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samedi 16 juin 2018

Un Cri dans l'Océan de Stephen Sommers (1998) - ★★★★★★★☆☆☆



Si l'intrigue du Vaisseau de l'Angoisse, n'est pas tout à fait la même que celle d'Un Cri dans l'Océan, il demeure cependant des coïncidences troublantes. Si le film de Steve Beck oppose ses héros aux fantômes d'un paquebot italien ayant en disparu en 1962 avec son équipage et la totalité de ses 600 passagers, celui de Stephen Sommers confronte les siens à une monstrueuse créatures sous-marine remontée à la surface par on ne sait quel miracle. Le cadre est identique. Un paquebot de luxe, immense, vidé de son équipage et de ses passagers. Tous ? Pas tout à fait puisqu'on survécu à l'attaque de ce que l'on pourrait comparer à une immense pieuvre pourvue de monstrueuses mâchoires à chacune des extrémités de ses nombreux bras, le capitaine d'une navire, son second, ainsi qu'une passagère.
Mais le véritable héros du récit est John Finnegan, un mercenaire accompagné de son second et mécanicien Joey 'Tooch' Pantucci et de Leila, la petite amie de celui-ci. Une nuit, il loue ses services à des contrebandiers commandés par un certain Hanover, et ses hommes. Alors que jusqu'ici, Finnegan ignorait tout des intentions de ce groupe très lourdement armé, il découvre que Hanover et ses hommes ont l'intention d'investir l'Argonautica, un immense paquebot renfermant dans ses coffres une véritable fortune. Mais lorsque le groupe accoste le luxueux bateau, ils constatent qu'il n'y a une âme qui vive à l'intérieur. Pire, il découvrent d'inquiétantes traces de sang, preuve que des événements terribles s'y sont déroulés. Ce qui n'empêche pourtant pas Hanover et ses hommes de vouloir mener à bien leur mission, forçant Finnegan et 'Tooch' à les accompagner de leurs armes...

Le film sort aux États-Unis fin janvier 1998 mais devra attendre cinq mois supplémentaires avant de voir le jour en France. Beaucoup de choses ont changé depuis les premières intentions du réalisateur qui aurait vu à la place de Treat Williams dans la peau de Finnegan, l'acteur Harrison Ford, notamment connu pour avoir incarné Han Solo dans la saga Star Wars et Indiana Jones dans la série de longs-métrages éponymes réalisés par Steven Spielberg et qui compte à ce jour quatre volets (le tournage du cinquième et dernier ayant été confirmé par le cinéaste lui-même). Pas vraiment une grosse déception puisque Treat Williams, qui jouait le rôle du policier zombifié dans la comédie horrifique Flic ou Zombie de Mark Goldblatt en 1988 incarne un héros charismatique auprès d'une Famke Janssen qui allait, la même année qu'Un Cri dans l'Océan, jouer dans un autre film d'horreur teinté de science-fiction signé Robert Rodriguez et intitulé The Faculty. Mais pour le ignorants, l'actrice néerlandaise sera rendue célèbre pour ses participations aux séries de longs-métrages Taken et X-Men. A leurs côtés, de grandes gueules, du gentil Joey incarné par Kevin J. O'Connor (Des Zombies dans l'Avion), au grand méchant Wes Studi (lequel est notamment apparu dans Le Silence des Agneaux de Jonathan Demme en 1991), lequel incarne le chef des contrebandiers, Simon Canton.

Dans le domaine de l'horreur et de l'épouvante, Un Cri dans l'Océan demeure une surprise relativement agréable. Le spécialiste des effets-spéciaux de maquillage Rob Bottin (The Thing, Hurlements, Legend) se voit offrir l'opportunité de travailler sur le film de Stephen Sommers même si les CGI se sont généralisés depuis. D'ailleurs, qui devinerait que ce maître en matière d'utilisation du latex a participé au film tant les effets-spéciaux numériques dans Un Cri dans l'Océan s'avèrent avoir un poids écrasant en comparaison (bien que l'effet spécial créé par Rob Bottin lui-même montrant l"un des personnages fondant littéralement sous l'effet de sucs gastriques soit bluffant). En la matière, là aussi le long-métrage est généreux. Outre la bonne interprétation générales des actrices et acteurs, le film nous en met plein la vue en terme de créature puisque l'immense... poulpe apparaît très généreusement à l'écran. Du moins ses innombrables tentacules qui semblent repousser sans cesse et se montrent particulièrement avides de chair humaine. Dans le rôle du poltron de service, nous retrouvons l'acteur Anthony Heald, ici propriétaire malhonnête et arriviste du paquebot Argonautica. Le nom du navire est une idée du cinéaste, lequel adore le film fantastique que le cinéaste Don Chaffey réalisa en 1963, Jason et les Argonautes. Un Cri dans l'Océan est quant à lui un très sympathique film d'horreur où l'action est largement mise en avant...

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