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jeudi 20 juin 2019

Cycle Requins mutants: Sand Sharks de Mark Atkins (2011)



Jimmy Green revient après de nombreuses années d'absence dans la station balnéaire où il a passé son enfance avec la ferme intention d'y organiser un festival de musique. Le maire de la ville est le propre père de Jimmy. Quand à la sécurité, elle est assurée par le shérif John Stone qui voit d'un mauvais œil les préparatifs depuis qu'un requin a fait plusieurs victimes. N'écoutant que sa seule volonté, et malgré les avertissements de la scientifique Sandy Powers, le jeune homme parvient à convaincre ses deux assistants d'haranguer les foules pour que dans les quelques jours qui viennent les spectateurs soit nombreux lors du festival...

Si le visage de l'acteur Corin Nemec vous rappelle quelqu'un, remémorez-vous la Série télévisée Parker Lewis. Peut-être parviendrez-vous alors à lui pardonner sa pitoyable interprétation dans ce film signé Mark Atkins. Merde alors ! Déjà la dixième réalisation de ce dernier et le bonhomme n'a toujours pas pris la judicieuse décision de raccrocher ses gants. Sand Sharks est une monumentale flatulence audiovisuelle. Contrairement à l’œuvre précédemment chroniquée, celle-ci n'a même pas le mérite de proposer un rythme convenable. Les effets-spéciaux sont encore plus navrants, les requins (car ici ils sont plusieurs) ont la fâcheuse habitude de sortir de leur cachette en dehors du champ de vision de la caméra. C'est d'ailleurs peut-^tre une bonne chose car lorsque l'on a enfin la "chance" d'en voir la silhouette, c'est pour constater combien ils sont ratés. Si comme l'un des personnages le confirme, les requins ici ne sont pas préhistoriques, les effets-spéciaux numériques les mettant en scène, eux, en revanche, le sont.

Tiens, à propos de ces créatures mutantes, leur particularité n'est pas ici de posséder trois têtes mais d'avoir l'avantage de pouvoir se mouvoir dans le sable aussi aisément que d'autres spécimens dans les océans. Et parce que logiquement, le scénariste a cru bon de penser à l'éventuelle interrogation des futurs spectateurs, le même personnage qui plus haut nie les origines préhistoriques de ces animaux particulièrement belliqueux confirme ainsi la possibilité de ces derniers à pouvoir se déplacer sous le sable : "C'est leur peau le secret. Leurs écailles placoïdes ont évoluées pour obtenir de meilleurs avantages aérodynamiques dans le sable, en réduisant les turbulences et les frictions." Elle ajoute par ailleurs que : "Ils utilisent les petites alvéoles des écailles pour aspirer un grain de sable après l'autre. Et ils extraient de l'eau. C'est pour ça qu'ils semblent aimer attaquer la nuit. C'est parce que le sable est plus froid et plus humide." Il était important de préciser ce détail fondamental. Surtout qu'au moins la moitié des attaques a lieu de jour. C'est qu'il faut surtout pas les déranger ces petites créatures. Les laisser bronzer tranquillement. On s'attend forcément à voir maman débarquer, surtout depuis que l'on sait que l'énorme animal tué plus tôt n'était qu'un bébé âgé de seulement un mois.

Sand Sharks est donc un mauvais film. Et même parmi les pires dans le genre. Ce qui ne vous empêchera pas de rire parfois tellement c'est crétin. Volontaire ou pas, l'humour est présent mais ne situe pas forcément là où on l'attend Corin Nemec cabotine mais demeure d'un ennui fantastique. Et nous ne parlons même pas ici du doublage catastrophique. Concernant l'humour involontaire de certains passages, l'un des plus mémorables demeure à la fin du long-métrage lorsque le shérif et la scientifique assistent en direct à l'explosion du dernier spécimen du genre. Le couple reçoit alors des résidus de la créature que l'on imagine sans mal projetés par seaux entiers par l'équipe technique. Pathétique et pourtant irrésistiblement drôle. Quand au film en lui-même, mieux vaut passer son chemin... 

Prochaine morsure: Sharktopus vs. Pteracuda  

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