Lorsque le Général
Thalius Slater, le Major Baker et leurs hommes pénètrent l'enceinte
d'une base américaine militaire secrète, ils y découvrent les
corps d'un nombre important de soldats. Seuls parmi ces derniers, six
hommes sont encore en vie dont deux s'apprêtent à mourir malgré
les soins prodigués par le Docteur et Capitaine, Helena Anderson.
Les deux officiers y trouvent également dans les couloirs de
l'édifice, l'entomologiste Bradford Crane.
Si les militaires mettent
en doute les propos de celui-ci, Crane affirme que les hommes sont
morts victimes de piqûres d'abeilles mutantes originaires d'Afrique.
Un très haut gradé de l'armée américaine impose au Général
Thalius Slater et au Major Baker de se plier aux recommandations de
Crane dont les connaissances en matières d'insectes sont
mondialement reconnus. Une cellule de crise est créée au sein même
de la base américaine. Armée, médecins et scientifiques
travaillent ensemble à la mise en échec d'un immense essaim qui a
déjà commencé à s'attaquer à des civiles en tuant un homme et
son épouse, leur fils échappant de peu à la mort. Alertés, les
habitants d'une petite ville située non loin de la base militaire
fait bientôt les frais de la présence des abeilles tueuses...

Si
l'on est loin d'atteindre le niveau d'excellence des plus grandes
œuvres du genre (Tremblement
de Terre
pour ne citer que celui-là), le film n'est pas non plus une
catastrophe (sans mauvais jeu de mots). La version ayant servi à
l'écriture de cet article étant celle qui vit le jour sur support
dvd au début des années 2000, impossible donc d'avoir un avis
objectif sur la version cinéma qui fut expurgée de plus d'une
demi-heure de séquences jugées nuisibles à l'époque de la sortie
du film en 1978.
Déjà,
à l'époque, les implications environnementales semblent être au
cœur de l'intrigue. En effet, certains dialogues offrent une
confrontation vigoureuse entre l'entomologiste (Michael Caine) qui
refuse l'emploi d'armes chimiques qui auraient pour conséquence de
tuer bien plus d'espèces animales que les seules abeilles tueuses,
et le Général Thalius Slater, qui au contraire, fait peu de cas des
conséquences écologiques que pourrait entraîner l'usage de telles
armes.

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