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samedi 9 novembre 2019

Scream 2 de Wes Craven (1997) - ★★★★★☆☆☆☆☆



Dix minutes... dix minutes, pas une de plus. Voilà le temps qu'il aura fallut à Wes Craven pour donner aux spectateurs une formidable leçon de (d'im)moralité sur le statut des noirs au cinéma. Car au delà du genre invoqué par la jeune ''black'' accompagnée de son compagnon ''black'' lui aussi venu assister à un film de ''trous du cul de blancs avec des trous du cul de pétasses blanches qui trouvent toujours le moyen d'se faire mettre leur trou du cul de tripes blanches à l'air'', l'auteur de La Dernière Maison sur la Gauche s'offre le luxe de faire passer un message qui pourra paraître aux yeux de certains, ''subliminal''. Encore cette vilaine morale qui veut que l'homme noir est victime d'une certaine forme de ségrégation au cinéma ; Soit il est le méchant, soit il est tout simplement absent de l'image. Ce que semble reprocher le personnage féminin de cette première séquence en forme de mise en abîme. On est alors en droit de se demander dans quelles proportions Wes Craven ne s'adonnerait-il pas à une forme ''furtive'' de démagogie, celle dont sont coutumiers de nos jours bon nombre de chroniqueurs, animateurs, ou journalistes frileux... Sauf qu'une fois la messe dite et que le film est enfin projeté, Wes Craven raccorde son violon et fait montre d'un cynisme incroyable en inversant les valeurs prônées par son afro-américaine déversant d'une certaine manière sa bile sur un Scream premier du nom ou les représentants de sa communauté n'étaient... justement pas représentés ! Car plutôt que de prolonger le discours de l'aigrie demoiselle, le papa de Freddy Krueger choisit d'enfoncer le clou en opposant à cette prime allocution, la mort du dit couple d'afro-américains afin de couper court à d'éventuels polémiques. En une dizaine de minutes, Wes Craven a donc entreprit de résoudre cet éternel dilemme des deux seules manières qui s'imposaient. Maintenant, choisissez votre camp, et que le spectacle commence...

Pour ne pas perdre en route les spectateurs venus en masse à la sortie du premier opus, le scénariste Kevin Williamson pond un script qui ne bouleversera pas leurs habitudes. Alors que la scène d'introduction et le passage obligé par les références cinématographiques lors d'un cours à l'université durant lequel des élèves discourent sur l'hypothétique qualité de telle ou telle séquelle de tel ou tel succès cinématographique, très vite, la routine s'installe. On retrouve bien évidemment les survivants du premier Scream, et donc toujours en vedettes les délicieuses Neve ''Sidney'' Campbell et Courteney ''Gale'' Cox ainsi que David ''Dewey'' Arquette, désormais handicapé par une blessure causée lors de l'épisode précédent. Le principe étant le même, deux catégories de spectateurs se démarquent. 
D'abord ceux qui, n'appréciant pas les changements, furent très certainement conquis par cette suite sans réelle surprise à par l'identification du ou des tueur(s). Et puis les autres... lassés de devoir subir la même histoire en mode 2.0. Dans le fond et dans la forme, si l'on accepte ce principe qui consiste à refaire sans cesse la même chose à quelques encablures prêt, Scream 2 peut se concevoir comme une bonne séquelle. Dans le cas contraire, la suite des aventures de Sidney, Gale, Dewey, Randy, Derek (incarné par le ''petit génie'' de la série culte Sliders, Jerry O'Connell) paraîtra bien faible, le principe étant comme d'habitude de deviner qui se cache sous le masque de ''Ghostface''. Que dire de plus qui ferait avancer les choses sinon que Scream 2 est moins surprenant et donc, forcément moins bon ? À noter la présence de plusieurs caméo dont ceux de Sarah Michelle Gellar, connue pour avoir tenu la vedette dans la série Buffy contre les Vampires) et de Tori Spelling, fille du producteur américain Aaron Spelling et interprète de Donna Martin dans la série Beverly Hills 90210...

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