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dimanche 27 octobre 2013

Malavita de Luc Besson (2013)



Giovanni Manzoni est un ancien membre de la mafia italienne basée à New-york. Parce qu'il a trahi sa "famille", il est condamné à mort par Vinnie Caprese, un ancien membre de cette "famille". Giovanni a changé d'identité. Tout comme sa femme et leurs deux enfants. C'est maintenant sous celles de Fred Blake, de son épouse Maggie, de leur fille Belle et de leur fils Warren qu'ils quittent déménagent une fois de plus de leur terre d'accueil, poursuivis par Jon Freda, homme à la solde de Vinnie Caprese qui a commandité le meurtre de Fred et de toute sa famille.

Réfugiés en France, les Blake ont précipitamment quitté le sud du pays pour venir se cacher dans une petite bourgade normande, Cholong-sur-Avre. Les Blake essaient avec beaucoup de difficultés de s'intégrer malgré les différences notables qui distinguent cette famille des villageois pétris de fausses convictions sur ses origines américaines. Malgré le calme apparent qui règne dans cet agréable ménage, les Blake n'aiment pas vraiment que l'on se moque d'eux. Ni qu'on les coupe dans leur élan. Et encore moins qu'on les contredise. Un caissier se moque des habitudes culinaires des américains ? Sa supérette disparaît dans l'explosion d'une bouteille de gaz orchestrée par Maggie. L'unique plombier de Cholong-sur-Avre essaie d'escroquer Fred ? Il termine allongé sur un lit d'hopital les deux jambes brisées à coups de batte de base-ball et de marteau. Warren est passé à tabac dans l'enceinte du collège ? Il invente un réseau qui fait tomber ses bourreaux dans un piège lui permettant de se venger. La très jolie Belle tombe dans un traquenard organisé par quatre adolescents ? Elle fracasse une raquette de tennis sur le crâne de leur chef.

L'intégration est difficile mais pas insurmontable. Malheureusement pour les Blake, des événements vont permettre à leur pire ennemi de remonter leurs traces et ce, malgré la présence amicale et protectrice de Robert Stansfield, un agne tdu FBI, et de deux de ses hommes Di Cicco et Caputo...

Dernier film en date du cinéaste français Luc Besson, Malavita (du nom du chien des Blake) est majoritairement interprété par des actrices et acteurs américains. Si dans un premier temps on aurait aimé voir des acteurs français bien connu pour interpréter ces normands piètrement mis en valeur. Mais finalement, et puisque l'excellent duo formé par Robert de Niro et Michelle Pfeifer dévore littéralement l'écran, on oublie très vite ce détail pour nous plonger au cœur d'un récit tragico-humoristique qui joue beaucoup sur l'image que peuvent avoir les américains sur le comportement des français. Thème mis au goût du jour à travers non pas l'attitude des habitants de Cholong-sur-Avre mais des citations bien connues par chez nous et qu'ils délivrent assez régulièrement à nos quatre américains alors éberlués.

Derrière le visage creusé de l'agent du FBI se cache l'attachant Tommy Lee Jones. Aussi peu sensible qu'attaché à la bienveillance de ceux qu'il doit protéger, il contrebalance l'agitation de De Niro par un calme olympien. Diana Agron, John D'Leo, Jimy Palumbo, Domenick Lombardozzi, Jon Freda et la foule d'acteurs qui assurent le casting de Malavita campent à la perfection le rôle qui est confié à chacun d'entre eux. Le film baigne durant plus d'une heure dans une ambiance humoristique à peine voilé par un suspens bien trop discret pour créer la moindre tension. On se fiche presque risques qu'encourent les membre de la famille Blake tant on s'amuse des péripéties qu'il connaissent. Par contre, la dernière demi-heure crée une tension palpable qui élimine tout l'aspect comique qui précède. C'est presque d'un film dans le film qu'il s'agit ici. On hésite presque à se dire que le film aurait gagné en force s'il avait été dès le départ, et jusqu'à sa conclusion, dans une optique de thriller au suspens tangible.

Concernant les clichés qui émaillent le film, on ne peut évidemment les reprocher à Luc Besson, français lui-même, et qui joue le jeu en jetant en pâture à ses compatriotes tout un tas de lieux communs. Alors bien sûr, nos chers voisins sont montrés ici sous leur jour le moins glorieux. Ils sont aussi sexy qu'une tranche de jambon, sont boutonneux et cérébralement gratinés. Mais tout ceci n'étant pas bien grave, contentons nous de passer l'agréable moment que promet cette œuvre adaptée du roman éponyme de Tonino Benacquista...

1 commentaire:

  1. Il a été assez vilipendé par la presse en général le dernier Besson ! {C'est le fait qu'il soit en partie produit par Scorsese qui m'a fait sauter le pas !}

    Je viens de me le procurer en blu-ray, on verra bien...

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