Quatre jeunes amis qui
n'ont rien de mieux à faire pénètrent une demeure afin d'y dérober
des cassettes à bande magnétique renfermant de curieuses vidéos.
Alors qu'ils fouillent les lieux, ils se retrouvent à l'étage nez à
nez avec le propriétaire des lieux, mort assis dans son fauteuil.
Dans la pièce, une dizaines d'écrans télévisés sont allumés. Au
dessus d'eux, un magnétoscope diffuse une bande arrivée en fin de
bobine.
L'un des quatre jeunes
gens ordonne à l'un de ses amis de rester dans la pièce afin de
rechercher une cassette bien précise pendant que les autre
fouilleront le reste de la maison.
Obéissant à son violent
camarade, le jeune homme glisse l'une des cassettes trônant parmi
les dizaines qui traînent au sol et assiste à un spectacle
étonnant. Lorsque le petit film auquel il assiste se termine, l'un
de ses amis débarque dans la pièce et constate que son compagnon a
disparu...
Partant d'un principe qui
aujourd'hui devient franchement redondant, V/H/S propose, plus qu'un
film, une succession de petits courts-métrages finalement assez
efficace. On y croise une vampe assoiffée de sang, une machination
orchestrée par un couple de lesbiennes, un tueur en série spectral,
et même une maison renfermant un poltergeist monstrueusement plus
inquiétant que celui du film éponyme de Tobe Hooper.
Au début, on a un peu
peur du résultat. La caméra bouge dans tous les sens, les yeux
picotent un peu et la migraine commence à s'installer. Sans compter
l'interprétation tout juste acceptable des acteurs. Puis, au fil
de(s) l'intrigue(s) l'intérêt se fait plus présent. Il faut avouer
que les différentes sections font preuve d'une nervosité qui
donnent envie d'en savoir plus sur le contenu des vidéos.
Contrairement à une foule de « Found-Footage », ici il
n'est nul besoin d'attendre les trois-quart de l’œuvre pour
assister à une scène d'horreur, celles de ce V/H/S étant
d'ailleurs particulièrement réussies...
Une bonne petite surprise
qui tiendra vos compagnons de beuverie éveillés durant plus d'une
heure trente...
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