Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


vendredi 21 septembre 2018

Le Manoir des Fantasmes (dark Place) de Don Sharp (1974) - ★★★★★☆☆☆☆☆



Non, Le Manoir des Fantasmes n'est pas l'un de ces innombrables films érotiques émoustillant la libido des noctambules rivés devant leur poste de télévision chaque premier samedi du mois. Il ne s'agit pas non plus de l'adaptation cinématographique du roman éponyme de Gilles Milo-Vacéri. Non, Le Manoir des Fantasmes n'est qu'un petit film d'horreur britannique sans prétentions. D'ailleurs, comment aurait-il pu prétendre rivaliser avec les grands noms du cinéma d'épouvante axés sur le thème de la maison hantée ? Parce que ce film signé du cinéaste britannique originaire d'Australie Don Sharp est d'un ennui abyssal. En choisissant d’œuvrer dans une frange du fantastique plus poétique que réellement effrayante, le cinéaste pond un long-métrage poussif, et qui s'étire au delà du raisonnable. A trop vouloir prendre son temps, l'élastique finit par lui péter à la gueule !

Pour un long-métrage d'épouvante censé faire peur (n'est-ce d'ailleurs pas le but de tout film du genre?) Le Manoir des Fantasmes endort plus que tout autre chose. Pourtant, l'idée n'était pas inintéressante. En mélangeant machination et fantômes, le cinéaste avait là de quoi insuffler à son œuvre des éléments inédits que sa mise en scène léthargique plombe malheureusement très rapidement.

L'histoire : Edward hérite d'une immense demeure à la mort de son propriétaire. Mais avant que celui-ci ne meurt, il apprend à son ami que derrière l'un des murs de l'immense demeure est cachée une très grosse somme d'argent. Edward découvre notamment qu'il n'est pas seul dans la maison. En effet, l'esprit de l'ancien propriétaire, dont un tableau à son effigie révèle sa troublante ressemblance avec Edward, rôde entre les murs de l'édifice et tente de prendre possession de ce dernier. Ainsi donc, Edward est victime de visions relatives au passé d'Andrew Marr, l'ancien propriétaire. C'est là qu'interviennent trois nouveaux personnages incarnés par Christopher 'Dracula' Lee, Joan Collins (qui s'est surtout distinguée chez nous dans le rôle d'Alexis Morell Carrington de la série Dynastie entre 1981 et 1989), ainsi que Herbert Lom (la saga La Panthère Rose). Trois escrocs qui vont tout entreprendre afin qu'Edward quitte les lieux, et pouvoir ainsi les investir à leur tour et mettre la main sur l'argent...

Si Le Manoir des Fantasmes n'est pas tout à fait inintéressant, il souffre malheureusement d'un terrible manque de rythme. Entre les séquences se déroulant dans le passé et les visions du personnage titre (incarné par l'acteur Robert Hardy qui campe également le personnage d'Andrew), on s'ennuie ferme. Le plus intéressant demeure finalement dans le coup monté par le Docteur Mandeville, Sarah et Prescott. S'ajoutant au générique, les spectateurs auront l'agréable surprise d'y découvrir la chanteuse-actrice anglaise Jane Birkin qui bizarrement, dans la version française, fut doublée par la comédienne Monique Thierry. Plus encore que le manque de rythme, le film a plutôt mal vieilli. La bande-musicale de Wilfred Josephs est triste à mourir. Reste certains décors intérieurs particulièrement soignés. Pour le reste, Le Manoir des Fantasmes est une déception...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...