Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


jeudi 13 octobre 2016

Phantasm V : Ravager de David Hartman (2016)




Un grand merci à l'équipe de TheRealTeam@TaMère qui nous propose souvent en avant-première de réelles merveilles...

Dire que je l'attendais celui-là est un euphémisme. Depuis la sortie du quatrième opus en 1998, nous n'avions presque plus de nouvelles de Reggie et Mike si ce n'est à travers des annonces qui virent le jour pour la première fois il y a quelques années. En fait, dès l'année 2004, soit six ans après Phantasm IV: Aux sources de la Terreur, le réalisateur Don Coscarelli, géniteur des quatre premiers opus annonce son désir de tourner une cinquième fois, tant que ses principaux interprètes sont encore capables de tourner. En 2005, et alors que Don Coscarelli et la New Line évoquent l'éventualité d'une nouvelle trilogie Phantasm, cette idée est vite reléguée aux oubliettes. Bien que l'acteur Reggie Bannister ait nié toute activité concernant une éventuelle suite en 2007, rien n'interdit selon lui qu'un cinquième chapitre puisse voir le jour dans les années à venir. En 2013, et contrairement aux propos du cinéaste qui nie l'existence d'un nouvel épisode de la saga initiée en 1979, le film aurait en réalité été tourné dans le plus grand secret. Le 24 mars 2014, un teaser fait même son apparition sur différents sites, prouvant sa réelle existence. Autant dire que pour les fans, c'est l'impatience. Le film, qui devait d'abord sortir en 2015 attendra jusqu'à l'année suivante pour bénéficier d'une sortie coïncident avec la remasterisation du premier Phantasm au format 4K. La première diffusion de ce qui désormais est connu sous le titre Phantasm 5 : Ravager a lieu au Fantastic Fest d'Austin le 25 septembre dernier, et sa sortie officielle aux États-Unis le 07 octobre suivant.
La différence fondamentale entre ce dernier chapitre les quatre qui l'ont précédé est l'abandon de Don Coscarelli à la réalisation, la tâche étant confiée au réalisateur et co-scénariste David Hartman. Mais que les fans ne se fassent pas trop de soucis. Si Don Coscarelli n'a pas assuré la réalisation de ce qui devrait fort logiquement devenir le tout dernier volet d'une saga qui aura duré dans le temps presque quarante ans, il en a tout de même écrit le scénario et en est le principal producteur. Pour cette grande dernière, le scénariste et le réalisateur ont convié tous les principaux interprètes de l'oeuvre originale. Michael Baldwin, Bill Thornbury, Reggie Bannister et l'immense (dans tous les sens du terme) Angus Scrimm. Et même Kathy Lester, celle-là même qui traînait en robe mauve dans le cimetière du premier épisode et qui reprend ici son rôle pour une très courte apparition.

Si les quatrième et cinquième épisodes sont distants l'un de l'autre de presque vingt années et si Don Coscarelli a passé la main, les choses n'ont fondamentalement pas changées. Pour le bonheur des fans et sans doute le malheur de ceux qui ne connaissent pas les œuvres passées de Coscarelli. Mais alors, pourquoi Phantasm 5 : Ravager aurait-il un effet positif sur les uns et devrait fort logiquement décevoir les autres ? Si l'on se met dans la position du fan, tout ce que l'on attend d'un Phantasm, c'est de retrouver l'esprit des œuvres passées et non pas un reboot du scénario original. Et même avec les progrès qui depuis ont été fait en matière d'effets-spéciaux numériques, on n'a pas forcément envie de voir tout péter dans tous les sens. Et cela, David Hartman et Don Coscarelli l'ont apparemment bien retenu. A moins qu'il ne s'agisse que d'un soucis de budget qui, semble-t-il, fut particulièrement maigre. Que l'une ou l'autre raison soit la bonne, Phantasm 5 : Ravager demeure bien dans l'esprit de la saga, et c'est tout ce qu'on lui demandait. A tel point que les nouveaux venus risquent justement de bouder ce cinquième épisode. Mais pourquoi ?

Parce que le film de David Hartman a d'ors et déjà pris un sacré coup de vieux. Mis bout à bout, les films conservent une grande cohérence et une très belle homogénéité. Par contre, certains vont grincer des dents en visionnant ce cinquième épisode qui en matière d'effets-spéciaux devrait, pour eux, revoir sa copie. C'est kitsch à n'en plus finir. Les CGI sont mal intégrés et certains passages qui auraient dû nous en mettre plein la vue sont d'une incroyable laideur (voir la scène durant laquelle une ville est scrupuleusement détruite par d'immenses sphères métalliques planant dans le ciel). Pour les fans, cette vision n'aura sans doute rien de choquant mais pour les autres... Toujours est-il que Phantasm 5 : Ravager s'adresse avan tout aux fans. Et là, pas de problèmes, c'est du tout bon. Si vous avez aimé les quatre précédents volets, vous allez savourer celui-ci. Et même si le cycle des Phantasm semble connaître la fin avec ce cinquième chapitre, on rêve toujours d'un sixième épisode. Pourquoi pas ?

A lire également: 

Phantasm de Don Coscarelli (1979)

Phantasm II de Don Coscarelli (1988)

Phantasm III: Le Seigneur De La Mort de Don Coscarelli (1994)

1 commentaire:

  1. Je n'ai jamais suivi cette saga, mais je trouve intéressant que le réalisateur ait choisi de garder une homogénéité entre les différents épisodes... Là où George Lucas avait revu, renumérisé ses trois volets Star Wars pour pouvoir tourner les trois autres dans les années 2000 : beaucoup de fans avaient été choqués par le travail qu'il avait effectué sur les trois volets - mais Lucas,on le sait, se fichait bien des fans de la première heure, il voulait juste recréer une nouvelle génération de fans.
    Au final, je préfère de loin la philosophie de Coscarelli, même si en découvrant l'oeuvre, je risque d'être un peu rebuté par le kitsch dont tu parles.

    RépondreSupprimer

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...