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dimanche 1 juillet 2018

Soldat Duroc, ça va être ta Fête de Michel Gérard (1974) - ★★★★☆☆☆☆☆☆



Allez, Philippe Clair, du balais ! On passe aux choses 'sérieuses'. Qui pourra prétendre le contraire puisqu'au générique de Soldat Duroc, ça va être ta Fête de Michel Gérard, nous retrouvons l'irrésistible Pierre Tornade ? Oui, oui, le Capitaine Dumont de la célèbre et cultissime série de trois longs-métrages La Septième Compagnie. Si l'acteur français a perdu quelques galons en incarnant désormais le sergent-chef Lapointe, il a par contre troqué son second-rôle contre celui d'interprète principal. Sorti la même année que On a Retrouvé la Septième Compagnie, Soldat Duroc, ça va être ta Fête situe son intrigue en 1944. Le soldat Bernard Duroc, c'est l'acteur Régis Porte. Et parce que ce troufion s'exprime dans un allemand impeccable, il est la cible du sergent John Lewis, un soldat américain fraîchement débarqué en ville et qui désire avoir des informations concernant les lieux.
Malheureusement pour lui, Duroc a fait le mur afin de rejoindre sa bien-aimée Nicole et se trouve être par conséquent introuvable. Commence alors un périple en terre occupée par les allemands. Une escapades à la tête de laquelle on retrouve le sergent John Lewis (incarné à l'écran par l'acteur américain Robert Webber, notamment vu dans Douze Hommes en Colère de Sydney Lumet en 1957 ou Apportez-moi la Tête d'Alfredo Garcia de Sam Peckinpah en 1974), collé de près par Pierre Tornade dans la peau du sergent-chef Lapointe donc. Un duo fort curieux puisqu'opposant un américain fort peu engageant mais très courageux à un français dont l'audace est loin d'être la première des qualités.

Soldat Duroc, ça va être ta Fête s'inscrit à son tour dans la vague de comédies franchouillardes à la mode dans les années soixante-dix, basant son récit autour du thème de la Seconde Guerre Mondiale avec aussi peu de sérieux que la trilogie réalisée par Robert Lamoureux entre 1973 et 1977, mais avec très nettement moins de talent. Car en effet, si le long-métrage réalisé par Michel Gérard (auquel  on doit également le fameux Les Vacanciers daté de 1974 ou bien Retenez-moi... ou je fais un malheur !) se situe très largement au dessus des navets signés Philippe Clair, le film est encore loin d'atteindre l'une des trois places du podium. Moins lourds, les gags sont aussi et surtout moins nombreux. Soldat Duroc, ça va être ta Fête n'est pas drôle et d'ailleurs, on se demande si vraiment le cinéaste cherche à faire rire les spectateurs. Heureusement que le scénario, dont la teneur manque pourtant de punch, permet à ses interprètes d'éviter de faire du sur-place.

Alors que les deux films de Philippe Clair précédemment chroniqués furent l'occasion pour Richard Anconina de faire ses premières armes au cinéma, c'est avec une certaine surprise que l'on découvre cette fois-ci l'acteur Christophe Malavoy dans le rôle d'un soldat non crédité au générique, et auquel Michel Gérard offre deux ou trois répliques au début du film. L'occasion d'une toute première apparition pour le futur interprète de David Aurphet dans Péril en la Demeure de Michel Deville en 1984, ou de Gérard dans Association de Malfaiteurs de Claude Zidi en 1987.

Outre Pierre Tornade et Christophe Malavoy, le film de Michel Gérard est également l'occasion de retrouver des personnalités typiques de ce genre bien particulier de la comédie française des années soixante-dix : Roger Carel dans le rôle de l'officier allemand Oberst Strumpf, Michel Galabru dans celui du boulanger, Philippe Castelli en Colonel de l'armée française, ou encore Patrick Préjean dans la peau d'un sergent. Un casting en or pour tout amateur de bisserie française, mais un quasi-désastre pour les autres. Car même si l'on a vu bien pire ailleurs, Soldat Duroc, ça va être ta Fête demeure tout de même un sacré nanar. Pierre Tornade n'y aura pas perdu que quelques galons, mais une partie du 'prestige' qu'il incarnait dans la saga de Robert Lamoureux...

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