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lundi 22 octobre 2018

Cycle Stephen King - Les téléfilms et autres courts-métrages (première partie : 1979-1995)



Petit aparté dans le cycle consacré au romancier Stephen King ; Comme je n'ai l'intention d'aborder pour l'instant que les longs-métrages cinématographiques inspirés de l’œuvre du maître de l'épouvante, je propose dans cet article en deux ou trois parties, de revenir de manière succincte sur les différents téléfilms et courts-métrages intégrés dans divers films à sketchs...
On commence avec Salem's Lot de Tobe Hooper, inspiré du roman éponyme écrit par Stephen King en 1979. Téléfilm en deux parties d'une durée totale avoisinant les trois heures, il fut, lors de sa sortie dans les salles françaises, amputé d'une très grande partie de ses scènes afin de respecter une certaine durée. Le téléfilm aborde le sujet des vampires avec un Kurt Barlow qui n'est pas sans rappeler le Nosferatu du cinéaste allemand Friedrich Wilhelm Murnau réalisé en 1922. Cinq ans plus tard, c'est au tour du cinéaste Michael Gornick (réalisateur de Creepshow 2) d'adapter l'écrivain. Cette fois-ci, il ne s'agit non pas d'un roman, mais d'une nouvelle intitulée The Word Processor of the Gods publiée chez nous sous le titre Machine divine à traitement de texte dans le recueil de nouvelles Skeleton Crew (Brume) à prendre forme sous ce même titre. Ce court d'une trentaine de minutes est disponible dans l'anthologie américaine Tales from the Dark Side de 90 épisodes créée au début des années quatre-vingt par le cinéaste George A. Romero.
Deux an plus tard, soit en 1986, c'est au tour de la série La Cinquième Dimension d'accueillir en son sein l'adaptation d'une nouvelle de Stephen King. Extrait du même recueil, Gramma est l'oeuvre de Bradford May et dure lui aussi une trentaine de minutes. En 1987, John Harrison réalise le court-métrage Sorry, Right Number que l'on retrouvera parmi les quatre-vingt dix épisodes de l'anthologie Tales from the Dark Side. Adaptation d'une nouvelle éponyme éditée dans le recueil Nightmares & Dreamscapes, ce dernier ne verra pourtant le jour aux États-Unis que six ans plus tard, et en France, qu'en 1994. Après une interruption de deux ans en terme d'adaptations, c'est l'acteur, scénariste et réalisateur Tommy Lee Wallace (qui réalisa notamment Friday the 13th Part VI: Jason Lives) qui remet Stephen sur le devant de la scène télévisuelle avec ce que certains considèrent comme l'une des plus brillantes transpositions de l'écrivain à l'écran. It est en effet une œuvre notable, de plus de trois heures, et dont l'ouvrage à l'origine de ce téléfilm a connu une adaptation cinématographique dont le premier volet est sorti l'année dernière.

En 1991, c'est au tour du cinéaste Tom McLoughlin de mettre la main à la patte avec Sometimes They Come Back, adaptation de la nouvelle éponyme publiée dans le recueil Night Shift (Danse Macabre). Un long-métrage qui engendrera deux séquelles n'ayant que peu de rapports avec l'original : Sometimes They Come Back... Again d'Adam Grossman en 1996, ainsi que Sometimes They Come Back... for More de Daniel Berk en 1999. En 1991, soit deux ans avant sa publication dans le recueil Nightmares & Dreamscapes, la nouvelle The Moving Finger est adaptée pour la télévision américaine par le cinéaste Ken Meyers avec, dans le rôle principal, l'acteur Tom Noonan (l'effrayant Francis Dolarhyde du chef-d’œuvre de Michael Mann, Manhunter). Toujours en 1991 est produite la mini-série en sept épisodes Golden Years mettant en scène l'acteur Keith Szarabajka qui dans le rôle de Harlan Williams se voit rajeunir après l’absorption d'une substance expérimentale. Un effet secondaire qui intéresse de très près le gouvernement américain. Aidé par Terry Spann (Felicity Huffman)et le Général Louis Crewes (Ed Lauter), Harlan devra échapper à l'une des branches secrètes du gouvernement appelée La Boutique
Deux ans plus tard, en 1993, John Power s’attelle à la réalisation de The Tommyknockers, adaptation du roman du même nom publié en 1987. Une excellente surprise partant d'un matériau d'origine assez convainquant puisque l'ouvrage (et donc son adaptation sous la forme d'une mini-série en deux épisodes) nous narre l'histoire de Bobbi Anderson, une jeune femme vivant à Haven dans le Maine en compagnie de son chien, qui lors d'une promenade dans les bois met à jour une immense structure de métal enfouie sous la terre et émettant un étrange rayonnement. La conséquence de cette découverte va alors très vite se manifester auprès de Bobbi, de son chien, met également des habitants de Haven. 1994 marque une date importante avec l'adaptation pour le petit écran, de l'un des plus gros pavés de Stephen King. En tout cas, l'un des plus ambitieux. L'un de ceux qui créent une connexion entre divers ouvrages de l'auteur de The Stand. Celui-là même dont il s'agit ici. Un véritable voyage en terre dévastée et corrompue. A la suite d'une épidémie ayant décimé plus de quatre-vingt dix-neuf pourcents de la population mondiale, les survivants tentent de survivre dans un monde post-apocalyptique. Tous vivent une expérience curieuse : certains voient en rêve une vieille dame noire appelée Mère Abigail tandis que les autres, eux, rêvent d'un certain Randall Flagg. L'enjeux de The Stand est immense puisqu'il propose rien de moins qu'un duel entre le Bien et le Mal. Roman touffu, passionnant et parfois terriblement angoissant, la mini-série en quatre épisodes d'une heure-trente chacun perd beaucoup à être adaptée. Certaines séquences comme l'étouffante traversée du tunnel sont malheureusement réduite à leur portion congrue. A voir si l'on n'a pas lu le roman auparavant. Un semi échec de la part du cinéaste Mick Garris qui persévérera dans les années à venir avec pas moins de quatre autres adaptations. 
Mais pour l'heure, place à Tom Holland, le papa des excellents Fright Night en 1985 et Child's Play en 1988. En 1995, c'est à sa charge qu'est réalisée la mini-série de trois heures The Langoliers. Là encore, le cinéaste bénéficie d'un matériau original d'excellente facture éditée dans le recueil de nouvelles Four Past Midnight publié en deux tomes en 1990 (et chez nous, sous les titres Minuit 2 et Minuit 4). le résultat à l'écran, format télévisuel oblige, est esthétiquement laid. Mais en dehors de ce détail qui aurait eu son importance si The Langoliers était sortit sur grand écran, Tom Holland réussit là où d'autre ont échoué. On retrouve les personnages habituels et chers à Stephen King. The Langoliers se révèle extrêmement divertissant et même, parfois, angoissant. On y retrouve notamment l'acteur Dean Stockwell (Columbo, Code Quantum, Blue Velvet, etc..) et David Morse qui apparaîtra sur grand écran dans The Green Mile et Hearts in Atlantis, deux autres adaptation de l'écrivain...

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