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samedi 7 mai 2016

Ma Femme s'appelle Maurice de Jean-Marie Poiré (2002)



L'agent immobilier Georges Audefey file le parfait amour en compagnie de sa maîtresse Emmanuelle Mortaux, en séjour à Venise. Depuis des mois, il promet de l'épouser mais la jeune femme découvre qu'il n'a jamais divorcé de sa femme Marion. Après avoir pris la fuite et avoir abandonné Emmanuelle sans même avoir payé la réservation de leur chambre d’hôtel, de retour chez lui à Paris, Georges s'apprête à recevoir la visite de sa fiancée, furieuse d'avoir été trompée, et qui a bien l'intention de tout révéler à Marion sur la relation que le couple adultère entretient depuis longtemps.

Ne sachant comment faire pour éviter la confrontation, Georges demande à un inconnu, un certain Maurice Lappin, employé à mi-temps par la poste et bénévole dans une association caritative, de se déguiser en femme et de se faire passer pour sa femme. Mais alors qu'Emmanuelle va bientôt arriver, Johnny Häs, l'époux de celle-ci est bien décidé à venir régler son compte à Georges. Vont bientôt arriver également Claire et Jean-Bernard Trouaballe qui ont prévu d'acheter l'appartement mis en vente par le couple Audefey...

Adaptation de la pièce éponyme mise en scène par Jean-Luc Moreau, écrite par le réalisateur d'origine arménienne Raffy Shart, et déjà interprétée par le duo de comiques Chevalier et Laspalès, Ma Femme s'appelle Maurice, est à l'heure actuelle l'avant-dernier long-métrage du cinéaste Jean-Marie Poiré qui connu un immense succès dans les années quatre-vingt, quatre-vingt dix avec des œuvres comiques devenues des films culte et souvent interprétées par tout ou une partie de la célèbre bande du Splendid (Le Père Noël est une Ordure, Papy Fait de la Résistance, Mes Meilleurs Copains et bien sûr, Les Visiteurs, premier du nom). Depuis quelques années, le cinéaste enchaîne les échecs commerciaux, publics et critiques. En effet, depuis Les Visiteurs en Amérique et son dernier méfait, Les Visiteurs : La Révolution, le cinéma de Jean-Marie Poiré est en chute libre. Et Ma Femme s'appelle Maurice ne dérogeant pas à la règle, nous voilà devant une comédie franchouillarde vraiment légère.

Chevalier et Laspalès font ce qu'ils peuvent pour élever le niveau de cette successions de gags éculés et parviennent parfois malgré tout à faire sourire. Dès le générique, on a de quoi se faire du mouron. Guy Marchand, Virginie Lemoine, Jean-Pierre Castaldi et même le fils de ce dernier, Benjamin, peut-être à l'aise dans son rôle d'animateur d'émissions de télé-réalité (ou télé-poubelle), mais surtout pas dans celui d'acteur de quinzième zone. En quelques phrases, il donne toute la mesure de son absence de talent. Un casting de haute tenue qui rappelle de sombres heures pour le comique français. L'époque où Sim, Alice Sapritch, Paul Préboist, Jacques Balutin, parmi tant d'autres, ornaient de leur présence d'affreuses bouses cinématographiques que certains considèrent aujourd'hui comme des œuvres cultes !

Ma Femme s'appelle Maurice a tout de même la chance d'être inspiré d'une pièce de théâtre. Les rebondissements sont permanents, les quiproquos nombreux, et le rythme relevé. Mais ces éléments, qui faisaient la force du cinéma de Louis de Funès, tombent ici comme un soufflet sorti trop tôt du four. Les dialogues manquent d'écriture et aucun artiste présent, à part peut-être le duo de comiques, n'est vraiment convainquant. Jean-Marie Poiré signe donc une œuvre insignifiante qui fait regretter l'époque où il enchaînait les succès au cinéma...

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