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lundi 5 juillet 2021

Fear Street Part One : 1994 de Leigh Janiak (2021)

 



Comme l'indique son titre Fear Street Part One: 1994, l'action de ce second long-métrage de la réalisatrice Leigh Janiak se déroule au beau milieu des années quatre-vingt dix. Adaptation du premier volet de la longue série d'ouvrages intitulée Fear Street à laquelle le septième art à décidé pour l'instant de consacrer trois longs-métrages, saga dont est à l'origine l'écrivain R. L. Stine le papa des collections Frissons et Chair de poule, Fear Street Part One: 1994 est typiquement le genre qui risque de plaire aux enfants, aux adolescents ainsi qu'à leur parents lors d'une soirée canapé en famille puisque le film est sorti directement et mondialement sur la plate-forme de streaming Netflix. Comme le veut l'adage, il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. C'est un peu ce que l'on ressent à la vision de ce long-métrage dont on aurait tôt fait de juger de ses difficultés à renouveler des genres qui se télescopent pour un résultat qui paraît au premier abord ne constituer qu'un gloubiboulga sans saveur. Mais la bête, heureusement, fini par se réveiller. Un peu tard pourront dire certains, mais pas pour d'autres qui comme moi pourront être soulagés de constater qu'il n'est jamais vain de patienter jusqu'au bout. Fear Street Part One: 1994 évoque les slashers chers à nos cœurs de vieux briscards des années vidéoclubs où le téléchargement illégal, internet et les différents formats numériques n'avaient pas encore remplacé nos bonnes vieilles cassettes vidéos...


Mais très vite l'on pense davantage au Scream de Wes Craven plutôt qu'à ses ancêtres de renom. Et puis, s'installe cette forme bâtarde mixant ce sous-genre horrifique à la sorcellerie. Pourquoi pas, mais alors, qu'elle lourdeur durant cette premier demi-heure où la réalisatrice installe avec infiniment moins de simplicité que dans son premier long-métrage Honeymoon qui sept ans auparavant fut une excellente et une envoûtante surprise, ses personnages principaux se comptant pile sur les doigts d'une seule main (si l'on excepte le shérif Nick Goode qu'interprète l'acteur Ashley Zukerman et qui traîne son étoile avec nonchalance). Pas forcément hermétique au cinéma adolescent qui imprègne de plus en plus la toile blanche des salles de cinéma puisque fan, en outre de Stand by Me de Rob Reiner, The Breakfast Club de John Hugues ou du plus récent Scouts Guide to the Zombie Apocalypse de Christopher Landon, il y a des gimmick agaçants qui ont tendance à m'épuiser comme lorsque l'on donne aux jeunes adolescents des capacités de réflexion ou diverses aptitudes que l'on ne rencontre en général que chez leurs aînés. Mais bon, acceptons pour une énième fois le principe et profitons du spectacle qui nous est offert. D'autant plus que les choses finissent par s'améliorer durant cette nuit de cauchemar où nos cinq adolescents débrouillards vont devoir affronter leur pire cauchemar.


Un peu à la manière du clown de It de Stephen King (et de son adaptation sur grand écran) et plus lointainement de It Follows de David Robert Mitchell, Heather, Ryan, Josh et leurs amis vont découvrir que les malheurs qui persistent dans leur petite ville de Shadyside depuis de très nombreuses années ont toutes un lien et remontent même jusqu'au dix-septième siècle. Une malédiction dont ils vont être les prochaines victimes et notamment l'une d'entre eux. Campé par un black obèse, un couple de lesbiennes (la réalisatrice insiste bien sur ce fait en nous infligeant plusieurs séquences qui ralentissent le rythme du film) et le blondinet de service un brin exubérant, Fear Street Part One: 1994 a ceci d'original que nos jeunes protagonistes ne sont pas poursuivis par UN mais plusieurs tueurs au ''service'' d'une sorcière qui fait des ravages depuis des siècles. D'où quelques séquences dignes d'intérêt qui, malgré les origines adolescentes souvent visées par l'auteur des romans originaux, s'avèrent gratinées quoique toutes en retenue. On pense notamment à la scène pendant laquelle l'une des jeunes héroïnes perd littéralement la tête lors d'un plan que l'on aurait aimé cependant être beaucoup plus saignant. Coté horreur, le film s'avère effectivement plutôt timide car à part quelques ''éraflures'' ça et là et une gamine qui passe son temps à vomir du sang et à saigner du nez, Fear Street Part One: 1994 est plutôt sobre. Si certains codes sont respectés, le film peine par contre à nous faire croire que l'intrigue se situe au milieu des années quatre-vingt dix. Un problème que l'on aimerait voir disparaître lors du second volet de la trilogie qui promet de situer son action en 1978...

 

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