Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


mercredi 24 février 2016

Malice in Wonderland de Simon Fellows (2010)



Fuyant le confort d'une voiture de luxe et poursuivie par deux hommes en costard-cravate, une jeune femme percute l'avant d'un taxi noir conduit par un homme nommé Whithey. Américaine en voyage à Londres, elle a perdu la mémoire et ne se souviens donc pas de son nom ni de ce à quoi elle tentait d'échapper. Whithey, qui doit récupérer un cadeau pour le parrain de la pègre londonnienne qui vient de sortir de prison, n'a pas vraiment le temps de s'occuper de la belle amnésique mais l'embarque malgré tout à bord de son véhicule. Après l'avoir abandonné près d'un arrêt de bus, le chauffeur de taxi part vaquer à ses occupations tandis que la jeune femme attend un bus qui ne viendra jamais.
C'est le début d'une aventure nocturne pour une jolie poupée perdue au beau milieu d'un monde peuplé de geeks étranges et pas toujours bien intentionnés...

Réalisé par Simon Fellows, Malice in Wonderland est une œuvre plus ou moins inspirée par le célèbre roman de Lewis Carroll, Alice au Pays des Merveilles. A sa sortie en 2010, le film est massacré par la critique et n'obtient pas plus de 10% de note positive sur le célèbre site Rotten Tomatoes, faisant ainsi du film de Simon Fellows une œuvre estampillée "Pourrie". Pourtant, loin d'avoir envie de faire la promo d'un film qui joue dans la même cour que l'excellent After Hours de Martin Scorsese, j'avoue avoir beaucoup aimé Malice in Wonderland.

Certainement pas à cause de l'insipide interprétation de l'actrice Maggie Grace découverte quelques années auparavant dans le très efficace premier volet de la trilogie Taken, mais plutôt pour le visuel et l'aspect délirant de quelques-uns de ses personnages qui, eux, rappellent parfois, et dans une moindre mesure tout de même, certaines œuvre de Terry Gilliam. Si ce n'était par un début brouillon, noyé sous un déluge de dialogues aussi clairs qu'une ruelle plongée dans une nuit sans Lune, le film aurait pu devenir culte. Pas assez trash, ou irrévérencieux, plutôt timide en terme d'interprétation (toujours Maggie Grace), le film se débarrasse finalement peu à peu de cette chape de plomb étouffante qui gangrène le scénario et se permet même d'offrir un minuscule moment d'émotion vers la fin lorsqu'enfin, on apprend le pourquoi, du comment.

Malice in Wonderland se veut délirant, et il l'est. Et même si les quelques flashs qui émaillent la conscience de l'héroïne, tentant ainsi d'apporter quelques éclaircissement concernant sa fuite en avant, on finit par s'en ficher royalement, préférant nous concentrer sur la cavale des faux amoureux aux prises avec un parrain pas très sérieux et de ses sbires aux gueules incroyables. Le film de Simon Fellows n'est peut-être pas un chef-d’œuvre et n'obtiendra sans doute jamais le statut de film culte, mais il ne méritait sans doute pas les griefs que certains ont fait peser sur lui. A voir, ne serait-ce que pour confirmer s'il le fallait, que le film de Martin Scorsese demeure LA référence du genre...


1 commentaire:

  1. After Hour, c'est vrai : un grand moment, que j'ai adoré (vu à l'époque où il y avait encore un cinéclub hebdomadaire sur France 3). Je me laisserais donc bien tenter par Malice in Wonderland, que je ne connaissais pas mais dont le titre m'amuse.

    RépondreSupprimer

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...