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lundi 24 octobre 2016

TROMA : Class of Nuke’em High 2: Subhumanoid Meltdown de Eric Louzil (1991)



Cinq années se sont écoulées depuis le premier volet des Class of Nuke 'Em High initié en 1986 par les cinéastes Richard W. Haines et Samuel Weil pour la célèbre firme TROMA. Alors qu'à Tromaville le collège avait été détruit et les activités de la centrale nucléaire interrompues, celle-ci a enfin été réactivée et une nouvelle université à été construite à l'endroit même de l'ancien collège. Les « crétins » ne sont plus, mais à leur place, une nouvelle bande s'est formée autour d'un certain Yoke, chef des « Ecureuils ». Lorsque Class of Nuke’em High 2: Subhumanoid Meltdown débute, c'est le chaos. Cette fois-ci réalisé par le cinéaste Eric Louzil, le film revient tout d'abord sur les événements du premier épisode. Ceux-ci nous sont contés par le bodybuildé Roger Smith qui écrit pour le journal du collège. S'adressant directement à une certaine Diana, il porte dans ses bras la jolie Victoria dont il est follement amoureux depuis leur première rencontre lors d'une expérience organisée par le Professeur Melvina Host, et qui est en train de mourir. Dehors, c'est l'apocalypse. Un écureuil géant mesurant plusieurs dizaines de mètres piétine tout sur son passage, détruisant les immeubles, broyant hommes et femmes et vomissant d'énormes quantités d'une substance verte.

Pourtant, il y a encore quelques semaines, tout allait pour le mieux. Depuis la reconstruction du collège, tout était rentré dans l'ordre. Melvina Host, avec le soutient du doyen Dean Okra, s'est lancé dans un projet visant à rendre les sous-humanoïdes issue de la catastrophe plus humains et parfaitement intégrable à la société. Sauf qu'un étrange phénomène condamne chacun d'eux à périr dans d'atroces souffrances : en effet, il se mettent à fondre et libèrent alors un étrange hôte qui vit à l'intérieur de leur abdomen. Bien que Roger ait été choqué d'apprendre que Victoria était elle-même une mutante, il va cependant tout entreprendre pour la sauver du triste sort qui l'attend...

Derrière son titre à rallonge, Class of Nuke’em High 2: Subhumanoid Meltdown cache une œuvre toute aussi folle et immature que son aînée. Si l'on ne retrouve pas les personnages du premier volet, ceux qui les ont remplacé valent eux aussi le détour. Le cinéaste Eric Louzil repousse les limites en matière d'accoutrements. Si déjà les personnages étaient bigarrés, ils forment plus que jamais une faune incroyablement colorée. Eric Louzil semble avoir eu la volonté d'apporter davantage de corps à son œuvre par rapport au premier Class of Nuke 'Em High qui, d'un point de vue scénaristique, laissait plutôt à désirer. Nous ne sommes toujours pas face à un récit d'une grande force narratrice, mais cette fois-ci, un certain effort d'écriture est à noter. Et puis, on est chez les gars de TROMA. Il ne faut donc pas trop leur en demander. De toute manière, ce que l'on en attend, c'est la même folie, le même délire visuel que le reste de la production.

Donc, ici encore, pas de grandes prouesses en matière d’interprétation même si le personnage de Roger Smith campé par le jeune Brick Bronsky semble croire à ce qu'il fait. Pour une fois, les rôles sont inversés. Baignant dans un univers où la presque totalité des personnes qu'il côtoie sont bas du front, le personnage de Roger semble très éloigné de l'image que l'on se fait généralement de ces individus avides d’haltères et de testostérones. A ses côtés, la jolie Leesa Rowland dans le rôle de Victoria, Scott Resnick dans celui du doyen Dean Okra, mais aussi et surtout l'actrice Lisa Gaye qui fut la petite amie du célèbre Toxic Avenger dans les épisodes deux, trois, et quatre de la célèbre franchise éponyme. Des deux premiers volets de la saga Class of Nuke 'Em High, lequel est le meilleur ? Tout est histoire de goût. En réalité, ce second épisode semble avoir bien mieux vieilli que le premier même si dans le cœur des vrais fans, c'est bien ce dernier qui demeure comme étant le meilleur. La principale déception de ce second épisode réside dans l'incroyable baisse de régime suivant une introduction, elle par contre, tout à fait jubilatoire. Mais finalement, et considérant qu'une suite n'est jamais tout à fait une réussite, Class of Nuke’em High 2: Subhumanoid Meltdown se révèle plutôt satisfaisant. En tout cas, il apporte assez d'arguments pour donner envie de découvrir le troisième épisode tourné trois ans plus tard en 1994, et pas du tout sobrement intitulé Class of Nuke 'Em High 3: The Good, the Bad and the Subhumanoid...

1 commentaire:

  1. J'ai commandé le premier volet après ton article. Et je commanderai certainement le second après avoir vu le premier. :)

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