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dimanche 28 juin 2015

Kristy de Olly Blackburn (2014)



Alors qu'elle devait passer Thankgiving avec l'une de ses camarades, Justine se retrouve seule à passer les fêtes au campus avec pour seul compagnon le gardien Wayne. Mais alors qu'elle sort s'acheter de la glace dans une station-service, elle est accostée par une étrange jeune femme. Plus tard, une voiture lui barre la route mai Justine parvient à prendre la fuite et à retourner au campus. Là elle raconte à Wayne sa mésaventure avant de retourner dans sa chambre. La nuit devient de plus en plus opaque et dehors, il pleut. Contre toute attente, la fille bizarre qu'elle a croisé plus tôt dans la soirée débarque accompagnée de trois hommes masqués et encapuchonnés. Justine va dès lors être la proie de ce groupe d'adolescents venus jusqu'ici pour tuer celle qu'il nomment désormais Kristy...

"Kristy : prénom féminin d'origine latine. Kristy signifie « disciple du Christ ». Vous tuez Kristy, vous tuez Dieu..."

Pour que le (jeune) public comprenne bien les tenants et les aboutissants de ce film signé Olly Blackburn, le cinéaste nous impose une intro foireuse lors de laquelle on assiste aux méfaits de quatre personnages diaboliques. En voix-off, on en apprend un peu plus sur leurs actes, lesquels remontent visiblement à un certain temps. Ça sent le bousin ! Durant un bon quart d'heure on nous inflige le quotidien d'une adolescente qui paraît incertaine quand aux sentiments qu'elle éprouve pour son petit ami. Lequel va disparaître bientôt pour rejoindre sa famille. Justine est plutôt sportive, on l'aura compris. Elle aime plonger dans l'immense bassin de la piscine du campus, s'entraîner à un ersatz de base-ball dans les couloir vides de l'établissement, tout ça sur fond de musique pré-pubère du plus mauvais goût. Il fait chaud, le soleil brille, bref, tout va bien. Sauf pour nous qui devons nous coltiner ce passage navrant qui n'augure rien de positif pour la suite.

"Beaux cheveux, belle bagnole"

Il n'en faut pas plus pour que de jeunes adultes en mal d'identité penchent pour le meurtre en série avec comme toile de fond l'élimination pure et simple de tout ce qu'ils exècrent. Oui, Justine est jolie. Et oui, la voiture que lui prête sa camarade est belle. Forcément, la jeune femme fait des envieux. Le film, dès lors, change de ton. Terminée la douce caresse du soleil. Maintenant il fait nuit, et un épais brouillard annonce les pluies à venir. Le cadre change totalement et ce qui ressemblait jusqu'à maintenant à un sous-produit issu d'une source d'inspiration proche de la série Berverly Hills ou autre joyeuseté du même genre va nous faire radicalement changer d'opinion. D'où sortent donc ces être qui ressemblent à peu de chose près à des vampires avides de sang, ça, on ne le saura pas. Ce qui est par contre appréciable ici et que d'autres cinéastes ont tendance à oublier, c'est la crédibilité des actions entreprises par l 'héroïne et qui, à chaque fois, lui permet d'échapper à ses poursuivants. Oui, bon, on pourra émettre un jugement négatif lors du saut du toit du campus, mai pour le reste, avouons tout de même que le scénario tient bien la route.

"Aucune loi ni aucun Dieu ne pourront les protéger"

A moins que la vivacité d'esprit de Justine l'aide à mettre un terme au cauchemar qui entoure sa nuit. Si seulement il n'y avait pas eu ce premier quart-d'heure totalement aux antipodes de la suite, le film aurait presque mérité cinq étoiles dans le registre du thriller d'épouvante. Et pourtant... oui, pourtant, ces quinze premières minutes donnent tout leur sens aux événements qui vont leur succéder. Pourquoi nous montrer Justine s'entraîner au base-ball, pourquoi assistons-nous à son plongeons dans la piscine. Pourquoi nous la montrer hésitante lorsqu'il s'agit d'exprimer ses sentiments devant un petit ami fou amoureux ? Les réponses seront éludées durant la dernière demi-heure. Kristy est, dans le genre, une belle réussite qui maintient un suspens haletant de bout en bout. Et même si quelques détails en feront tiquer certains, l’œuvre de Olly Blackburn, que l'actrice Halley Bennett porte entièrement sur ses épaules vaut assurément le coup d’œil...

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