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mercredi 11 octobre 2017

John Carpenter's The Fog de John Carpenter (1980) - ★★★★★★★☆☆☆



Le cinéaste américain John Carpenter signe en 1978, son quatrième long-métrage et le premier à véritablement s'inscrire dans le genre fantastique. Avec John Carpenter's The Fog, l'auteur signe une très belle réussite et l'un de ses meilleurs films. Du moins, l'un des plus angoissants. Il réembauche pour l'occasion l'actrice Jamie Lee Curtis, fille de Tony Curtis et de Janet Leigh après l'avoir fait découvrir au grand public avec son oeuvre précédente, le slasher Halloween. On retrouve d'ailleurs au générique de John Carpenter's The Fog, sa mère, qui d'une carrière au cinéma et à la télévision, se fit surtout connaître du plus grand nombre grâce à son interprétation de Marion Crane, la blonde victime de Nathan Bates, le héros du chef-d’œuvre d'Alfred Hitchcock, Psychose. Elle donne pour la toute première fois la réplique à sa propre fille et n'apparaîtra plus dans l'univers de John Carpenter. Tom Atkins est quant à lui bien connu des amateurs de cinéma d'horreur et d'épouvante puisqu'on pu le découvrir notamment dans Creepshow de George Romero, La Nuit des Sangsues, ou encore dans Maniac Cop de William Lustig
. John Carpenter fera de nouveau appel à ses services l'année suivant la sortie de John Carpenter's The Fog dans le film d'anticipation New York 1997. Dans le rôle du père Robert malone, on retrouve l'acteur Hal Holbrook, qui joua notamment dans Magnum Force, Les Hommes du Président, Capricorne One et dans plusieurs dizaines d'autres longs-métrages. Quant au rôle principale, celui de l'animatrice radio Stevie Wayne, le cinéaste l'offre à l'actrice Adrienne Barbeau, qui comme son nom ne l'indique pas, n'est pas française mais américain, originaire de Sacramento. Elle aussi apparaîtra dans New York 1997 et John Carpenter pourra compter sur elle pour assurer la voix de l'ordinateur dans la version originale de The Thing en 1982. 

"6 must die..."

John Carpenter's The Fog, c'est l'histoire d'une malédiction. Celle prononcée par un homme riche qui, il y a un siècle jour pour jour, avait émis le désir d'installer une colonie de lépreux sur des terres qui devinrent par la suite la petite ville d'Antonio Bay. Possesseur d'un navire rempli d'or, le propriétaire, Blake, et la totalité de ses hommes furent tués et ses biens volés. Une légende veut qu'un siècle plus tard, la ville d'Antonio Bay soit le théâtre d'une vengeance sanglante. Puisque ceux qui tuèrent Blake et ses hommes étaient au nombre de six, la malédiction veut que six des habitants de la petite ville construite il y a un siècle grâce à l'or volé soient tués par l'esprit des revenants de l'Elizabeth Dane, le navire de Blake. L'intrigue de John Carpenter's The Fog s'inscrit donc de nos jours. Du moins, en 1980, année de sortie du film.
John Carpenter étant l'auteur du script original (aux côtés de la productrice du film Debra Hill, qui produisit trois longs-métrages de John Carpenter en tout) et de la partition musicale, le cinéaste nous offre l'occasion d'un spectacle particulièrement angoissant. Créant un climat terrifiant autour d'un brouillard épais et lumineux, ses fantômes apparaissent sous une forme spectrale particulièrement impressionnante, d'autant plus que leurs agissements ne souffrent d'aucune forme d'empathie. Totalement déterminés dans leur action vengeresse, ils errent dans le but bien précis de tuer, choisissant au hasard six victimes parmi les habitants d'Antonio Bay.

John Carpenter joue avec une maîtrise totale sur la lumière, l'obscurité, et les volumes. Le fog, qui est le nom donné au brouillard anglais, s'apparente en fait ici davantage au freezing-fog qui lui, demeure un brouillard givrant, plus près de ce que ressentent les personnages. Assez discret en terme d'horreur, le film peut compter sur le talent de Richard Albain, Tommy Lee Wallace et James F. Liles qui en matière d'effets-spéciaux parviennent à rendre crédible l'élément climatique. L'une des plus impressionnante scènes employant l'effet de brouillard se situant en dernière partie, lorsque le fog envahit Antonio Bay. La peur naît également du sentiment d'angoisse généré par la partition musicale composée par John Carpenter, laquelle est reconnaissable entre toutes. En mélangeant celle-ci à de vieux airs désuets, à des jingles, et à la voix suave d'Adrienne Barbeau lorsque son personnage anime son émission de radio, le film devient véritablement anxiogène.
John Carpenter's The Fog est donc une très belle réussite dans le domaine de l'épouvante et du fantastique. A sa manière, le cinéaste réinvente quelque peu le mythe du zombie. En effet, ses spectres tirent autant leur apparence des fantômes que des célèbres créatures décharnées...

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