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jeudi 28 décembre 2017

Crack in the World de Andrew Marton (1965)- ★★★★☆☆☆☆☆☆



Le Dr Stephen Sorenson projette d'atteindre le noyau de la Terre afin d'en extraire le magma, source d'une énergie inépuisable. Mais alors que même les métaux les plus résistants n'y sont pas parvenus, le savant décide d'utiliser une bombe atomique. Avec l'accord d'une commission chargée d'évaluer les dangers et le potentiel d'une telle mission mais contre l'avis du Dr Ted Rampion qui juge qu'une telle opération risque de mettre en péril la planète et ainsi, l'humanité, Sorenson s'empresse d'envoyer la bombe à travers un tunnel long de trois kilomètres creusé dans le sol. A part un léger séisme, l'opération semble être un succès. Pourtant, les premiers signes avant coureurs d'une catastrophe de très grande ampleur font très vite leur apparition...

Produit par la Paramount Pictures et réalisé par le cinéaste hongrois naturalisé américain Andrew Marton, Crack in the World mêle film catastrophe et science-fiction. Bien que l'idée soit particulièrement intrigante et séduisante, force est de reconnaître que le sujet demeure improbable. Imaginer la terre s'ouvrir en deux à cause de l'explosion d'une bombe atomique, certes, très puissante, reste pure folie. De plus, si l'on émet l'hypothèse que le champ magnétique entourant notre planète dévie les particules mortelles des vents solaires, penser que des hommes de science soient aussi fous pour accorder à un individu la possibilité de mettre en péril l'avenir de l'humanité toute entière est improbable.

Bon, vous me direz qu'il ne s'agit ici que de cinéma, et je vous répondrai que oui, bien entendu, le propos ici ne servant qu'à divertir. Au delà de la mission que se sont promis d'engager une fois l'hypothétique catastrophe reconnue par Stephen Sorenson, on a droit à la sempiternelle idylle qui marquait bon nombre de films de science-fiction des années cinquante et soixante. La particularité de celle-ci demeurant dans le fait que les époux Sorenson soient âgés d'une bonne vingtaine d'années d'écart, que Maggie, l'épouse de Stephen Sorenson ait eu par le passé une relation avec Ted Rampion, et que le mari, atteint d'un cancer, se montre dorénavant distant envers sa femme qui, elle désire de lui, un enfant. Cet aspect du récit demeure, comme d'habitude d'une grande inutilité, le public cherchant avant tout le spectaculaire du sujet principal.

Et pour ce faire, Andrew Marton use d'images d'archives durant lesquelles les explosions de bombes atomiques réelles se multiplient. Le long-métrage étant perpétuellement entrecoupé de prises de conscience de la part du Maggie (l'actrice Janette Scott), le film est en rupture permanente avec le sujet qui nous intéresse. Bande son romanesque envahissante et idylle puérile ruinent une bonne par de l'intérêt. De plus, le cinéaste développe la lente dégénérescence physique du scientifique, phénomène qui ne nous émeut jamais mais qui légitime d'une certaine manière son empressement à envoyer la bombe au cœur de la planète. Si Crack in the World se laisse regarder, il n'en reste à la fin de la projection, rien de bien immuable. Rythme sans cesse brisé et demi-déception pour une histoire quelque peu grotesque...

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