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lundi 4 juillet 2016

Body Melt de Philip Brophy (1993)



Les habitants de Peebles Court, petite bourgade de Melbourne en Australie ne le savent pas encore, mais ils sont les cobayes d'une expérience menée par le docteur Carrera et son assistante, la belle Shaan. Ces derniers travaillent actuellement sur la conception d'une vitamine sous forme de sachet en poudre nommée Vimuville, et qui est livrée gratuitement dans la boite aux lettres des habitants de Peebles Court. La Vimuville, censée apporter l'assainissement total de l'organisme de celui qui en use, a cependant des effets secondaires inattendus.

Agissant effectivement sur l'organisme, la Vimuville provoque dans un premier temps des hallucinations. Puis viennent d'étranges phénomènes physiques : selon la personne traitée à l'aide de la poudre, les estomacs explosent, les langues prennent des dimensions incroyables, et les chairs se liquéfient. Devant le recrudescence de cadavres dans les environs de Peebles Court, l'inspecteur Sam Phillips et le sergent Johnson sont dépêchés sur les lieux afin d'enquêter...

Body Melt est un film d'origine australienne signé par le compositeur, réalisateur, scénariste et monteur australien Philip Brophy qui porte d'ailleurs ici ces différentes casquettes. Un film gore dans la plus pure tradition du genre, soit tout aussi sanglant qu'il peut se révéler d'un comique bouffon totalement assumé. Ne dépassant pas les quatre-vingt une minutes, le film a été tourné à Melbourne. L’œuvre de Philip Brophy rappelle sensiblement le culte et pourtant plutôt mauvais Death Warmed Up du néo-zélandais David Blyth sortit en 1985 et « connu » chez nous grâce à sa sortie dans la cultissime collection éditée par René Château, Les Films que vous ne verrez jamais à la télévision.

Le film de Philip Brophy transpire l'amateurisme et pourtant, jamais l'on ne s'y ennui. Le rythme imposé, les gags (parfois et même souvent très lourds), et les scènes gores offrent aux amateurs du genre un vrai moment de détente. L'aspect horrifique poussé de certaines scènes est rendu caduque par l'incongruité des personnages. L'horreur est donc désamorcée et malgré la profusion d'effets gore, surtout durant la dernière partie, le film peut être vu par n'importe qui, quel que soit son âge. On est loin des Street Trash ou des Bad taste mais Body Melt se révèle quand même une assez bonne surprise.

Et puis, il y a cette famille de dégénérés, qui rappelle d'ailleurs une fois encore l’œuvre de David Blyth. Alors que ses membres auraient pu se révéler effrayants, ils sont au contraire amusants dans leur manière outrée de jouer les trépanés. Body Melt est sans doute à catégoriser dans la section des nanars, mais de ceux qu'il est plaisant à découvrir seul, ou même accompagné...

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