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samedi 28 août 2021

Tintin et le lac aux requins de Raymond Leblanc (1972) - ★★★★★☆☆☆☆☆

 


 

Outre différentes séries télévisées s'étalant de 1957 à 1991, le célèbre reporter Tintin créé par le dessinateur belge Georges Remi connu sous le nom de Hergé fut adapté à un certain nombre d'occasions sur grands écrans. Qu'il s'agisse de films interprétés par de véritables acteurs (Tintin et le Mystère de La Toison d'or de Jean-Jacques Vierne en 1961 et Tintin et les Oranges bleues de Philippe Condroyer en 1964) ou de films d'animation faisant appel au meilleur des images de synthèse (Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne de Steven Spielberg en 2011), tous sont l'adaptation de divers ouvrages originaux de Hergé dessinés et édités entre 1931 et 1976. Seule exception à cette règle, le film d'animation Tintin et le lac aux requins qui aux côtés des deux longs-métrages ''live'' fut tout d'abord conçu comme une œuvre cinématographique avant d'être exploité sous la forme d'une bande-dessinée. On y retrouve les personnages emblématiques de la série conçue par le dessinateur belge. À commencer par Tintin et Milou, bien entendu, accompagné du Capitaine Haddock et des détectives Dupont et Dupond qui contrairement à leur apparence mais comme leur nom l'indique, ne sont pas des frères jumeaux mais des sosies. Le récit se déroule dans une région hostile de la Syldavie, pays imaginaire qui servait déjà de cadre au Sceptre d'Ottokar, Objectif Lune et On a marché sur la Lune...


C'est là-bas, dans une zone sauvage et perdue, à proximité d'un lac réputé maudit, que le professeur Tournesol leur donne rendez-vous. Alors qu'une vague de vols a lieu dans les musées du monde entier, des brigands cherchent à mettre la main sur l'une des dernières inventions du célèbre scientifique, toujours sourd comme un pot. Le voyage vers la demeure où est installé le professeur Tournesol n'est pas de tout repos : Tintin, le capitaine Haddock et les Dupont et Dupond sont en proie à une avarie qui touche l'avion de tourisme qui les transporte jusqu'à la villa Sprock où les attend Tournesol. Parvenant à maîtriser les commandes de l'avion et réussissant à le faire atterrir d'urgence au bord d'une falaise, le jeune reporter et ses compagnons ne doivent leur survie que grâce à l'aide de Niko et Nouchka, deux très jeunes habitants du coin qui leur viennent en aide. Arrivés à bon port malgré les désagréments, Tintin et les autres découvrent que Tournesol a mis au point un appareil capable de reproduire n'importe quel objet. Une machine qui ne peut fort logiquement qu'attirer les malfrats en tous genre et notamment le pire ennemi de notre jeune héros : Rastapopoulos ! L'un des personnages récurrents que l'on découvre pour la première fois dans l'album Les cigares du pharaon puis dans Le lotus bleu. Le personnage disparaît durant un temps avant de réapparaître en 1958, soit vingt-deux ans plus tard, dans Coke en stock. Enfin, avant de le revoir beaucoup plus tard dans Tintin et le lac aux requins, il reviendra pour les besoins de l'antépénultième bande-dessinée de Hergé, Vol 714 pour Sydney...


Dans une ambiance parfois austère, Tintin et le lac aux requins emprunte un peu de l'esprit d'une autre série de dessins animés fort célèbres. À tel point que l'on pourrait s'attendre à voir débarquer sous forme de caméo, Fred, Véra, Daphné, Sammy et leur fidèle ami Scooby-doo qui donne son nom au titre du dessin animé humoristique, teinté d'épouvante et faussement fantastique. Avec Tintin et le lac aux requins, on est très loin des meilleures œuvre adaptées de l'univers de Hergé. Visuellement, le long-métrage a relativement mal vieilli et l'intrigue s'avère bien moins passionnante que la plupart des bandes-dessinées originales et leur adaptation cinématographique ou télévisée. Le plaisir de retrouver les personnages de Tintin, de Haddock ou de Tournesol reste tout de même presque intact. Entre un Haddock ronchon, des Dupond/Dupont gaffeurs, un Tintin donc la capacité à résoudre les énigmes est digne de celle d'un Sherlock Holmes ou un Professeur Tournesol toujours aussi fascinant, le réalisateur Raymond Leblanc et le scénariste Greg multiplient les situations et intègrent même deux jeunes personnages attachants. Claude Bertrand double le personnage du capitaine Haddock, Jacques Careuil celui de Tintin, quant à Guy Piérauld, son timbre de voix est reconnaissable entre mille (Bugs Bunny et Max la Menace ou Woody Woodpecker, c'est lui). Un bon divertissement, sans plus...

 

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