondre un scénario qui ne tient que sur une simple feuille de papier à rouler, il semble que Dean Devlin, Christopher Leitch et Richard Rothstein aient déniché leurs sources d'inspiration dans l'un des grands films de science-fiction et d'action de cette même décennie : Le Terminator de James Cameron qui fut diffusé sur les écrans américains de cinémas américains à partir du 26 octobre 1984, soit neuf mois avant la sortie de Universal Soldier. Les similitudes y sont tellement flagrantes qu'assister à cette version ''discount'' du classique de James Cameron s'avère parfois inconfortable. Voire gênant pour les auteurs du scénario ainsi que pour le réalisateur allemand. ''Discount'' dans l'esprit d'ailleurs. Ou tout au plus dans l'écriture, la mise en scène, l’interprétation et à peu près toutes les étapes techniques du long-métrage. Car, faut-il le savoir, Universal Soldier a coûté aux différents producteurs la modique somme de vingt-trois millions de dollars. Soit pratiquement le quadruple du budget de Terminator.


En partie produit par Mario Kassar, producteur américain bien connu originaire de Beyrouth au Liban (le cinéma d'action lui colle à la peau), Universal Soldier suit les pas de Luc Deveraux / GR44 (Jean-Claude Van Damme) et de la journaliste Veronica (l'actrice Ally Walker qui tient les rôles principaux dans les séries télévisées Profiler et The Protector), lesquels sont traqués par Andrew Scott / GR13 (Dolph Lundgren), ancien compagnon d'arme raciste de Deveraux qui comme lui et après leur décès commun, ont servi de sujet à des expériences les transformant en super-soldats. Un concept sympathique qui sera d'ailleurs qtrès vaguement repris dans la série de science-fiction X-Files mais avec infiniment plus de finesse. Dans le cas présent, la forme et bourrine. Ça explose de partout, Dolph Lundgren est doté (du moins dans la version française) d'un timbre de voix bien viril. On sait déjà comment cette course-poursuite va se terminer. Mais ce que l'on sait déjà beaucoup moins, c'est la vie personnelle des uns et des autres tant la caractérisation des personnages semble laisser indifférents le réalisateur et ses scénaristes. Occise la science-fiction. Tout ce qui intéresse Roland Emmerich cette fois-ci se situe dans la confrontation musclée entre deux stars du cinéma d'action. L'amateur strict de ce genre de films s'en contentera très certainement. Pour les autres, en dehors des gunfights et des ''baffes dans ta gueule'', c'est la déconfiture... à Noter que Universal Soldier à ouvert les portes à toute une série de séquelles dont la dernière à ce jour date de 2012 et a été réalisée par John Hyams (Alone, en 2020)...

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...