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samedi 24 février 2018

The Mutilator de Buddy Cooper (1985)



Six amis, trois filles et et leurs compagnons respectifs, décident de se rendre dans un chalet au bord de l'océan afin d'y passer le week-end. Appartenant au père de l'un des garçons, le groupe s'étonne d'y voir régner le désordre. Des bouteilles d'alcool scrupuleusement vidées trônent un peu partout, au mur sont suspendus des trophées de chasse mais parmi les armes du patriarche, l'une d'elles manque à l'appel. Et pour cause : le propriétaire des lieux est présent, endormi dans le garage de la demeure. Réveillé par le bruit que font les jeunes adultes à l'étage, il décide de profiter de la nuit à venir pour les décimer les uns après les autres...

On ne va pas aller par quatre chemins. The Mutilator de Buddy Cooper ne restera pas dans les annales du slasher. Datant de 1985, il ne rivalise jamais avec les classiques du genre, Vendredi 13 et Halloween, et n'atteint jamais la qualité des monuments que sont The Burning et The Prowler. Comme la quasi totalité des œuvres du genre, The Mutilator comporte sont lot d'adolescents bas du front, obsédés par le sexe, buveurs de bière, et systématiquement animés par la volonté de se séparer de leur groupe afin de faciliter la vie du tueur qui trouve alors l'opportunité idéale de les tuer sans être aperçu des futures victimes. Sauf qu'ici, Buddy Cooper ne s'emmerde pas avec la moindre vraisemblance.
Qu'une jeune femme se fasse dessouder dans une piscine avec son compagnon à quelques mètres de là seulement n'a pas l'air de gêner quiconque. Comme le cinéaste n'a pas l'air de savoir quoi faire de ses personnages, il leur propose de participer à une partie de monopoly, puis à une promenade sur la plage, et enfin, pour finir avant d'aller au lit, les quatre amis qui s'étaient quand même à l'origine donné pour mission de retrouver leur deux autres compagnons, vont jouer à cache-cache dans une maison à peine ombragée, rendant l'acte parfaitement ridicule.

En fait, le principal soucis avec The Mutilator, en dehors qu'il soit d'un ennui et d'un calme presque assourdissants, c'est qu'il ne s'y passe presque rien. Si l'on enlève le peu d'intérêt qui peut encore se dégager des quelques effets gore dont certains, reconnaissons-le, sont assez réussis, le reste du film n'est qu'une succession de scènes plates qui n'arrivent même pas à se hisser à la hauteur des pires slashers.

Comme dans bon nombre de slashers, le film s'ouvre sur une scène devant justifier la suite des événements. Ici, il s'agit d'un gamin ayant tué sa maman par accident le jour de l'anniversaire de son père. Lorsque ce dernier débarque à la maison et trouve son fils penché sur le cadavre de sa mère, le père le bouscule et déplace le corps de son épouse. On comprend donc que l'homme vient de perdre la tête et l'on suppose assez vite qu'il sera le tueur. D'autant plus que, cette fois-ci contrairement à une majorité des slashers, on sait très vite qu'il est bien le tueur puisque son visage nous est montré bien avant le début du massacre. A part la volonté du père d'assassiner son propre fils, coupable du meurtre de sa femme, on doute de l'intérêt pour lui de vouloir emporter l'existence des cinq autres.
The Mutilator ne va jamais au bout de ses idées. Du moins, elles ne semblent jamais véritablement définies et leur réalisation et des plus médiocre. On rit parfois alors même que l'humour n'a pas lieu d'être (le blondinet mettant une heure à s'effondrer, le tueur coupé en deux, capable d'asséner un dernier coup). Les fans du genre trouveront sans doute un quelconque intérêt au film, les autres, plus attentifs au scénario et à l'interprétation, trouveront l’œuvre d'une piètre qualité...


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