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mardi 25 octobre 2016

Sleepaway Camp de Robert Hiltzik (1983)



La jeune Angela est la seule rescapée d'un accident de bateau qui a coûté la vie à son père ainsi qu'à son frère Peter. Huit ans ont passé, et l'adolescente est désormais envoyée en compagnie de son cousin dans un camp de vacances où elle a bien du mal à s'adapter. Angela refuse de participer aux activités et ne communique pratiquement pas avec ses camarades. A part avec Paul, qui tombe amoureux d'elle, et avec son cousin également, qui seul, prend sa défense lorsque certaines des camarades de chambres s'en prennent à elle. Car le comportement étrange d'Angela attise les moqueries et en ont font la tête de turc du camp. Même certains moniteurs s'y mettent, une adolescente et l'une d'entre eux se joignant pour faire subir des sévices à la pauvre Angela.
Mais bientôt, un meurtre est commis. Le cuisinier du camp est retrouvé abominablement brûlé dans la cuisine. Puis c'est au tour de plusieurs gamins d'être tués dans des conditions horribles. L'un d'entre eux est victime de plusieurs centaines de piqûres d'abeilles et une jeune femme est retrouvée morte sous la douche, le dos lardé de coups de couteaux.
Mike Kellin, le doyen du camp, suspecte le cousin d'Angela d'être responsable des meurtres, le gamin passant son temps à venir en aide à sa cousine et à menacer ceux qui s'en prennent à eux...

Sleepaway Camp est un petit slasher plus connu chez nous sous le titre Massacre au Camp d’Été. Réalisé en 1983 par le cinéaste et producteur américain Robert Hiltzik dont il s'agit ici de l'un des deux seuls films qu'il a réalisé lui-même (le second datant de 2008 est une séquelle tardive fort logiquement titrée Return to Sleepaway Camp), ce long-métrage marche sur les traces du célèbre Vendredi 13 de Sean Cunningham. Pourtant, Sleepaway Camp parvient à se marquer très nettement de la majorité des slashers de l'époque en évoquant un trouble lié à l'enfance particulièrement inattendu. Et même si l'on peut assez vite deviner l'identité du tueur, il demeure un détail assez saisissant qui lui ne nous est révélé qu'à la toute fin du film lors d'un twist final plutôt efficace.

Les adolescents de Sleepaway Camp sont comme très souvent d'une très grande cruauté, mais ceux rencontrés ici peuvent prétendre à la palme d'or. En effet, ce ne sont pas seulement les adolescents, mais certains moniteurs également qui s'en prennent à la pauvre Angela, interprétée par la jeune actrice Felissa Rose qui contrairement à la grande majorité des acteurs et actrices ayant joué un jour dans ce type de production, n'en est pas restée là puisqu'elle continue à exercer son métier d'actrice après une étonnante cessation d'activités dans le cinéma entre 1983 (année de sortie de Sleepaway Camp donc) et 1991, où elle reprend sa carrière sans plus jamais l'interrompre. Une interruption qui s'explique par une implication exclusive dans le domaine télévisuel.

Comme dans tout bon slasher, on ne distingue du tueur qu'une vague silhouette et une main se servant efficacement d'un couteau de boucher. Les meurtres de Sleepaway Camp demeurent relativement avares en hémoglobine mais curieusement, ce détail n'a aucun conséquence néfaste sur l'intrigue qui repose presque exclusivement sur l'énigmatique Angela. Robert Hiltzik se permet même quelques plans « osés » pour l'époque. Un couple homosexuel dénudé se caressant dans un lit, le tueur filmé intégralement nu lors de la scène finale ou encore de nombreux dialogues extrêmement crus ou vulgaires.
Le film ne manque cependant pas de moments d'accalmie qui malheureusement nuit au rythme de l'histoire. Une facette d'un genre qui a l'habitude d'un peu trop ménager ses effets. Toujours est-il que Sleepaway Camp demeure un bon petit slasher qui marcha si bien aux États-Unis qu'une ribambelle de suites furent mises en chantier par la suite...

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