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mardi 5 juillet 2016

Le Téléphone Sonne Toujours Deux Fois de Jean-Pierre Vergne (1984)



Alors qu'un tueur en série tue des femmes et les assommant à l'aide d'un combiné téléphonique, plaquant ensuite sur leur front le cadran de l'appareil en question, le détective privé Marcel Bichon... pardon, Marc Elbichon enquête sur l'affaire avec l'espoir de mettre la main sur l'homme qui met en échec la police. Et pour ce faire, il fait appel à de vieux compagnons : D'abord Franck potin, propriétaire d'un bar sans clients qui pour les attirer fait tourner un enregistrement de bruits d'ambiance et a installé des mannequins un peu partout autour des tables. Blacky, propriétaire d'un bateau dans lequel il a installé une station de radio qui réunit parfois jusqu'à sept auditeurs ! Enfin, il y a Momo, l'homme de ménage de Marc Elbichon.

Lors de leurs investigations, les quatre hommes vont faire la connaissance d'Ugo Campani, un reporter-photographe qu'ils vont d'abord soupçonner d'être le tueur qui sévit en ville. Ugo connaît bien Marc depuis la fameuse affaire des Couche-culottes usagées. Le quintet va avoir maille à partir avec un commissaire et vont faire appel à l'étrange Docteur Clipps pour résoudre leur affaire...

Comme le seront plus tard La Cité de la Peur des nuls ou bien Mais qui a tué Pamela Rose ? du duo Kad et O, Le Téléphone Sonne Toujours Deux Fois fais dorénavant partie des classiques de la parodie policière à la française. Le titre lui-même fait référence à un classique du roman noir de James M. Cain, Le facteur sonne toujours deux fois, qui fut lui-même adapté à plusieurs reprises au cinéma. En dehors de Bernard Campan qui tourne là dans son premier long-métrage, ses acolytes de la célèbre émission télé Le Petit Théatre de Bouvard ont déjà quant à eux fait un peu de cinéma. Mais c'est bien grâce au cinéaste Jean-Pierre Vergne qui débuta sa carrière en tant que réalisateur cinq ans plus tôt avec Les Charlots Contre Dracula que les membres du quatuor interprètent leur premier vrai grand rôle. Un quintet dirons-nous plutôt puisque Smaïn lui-même fit partie de la célèbre troupe des Inconnus à ses débuts avant que la bande ne soit plus formée que par Didier Bourdon, Bernard Campan et Pascal Légitimus après le départ en 1988 de Seymour Brussel.

Le Téléphone Sonne Toujours Deux Fois est véritablement poilant et ce, même s'il a foncièrement vieilli après toutes ces années. Les répliques et mises en situations sont souvent drôles, absurdes et parfois même grotesques. Quelques passages sont devenus des classiques comme la Courbe Référentielle de Bernstein expliquée par Didier Bourdon à des collaborateurs qui finissent par s'endormir devant ses calculs complexes. Des calculs que le personnage interprété par Seymour Brussel parvient à résoudre en deux ou trois opérations seulement.

Le film de Jean-Pierre Vergne est également l'occasion de retrouver des têtes bien connues du cinéma français. A commencer par Jean-Claude Brialy dans le rôle du Commissaire. Clémentine Célarié y interprète le rôle d'Annabella, Michel Constantin celui du directeur d'un cinéma, Darry Cowl celui d'un flic et Patrick Sébastien dans celui d'un sans domicile fixe  « aveugle ». L'acteur humoriste Jean Yanne lui-même fait partie du casting. On y retrouve également Henri Courseaux dans le rôle du Docteur Clipps. L'acteur retrouvera la dernière formation des Inconnus sur plusieurs tournages puisqu'en effet, on le verra en Notaire dans Les Trois Frères et en Colonel dans L'Extraterrestre...


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