Maintenant que le Comte
Godefroy de Montmirail est parvenu a éviter la mort du Duc de
Pouille quelques instants avant le drame il va pouvoir enfin épouser
Frénégonde, la fille de ce dernier. Malheureusement pour lui,
Jacquouille, en ayant dérobé les bijoux du Duc et en les ayant
dissimulé dans la cache secrète d'une église avant de les récupéré
dans le vingtième siècle, a empêché que les couloirs du temps ne
se referment. De plus, c'est son petit-petit-petit-petit-fillot qui
s'est retrouvé projeté neuf cent ans plus tôt à sa place lors du
voyage du retour. Le Duc de Pouille se meurt. Jacquard est rattrapé
par l'inquisition et risque d'être exécuté sur la place publique.
Jacquouille, lui, se trouve toujours en compagnie de sa nouvelle
amie, la clocharde Ginette, quand au mariage entre Godefroy et
Frénégonde, il ne peut avoir lieu tant que les bijoux n'auront pas
retrouvé leur place originelle. C'est ainsi que le Comte retourne
voir le magicien Eusebius, celui-là même qui lui donna la potion
magique, afin de retourner une fois de plus dans le futur afin de
récupérer le biens du Duc de Pouille...
C'est ainsi que débute
donc ce second volet des aventures de Godefroy et de son fidèle
écuyer Jacquouille. On retrouve les mêmes acteurs que dans le
premier volet, certains rôles ayant disparu, Isabelle Nanti et
d'autres ne font plus partie du casting. On aurait peut-être aimé
voir s'étoffer certains rôles comme celui du Docteur Bovin campé
par la savoureux Didier Bénureau. Maire-Anne Chazel, Christian
Bujeau et bien évidemment Jean Réno et Christian Clavier font
toujours partie du casting, accompagnés cette fois-ci par Claire
Nadeau, Philippe Nahon ou encore Jacques François. Clavier campe non
seulement les rôles de Jacquard et de Jacquouille mais aussi,
désormais, celui de Prosper le purineur. Un nouveau personnage qui
aurait mérité d'avoir une plus grande place. Le cinéaste n'a pas
oublié l'excellente (mais trop courte) apparition de Jacques
François dans Le Père Noël est une Ordure, et lui confie le
rôle du mari de Gisèle, interprétée par l'excellente Sylvie Joly.
A ce propos, offrir le rôle de Frénégonde/Béatrice à cette
immense humoriste aurait sans doute été plus judicieux que de le
donner à Muriel Robin, elle aussi très bonne humoriste mais qui ici
a bien du mal à nous faire oublier la fameuse Frénégonde
interprétée par l'exceptionelle Valérie Lemercier.
Cette dernière
d'ailleurs explique son refus de tourner la suite en raison du
scénario qu'elle jugeait faible en comparaison de celui du premier
épisode. Et comme elle le précisait à juste valeur, il est vrai
que Les Visiteurs 2 : Les Couloir du Temps est moins bon.
Le rythme y est bien présent et les gags s'enchaînent pourtant très
bien. Cependant, ils demeurent plus faibles qu'auparavant. Plus
lourds et moins drôles, il accusent le coup. Et l'absence de Valérie
Lemercier est un vrai problème. Elle qui interprétait
merveilleusement bien les rôles de Frénégonde et surtout celui de
Béatrice n'et plus là, donc, et c'est Muriel Robin qui doit relever
le défis. Sauf que l'humoriste galère, surjoue et manque de
naturel. Elle n'est pas mauvaise, non, disons simplement que son jeu
et incomparable à celui de Valérie Lemercier.
Pour le reste, on
retrouve les mêmes ingrédients. Si certains fonctionnent bien
ensemble (le choc des cultures et des époques) d'autres tournent un
peu en rond (des gags qui ressemblent parfois un peu trop à ceux du
premier épisode et un Christian Clavier qui en fait parfois un peu
trop). Les Visiteurs 2 : Les Couloir du Temps demeure
pourtant une bonne comédie, très bonne même, et à laquelle
Jean-Marie fit l'erreur de donner une (fausse) suite, ou plutôt un
remake à l'américaine qu'il tourna lui-même avec toujours dans les
rôles principaux Jean Réno et Christian Clavier, entourés cette
fois-ci d'acteurs et actrices anglo-saxons. Le film fut un bide à
tel point que le film faillit cauer la faillite la société de
production française Gaumont...
entre nous, Clavier en a toujours trop fait! c'est pour moi l'acteur français le plus insupportable ayant existé, et de loin. ses cabotinages de crécelle me filent de l'urticaire... "une heure de tranquillité" qui se trouve être un des derniers films où il figure, est un véritable cauchemar que j'ai dû arrêter au bout de 20mn pour raison de santé.
RépondreSupprimerEffectivement, Clavier en fait trop. Le dernier Patrice Leconte est mauvais et remplie jusqu'à la gueule de gags éculés. Une grosse déception...
Supprimer