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mercredi 3 juillet 2019

TROMA : B.C. Butcher de Kansas Bowling (2016) - ★☆☆☆☆☆☆☆☆☆



Une fois n'est pas coutume, j'ai choisi d'évoquer une production Troma Entertainment dans ce nouvel article. Mais à vrai dire, et alors que je suis généralement en adoration devant ces pellicules souvent fauchées dont certains auteurs font preuve de beaucoup d'imagination, le film dont il est question ici est peut-être l'un des pires qu'ait produite la firme de Lloyd Kaufman. D'une durée n'excédant pas les 51 minutes, B.C. Butcher de la réalisatrice américaine Kansas Bowling qui en à peine cinq années (entre 2014 et 2018) s'est rendue coupable de vingt-six courts et moyens métrages a réalisé avec ce B.C. Butcher, une œuvre totalement indigeste...

L'intrigue se situe au temps du Paléolithique supérieur, lorsque la forme la plus évoluée de l'espèce humaine était connue sous le nom de Cro-Magnon. C'est dans une minuscule tribu dirigée par la narcissique Neandra que l'une de ses membres est sacrifiée pour avoir couché avec le compagnon de la cheffe et avoir porté dans ses entrailles l'enfant conçu avec ce dernier. Abandonné dans la forêt, le corps de Dina est découvert plus tard dans la journée par une créature humanoïde particulièrement hideuse connue sous le nom de ''Butcher'' (incarné à l'écran par un certain Dwayne Marion Johnson renommé pour l'occasion sous le nom de Dwayne Johnson histoire de semer le trouble dans l'esprit de ceux qui pourraient le confondre avec l'acteur homonyme aussi connu sous le pseudonyme de ''The Rock''). Alors que Dina semble bien décédée, son esprit communique avec le Boucher auquel elle intime l'ordre de venger sa mort en tuant les autres membres de la tribu. A commencer par Anaconda, Poppy, Bamba et bien entendu celle qui les dirige toutes, la cheffe Neandra...

Voilà pour le synopsis. Pour le reste, B.C. Butcher n'est qu'un affligeant spectacle, fauché, et qui ne pallie jamais son manque de moyens par un quelconque sens de l'imagination. Quant aux interprètes qui dans la majeure partie des cas sont de sexe féminin, jamais on ne les voit prendre la moindre initiative pour faire de ce moyen-métrage autre chose qu'une bande horrifique Z. Des costumes, en passant par les décors et jusqu'à la mise en scène de Kansas Bowling et l'interprétation des actrices et acteurs, tout se révèle absolument médiocre. Les costumes de ces créatures féminines venues d'un autre âge ne sont rien d'autre que des vêtements aux imprimés ''léopard'', le décor n'est qu'un minuscule bout de forêt qui ne donne jamais l'impression d'être autre chose qu'un petit bout de terrain planté quelque part, pas très loin de la civilisation, la mise en scène est d'une platitude exaspérante, la réalisatrice rallongeant superficiellement la durée (déjà courte) du métrage en imposant un récit excessivement limité en terme de rythme. Les actrices surjouent (d'ailleurs, vous aurez beau chercher, aucune d'entre elles ne semble s'être lancée dans une carrière professionnelle) et possèdent autant de talent qu'une bande d'adolescentes réunies afin de filmer le temps d'un week-end leur première vidéo avec pour seule ambition de la partager avec leur famille respective.

La piètre qualité de B.C. Butcher n'est même pas rattrapée par ses effets-spéciaux puisqu'entre le faciès du ''Boucher'' et les quelques meurtres qu'il commet ça et là, le sang se tarit dès la séquence d'ouverture, seul passage un peu gore de ce qui semble être effectivement ce qu'ait produit de plus mauvais Llyod Kaufman. Autant dire qu'il est sérieusement déconseillé aux néophytes désirant découvrir l'univers de Troma de débuter par ce B.C. Butcher totalement insipide...

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