C'est
l'hiver et dehors, il fait moins de vingt degrés en dessous de zéro.
Léa Lobligeois vit à Paris en compagnie de son neveu Alfred Puc,
percepteur. Alors qu'elle s'apprête à partir pour Clermont-Ferrand
avec deux déménageurs afin de récupérer de vieux meubles dont
elle est la propriétaire, Alfred lui conseille de rester à cause du
froid intense qu'il fait dehors. Ne voulant rien savoir, la vieille
femme décide de partir dès le lendemain matin. Lorsqu'elle
s'apprête à quitter l'appartement, elle tombe sur Alfred qui s'est
assoupi alors qu'il a travaillé sur des documents toute une partie de
la nuit. Le percepteur a beau insister, Léa part dans un camion de
déménagement avec à ses cotés les deux déménageurs. Le voyage
se déroule pour le mieux même si dans la cabine il fait
terriblement froid. Léa ne cesse de tousser. Une fois arrivés à
Clermont-Ferrand, les deux hommes chargent le camion et reprennent la
route, toujours accompagnés de Léa.
Mais
sur la route du retour, la vieille femme fait un arrêt cardiaque et
meurt. Ne sachant que faire du corps, les déménageurs l'enferment
dans l'armoire qu'ils ont embarquée. De retour à Paris, ils
abandonnent un instant le camion au bas de l'immeuble où vit la
vieille femme et son neveu et montent prévenir ce dernier du décès
de Léa. Abasourdi, Alfred se précipité au rez de chaussée,
accompagné des deux hommes, mais durant leur absence, le camion à
été volé par une bande de voyous qui a profité de leur absence
pour prendre la poudre d'escampette afin de revendre leur tribu à un
receleur.
Dès
lors, Alfred n'a plus qu'un but : Remettre la main sur l'armoire
et sur Léa qui y est enfermée...
L'Armoire
Volante
est le premier long-métrage de Carlo Rim (réalisateur d'une dizaine
de films seulement entre 1948 et 1976). Derrière ce titre un brin
poétique se cache une œuvre qui détonne dans le cinéma de
l'époque puisqu'elle touche à un aspect de la comédie que l'on n'a
alors pas l'habitude de voir : l'humour noir.
En
effet, le film mélange avec subtilité et onirisme, la comédie et
la tragédie. Fernandel y est stupéfiant et très différent de
celui que l'on a l'habitude de voir. Plus posé, moins exubérant, il
joue la carte de la modestie avec un savoir-faire impressionnant. Le
premier quart d'heure du film est par ailleurs tout à fait
saisissant. Se posant comme un percepteur assez sinistre, vêtu de
noir, le ton de la voix presque imperceptible, et frôlant les murs,
il dégage alors une très forte impression de solitude. Pourtant,
passé cette première mise en bouche, et même si le reste de
l’œuvre parvient à maintenir un intérêt certain, une petite
baisse de régime est à noter sur le reste du film. Ce qui pousse
véritablement vouloir visualiser le film jusqu'à la fin est cette
folie et cet onirisme qui parsèment L'Armoire
Volante
de bout en bout. On n'est jamais au bout de nos surprises malgré la
redondance de certaines scènes.
Le
film possède parfois une magie dans l'image qui le confine à la
poésie et au rêve. Comme la superbe danse
des
déménageurs qui montent les étages menant jusqu'à l'appartement
d'Alfred avec, chacun sur le dos, une armoire. Un ballet majestueux
qui se clôt sur le dit appartement, envahit d'armoires à glace, le
transformant ainsi en palais des glaces presque visuellement
vertigineux.
Certaines
scènes apparaissent logiques, quand d'autres se révèlent
surréalistes. L'aura quelque peu fantastique que dégage le film
gagnera fort heureusement en crédibilité lors de la conclusion.
L'Armoire
Volante
est donc un excellent film qui lorgne du côté de l'humour anglais
avec en plus, tout le savoir-faire de Fernandel...
bonjour Laurent, je m amuse à faire un fanzine gratuit en ligne et pour mon prochain n° spécial 80 j aimerais bien utiliser 2 ou 3 de tes chroniques.Cela serait il possible ? bien entendu ton blog et ton nom seront mentionné.
RépondreSupprimeren attente de ta réponse.
chris
Pas de soucis, tu peux te servir ;)
RépondreSupprimercool, merci Laurent, je te tiens au couran de l avancé du travail.
RépondreSupprimerchris
Tiens, si tu pouvais d'ailleurs me donner le lien de ton fanzine ce serait sympa.
RépondreSupprimerbien sûr !
RépondreSupprimerhttp://steadyleblog.blogspot.fr/2013/02/le-steadyzine-2-enfin.html
tu me dira ce que t en penses.
Plus j'y pense, et plus je me dis que l'idée de créer une version papier de ton fanzine serait une riche idée. Mad Movies, avant d'être le plus grand magazine français consacré au fantastique, était lui aussi un fanzine. Mais bon, comme c'est ton bébé, c'est toi qui décide de l'avenir de ton fanzine. En tout cas, si un jour l'idée te passe par la tête d'en faire une version papier, je te propose d'y participer en écrivant des articles spécialement pour le fanzine. A toi de voir.
Supprimermerci de ton accueil, mais pour "l instant" je vais le laisser en virtuel.Une version papier me forcerait à décliner les pages en noir et blanc (suivant les couleurs ça passe moins bien) puis commencer des allers-retours à la poste etc etc...
RépondreSupprimerLà, chacun est libre de le télécharger et de se l imprimer (couleur ou N&B).
Mais bon on ne sait jamais, par la suite si.....
en tout cas j'accepte ta proposition de participer aux autres, tu es le bienvenu.
chris
salut Laurent
RépondreSupprimerpour le fanzine donne moi une photo d un film ou une affiche qui te caracterise stp
merci
le zine est bientot terminé
ouf !!
salut laurent
RépondreSupprimerci joint le lien vers le Steadyzine 3 et encore un grand merci pour ta participation .
http://issuu.com/steadyzine/docs/steadyzine3