Just a Gigolo ou
l'histoire d'un... gigolo prénommé Alex qui après 28 années de
fidélité apportées à une richissime vieille dame est remplacé du
jour au lendemain par un plus jeune que lui et se retrouve à dormir
dans une maison de poupée rose-bonbon sur le terrain jouxtant
l'immense demeure d'une bourgeoise qui entretient son ami Daniel.
Pratiquement à la rue, Alex décide de renouer avec sa sœur Sarah
qu'il n'a pas revu depuis des années et qui depuis est divorcée et
a un fils qui se prénomme Hugo. Un jour, Alex propose à Sarah
d'accompagner Hugo jusqu'à l'école et y tente de faire la
connaissance avec la grand-mère de la jeune Eva dont est amoureux
Hugo. Samantha Hirsch est une femme riche qu'il est difficile
d'approcher. C'est donc en se servant de son neveu qu'Alex va tenter
de nouer le contact avec elle...
Dixième
long-métrage d'Olivier Baroux réalisateur, Just
a Gigolo est
une fois encore une comédie, et une fois encore interprétée par
son fidèle ami Kad Merad qu'il rencontre en 1991 sur la radio
parisienne OUI FM
avant d'intégrer entre autre la chaîne Comédie
où ils animeront ensemble La
Grosse Émission créée
par l'ancien Nul,
Dominique
Farrugia. La carrière de cinéaste d'Olivier Baroux oscillant entre
excellence (L'Italien
en 2010) et désastre artistique (Mais qui a
re-tué Pamela Rose ?
En 2012), Just a Gigolo
maintient une certaine moyenne même si en comparaison des poids
lourds en matière de comédie, son dernier film est carrément à
la ramasse. Ici, tout est sur un ton léger et une écriture sans
éclats particuliers. Quelques séquences qui auraient pu tendre au
statut de scènes cultes si elles n'étaient pas noyées dans une
mare où les stéréotypes font bon ménage avec la niaiserie.
L'un
des atouts de cette petite comédie familiale Olivier Baroux et Kad
Merad mais d'abord inspirée par le film américain réalisé par le
cinéaste Ken Marino en 2017, How to be a Latin
Lover,
demeure sans doute dans la découverte du jeune Léopold Moati qui
incarne un Hugo surdoué très attachant. Quant à l'actrice Anne
Charrier qui incarne la sœur du héros, on la vit auprès du Kad
Merad réalisateur dans la comédie Marseille
sortie trois ans auparavant. Just a Gigolo
est également l'occasion de retrouver l'actrice Anny Duperey dans le
rôle de Samantha Hirsch, l'acteur Pascal Elbé dans celui de Daniel,
ou encore Thierry Lhermitte qui fait ici une courte apparition dans
la peau d'un vieux Gigolo, ainsi que Guy Lecluse et Lionel Abelanski
dans celles des frères Serge et Gilles. Si tout y est déjà couru
d'avance en matière d'humour et donc de réaction de la part des
spectateurs, Just a Gigolo
est pourtant une comédie qui se laisse regarder sans réel
déplaisir. On retiendra malheureusement une fois de plus le jeu plus
qu'approximatif de Kad Merad qui, dès lors que lui est demandé
d'exprimer certaines émotions, est peu crédible. Une comédie dans
la moyenne de celles dont la qualité a malheureusement tendance à
se généraliser (celles d'exception se faisant rares). Vite vue, vite
oubliée...
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