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samedi 2 juillet 2016

C'est Dur pour Tout le Monde de Christian Gion (1975)



Lorsque Dan Letellier apprend de la bouche de l'un de ses amis que Paul Tardel, PDG de la plus grande agence de publicité française, déjeune à quelques tables de la leur, il saute sur l'occasion pour lui demander une faveur : passer devant lui et le faire passer pour l'un de ses amis afin de le faire valoir auprès de son éventuel futur embaucheur. Appréciant le culot du jeune homme, Paul Tardel prend letellier sous son aile et lui confie un poste dans son agence. Mais le caractère contrariant de celui-ci énerve tant son nouvel employeur qu'il ne tarde pas à prendre la porte.

N'étant pas du genre à se laisser gagner par l'abattement, Letellier décide de monter sa propre affaire. Mais contrairement à Paul Tardel qui ne s'attarde jamais sur la qualité des produits dont ses clients lui confient la promotion, Letellier a à l'esprit une idée qui va révolutionner le monde de la publicité. Au sein de sa propre entreprise, et aidé par différents collaborateurs dont sa petite amie Carole et l'ancienne secrétaire de Tardel qui elle aussi a été débarquée, il va proposer à ses clients de dire toute la vérité sur les produits qu'il va avoir la charge de promouvoir. Et ça marche. Devant le succès de son concurrent, Paul Tardel convainc Laurent, l'un de ses collaborateurs, d'insister auprès de Letellier pour qu'il accepte de le rencontrer. Mais Letellier est bien décidé à ne pas se laisser faire et mène une guerre partagée avec son ancien employeur...

C'est Dur pour Tout le Monde est le quatrième long-métrage du cinéaste Christian Gion. On ne peut pas dire que sa filmographie ait brillé de mille feux. Car entre l'érotisme des Couples du Bois de Boulogne, l'humour zédifiant des Diplômés du Dernier Rang, et les très cons Les Bourreaux des Cœurs, Le Pion et Pizzaiolo et Mozzarel, il n'y a guère que Le Provincial et Sup de Fric pour surnager un tant soit peu dans une série de longs-métrages qui dans une grande majorité demeurent superficiels.

Le fait que soit présent au générique l'immense Bernard Blier (qui a lui seul sauve le film du naufrage) et que l’œuvre se déroule dans le monde impitoyable de la publicité rappelle forcément un autre film, lui, d'excellente qualité: Le Distrait de et avec Pierre Richard. Blier, déjà en « patron de pub ». mais cette fois-ci face à un Pierre Richard extraordinaire de drôlerie. Mais ne l'est pas qui veut, et ce n'est certainement pas le très mauvais Francis Perrin, bien meilleur sur une scène que devant une caméra, qui fera de l'ombre au grand comique. On peut adorer Claude Piéplu, ou même Robert Castel, et voir en leur présence au générique le signe annonciateur d'un sinistre à venir.

Reste heureusement Bernard Blier. Toujours présent, et impliqué quel que soit son rôle ou le film dans lequel il apparaît. Un acteur qui d'un simple regard faisait passer toute une gamme d'émotions sans qu'il n'ait jamais besoin de prononcer le moindre mot. C'est lui le personnage principal et non Francis Perrin. C'est sur lui que repose tout le film. Christian Gion peut le remercier (enfin non, merde) car sans la présence de cet immense acteur, le film n'aurait été rien d'autre que ce qu'il est en réalité : un bon gros nanar...

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