Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


mercredi 19 juillet 2017

Hommage à Martin Landau: Alone in the Dark de Jack Sholder (1982)



Alone in the Dark n'a rien à voir avec la série de jeux vidéos d'horreur français portant le même titre, ni même avec le film qu'ils inspirèrent. Non, celui dont il s'agit ici concerne l'un des tout premiers long-métrages du cinéaste Jack Sholder, celui-là même qui réalisa le second volet des aventures du croquemitaine Freddy Krugger (La Revanche de Freddy en 1985) ainsi que le remarquable film d'action et de science-fiction Hidden en 1987. Alone in the Dark est sorti chez nous sous le titre Dément dont l'absence de S demeure singulière puisque ce petit slasher américain ne met pas en scène un, mais quatre psychopathes libérés dans la nature et qui portent un intérêt certain pour leur nouveau médecin, le Docteur Dan Potter. Un médecin qui remplace au pied levé le Dr Harry Merton, lequel était chargé d'étudier plusieurs cas à l’hôpital Psychiatric Haven, mais qui depuis a quitté la ville. Le directeur de l’hôpital, le docteur Leo Bain, accueille chaleureusement Dan Potter et lui présente les quatre malades auquel il aura à faire.
Frank Hawkes, un ancien soldat paranoïaque, le prêcheur Byron "Preacher" Sutcliff (dont on appréciera le nom de famille faisant très certainement référence au célèbre tueur en série Peter Sutcliffe, également connu sous le surnom de L'éventreur du Yorkshire), un pyromane foutant le feu aux églises durant les offices, le violeur d'enfants Ronald Elster (référence au Vertigo d'Alfred Hitchcock ?) , un colosse de plus de deux-cent kilos capable de soulever n'importe quel individu comme s'il s'agissait d'une poupée de chiffon, et enfin le maniaque homosexuel Tom Bleeder Skaggs dont la particularité est d'être hémophile et de saigner du nez chaque fois qu'il étrangle l'une de ses victimes.

Avec une telle bande de givrés, on imagine forcément que le spectacle sera à la hauteur de nos attentes et pourtant, c'est la déception. Alone in the Dark exploite trop insuffisamment sa galerie de personnages en concentrant bien trop son intrigue autour du pourtant excellent acteur Dwight Schultz que l'on connaît avant tout chez nous pour l'avoir découvert dans le rôle du capitaine H.M. « Looping » Murdock dans la série culte Agence tous Risques entre 1983 et 1987. Atour de lui, plus que la galerie de personnages citée plus haut, c'est la galerie d'interprètes qui retient notre attention. Surtout les incroyables faciès de Jack Palance (Frank Hawkes), Earland van Lidth (Ronald 'Fatty' Elster), et surtout Martin Landau (Byron 'Preacher' Sutcliff) dont le sourire sinistre imprime à lui seul cette pellicule finalement assez mal fagotée, et surtout pour nous, français, terriblement mal doublée (il suffit d'entendre les voix françaises de Dwight Schultz et de Donald Pleasance (le docteur Leo Bain) pour s'en convaincre).

Martin Landau en déséquilibré, ça n'est pas la première fois. Déjà dans le film de science-fiction à petit budget Terreur Extraterrestre, l'acteur interprétait un bouseux de l'Amérique profonde assez savoureux. L'acteur y croisait d'ailleurs déjà Jack Palance. Alone in the Dark est un tout petit film d'horreur remplissant à peine son contrat d’œuvre d'épouvante. Si l'humour peine à faire sourire malgré le capital sympathie que dégage le casting, la peur et le sang ne font pas honneur au genre. Quelques passages demeurent relativement agréables à voir, mais le film est victime de trop de carences pour devenir un classique du genre. Certains semblent cependant le tenir en haute estime. Jack Sholder s'est inspiré des écrits du psychiatre écossais RD Laing, lequel affirmait que les psychotiques étaient des individus ayant de gros problèmes pour se soumettre à un monde dé&jà lui-même, psychotique. Détail amusant, l'acteur Earland van Lidth n'a bénéficié d'aucune aide en terme d'effets-spéciaux lors des scènes durant lesquelles il était chargé de porter à bout de bras ses victimes. En ancien leveur de poids, il était en effet nanti d'une force incroyable. Le célèbre maquilleurTom savini fut l'auteur des très rares effets-spéciaux gore, quant à l'apparition du tueur masqué, contrairement aux apparences, il ne fut pas inspiré par le fameux Jason Voorhees de la saga Vendredi 13...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...