Ash et Linda se rendent
dans une cabane perdue au fond des bois, propriété d'un certain
Knowby. docteur en archéologie ayant disparu après avoir parcouru
les pages d'un livre ancien nommé Naturum Demonto. Ce même livre
qui repose sur l'une des tables de la cabane, près d'un
magnétophone. Ash ne peut s’empercher de lancer la bande qui y
est installée et découvre que l'ouvrage a été découvert par
Knowby lui-même alors qu'il visitait le château de Kandar en
compagnie de son épouse Henrietta, de leur fille Annie et du
professeur Ed Getley. Knoby est alors revenu aux Etats-Unis et s'est
installé dans cette cabane avec sa femme afin d'étudier l'ouvrage
et d'en traduire les textes.
Ash apprend grâce à
l'enregistrement que le livre explique la présence de force
démoniaques parcourant les forêts et s'attaquant au personnes
vivant dans des demeures isolées. Il apprend également que certains
termes retranscrits profitent aux démons qui alors s'emparent de
l'esprit de ceux qui osent les déranger. A la fin de
l'enregistrement, l'archéologue termine par quelques mot clés qui
réveillent alors des forces démoniaques dont la première victime
sera Linda. Une bataille s'engage alors entre elle et Ah, qui sort
vainqueur du combat avant de réaliser que sa fiancée, décapitée
et enterrée, n'est peut-être pas tout à fait morte.
Pendant ce temps là, le
professeur Ed Getley et Annie, la fille de l'archéologue,
s'apprêtent à venir rendre visite au père de la jeune femme sans
se douter que ce qui les attend risque d'être leur dernier voyage...
Ash
victime d'amnésie, ou reboot mal assumé ?
Vendu comme une suite,
Evil Dead II : Dead By Dawn
a dans sa première partie, les allures d'un reboot. La faute à un
changement de société de distribution, la nouvelle imposant qu'un
flashback du précédent volet soit tourné. Exit la bande de copains
partis passer un week-end à la campagne. Le personnage de Ash, pour
cette nouvelle excursion au cœur de l'enfer, ne sera accompagné que
d'un seul personnage, sa petite amie Linda.
On
s'en bien que cette intro qui dure à peu de chose près un quart
d'heure n'est qu'une commande. Malgré l'intensité des événements
qui y sont décrits (mis en scène dans un esprit très Tex Avery
déjà présent dans le délirant Crimewave,
précédente œuvre de Sam Raimi scénarisée par les talentueux
frère Coen), C'est véritablement lorsque le quatuor débarque dans
la cabane que le film démarre.
Privilégiant
une fois de plus la technique de l'image par image (procédé
qui demande de la patience et consistant à animer des personnages
fictifs une image après l'autre), Sam Raimi retrouve la sa
virevoltante caméra et la fait évoluer dans tous les sens sans
jamais oublier de nous donner le tournis et de nous offrir des plans
tordus. L'hémoglobine jaillit, beaucoup, mais s'il lui arrive d'être
rouge sang, elle est parfois bleue ou verte. Il est d'ailleurs
amusant de noter qu'un autre film (Street Trash)
sorti seulement deux semaines plus tôt avait déjà comme
particularité de proposer des scènes gore hautes en couleurs.
Concernant
l'interprétation, on est loin du rôle de composition. Les acteurs
font ce qu'on leur demande et c'est bien suffisant, l'intrigue
reposant presque exclusivement sur les situations cocasses,
burlesques et absurdes auxquelles ils sont confrontés. La mise en
scène est folle et vertigineuse, le film baigne dans un bain de sang
beaucoup moins surprenant que dans le premier volet et l'humour déjà
omniprésent par le passé est ici un élément fondamental.
Evil Dead II :
Dead By Dawn est donc une belle
réussite qui demeure cependant très légèrement inférieure au
premier...
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