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mercredi 2 décembre 2020

The Amityville Harvest de Thomas J. Churchill (2020) - ★★☆☆☆☆☆☆☆☆

 


 

Bien que le subterfuge ait été démontré il y a déjà pas mal d'années, le nom d'Amityville est lié à un indéboulonnable mythe qui en quarante et un an a été à l'origine de vingt et un long-métrages. Le premier, The Amityville Horror, réalisé en 1979 par Stuart Rosenberg, demeure le plus célèbre d'entre eux. Mais pas nécessairement le meilleur puisque trois ans plus tard allait débarquer sur les écrans une séquelle réalisée par le cinéaste italien Damiano Damiani sous le titre Amityville II: The Possession qui lui serait bien supérieure. Entre 1983, année de sortie d'un troisième opus en 3D et 1996 sortiront six nouvelles ''séquelles''. Puis silence durant neuf années avant que ne surgisse sur les écrans, le remake éponyme de l’œuvre originale cette fois-ci réalisée par Andrew Douglas. Une honnête proposition en comparaison des nanars qui lui ont précédé. Et deux ceux qui allaient suivre puisque la saga allait compter jusqu'en cette année 2020, pas moins de dix longs-métrages ayant plus ou moins de rapports avec l’œuvre originale. Cette année ''marque le retour'' de la franchise avec le vingt et unième d'entre eux. Intitulé The Amityville Harvest, le film prend sa source dans une demeure qui ressemble davantage à un manoir qu'à la célèbre maison située au 112 Ocean Avenue de la petite ville côtière d'Amityville...


Autant préciser une chose tout de suite. Si vous espérez pouvoir prochainement frissonner devant l’œuvre de Thomas J. Churchill en vous enfermant dans une salle de cinéma, n'y comptez pas trop. Non pas que le Covid vous l'interdira, mais The Amityville Harvest étant tout d'abord sorti sur son territoire d'origine directement aux formats DVD et Blu-ray, il y de fortes chances pour qu'en France et sans doute partout ailleurs en Europe, le film connaisse le même triste sort. Triste ? Peut-être pas... Pour celles et ceux qui en ont marre de cette franchise à rallonge qui n'a plus grand chose à nous ''mettre sous la dent'' (vous comprendrez l'allusion un peu plus loin), un peu de courage. L'aventure ne prendra pas davantage de votre temps qu'une heure et trente trois minutes. Quatre-vingt treize minutes qui vont s'avérer malgré tout difficiles à digérer tant la mise en scène est décousue et l'interprétation indigne. Visuellement, ce DTV arbore un look de Soap Opera vraiment détestable. La partition musicale d'Erick Schroder est imbuvable et le scénario au ras des pâquerettes. Surtout, il ne respecte absolument pas l’œuvre originale dont on comprendra assez rapidement que le réalisateur n'a donné à son film ce titre que pour profiter de la popularité de la franchise...


Ceux qui déjà avaient vu d'un mauvais œil l'antépénultième épisode réalisé par le français Franck Khalfoun et intitulé Amityville: The Awakening risquent de défaillir encore davantage devant ce The Amityville Harvest dont il s'avère difficile d'énumérer les qualités tant elles semblent inexistantes et les défauts nombreux. Rien d'original à se mettre sous la dent puisque outre un décor certes plutôt fidèle au thème abordé, le récit porte sur l'invitation d'une équipe complète de ''télévision'' par le dernier membre d'une longue lignée d'une même famille ayant vécu depuis toujours dans le manoir où se situe l'action. L'intrigue est d'une lenteur abyssale, les dialogues souvent sans intérêt, le sound design minimaliste, les Jump Scares inefficients et les effets-spéciaux... que dire si ce n'est qu'ils sont d'un autre âge, de cette époque où les images de synthèse ne ressemblaient à rien d'autre que ce qu'elles étaient. Mais le pire, sans doute, reste la trahison ultime qui fait fi de toute respect envers n'importe quel autre volet de la saga. Ici, il n'est ni question du Diable, ni de démons ou de possession. Non, désormais il faut aux nouveaux ''occupants'' faire face à un... j'ose à peine l'évoquer... vampire ! Spécialisé dans le cinéma d'horreur, Thomas J. Churchill est un vilain petit canard du cinéma fantastique. Un sagouin qui pille chez les autres pour vomir de la merde. Tournant plus vite que son ombre (sept longs-métrages rien qu'en 2020 dont le dernier est en tournage), le type a dans ses cartons un film nommé The Day of the Living Dead  apparemment encore invisible. Et devinez quel grand cinéaste et quels grand films sont cette fois-ci visés ? Pauvre monde...

 

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