Dix
minutes seulement que ce..."film" à débuté que m'a
démangée l'envie d'en parler.
Non pas pour en vanter les mérites car il me faudrait faire preuve d'une solide tolérance pour y entrevoir un semblant de qualité tant l'accumulation de fausses notes en font un objet absolument indigeste. L'interprétation tout d'abord qui tenterait à prouver que la présence d'acteurs et d'actrices de renom ne suffisent pas à faire d'un film un classique instantané. Lauren Bacall, Jean-Pierre Kalfon et Alain Delon. Mais aussi, surtout et malheureusement Karl Zero et Arielle Dombasle. Si les premiers n'ont d'autre choix que de suivre la direction d'un écrivain qui se voulait cinéaste, on reprochera l'ambition d'un Karl Zero qui n'a de talent que dans ce qu'il sait faire: Animer des émissions de télé et de radio. Il faut l'entendre parler aussi haut qu'un mal-entendant et déblatérer des dialogues dont l'ineptie n'a d'égal que la grotesque interprétation d'Arielle Dombasle qui, je le souligne, est dans la vie la partenaire de Bernard-Henri Lévy. Ce qui explique sans doute sa présence au générique. Elle a le malheur de jouer "faux" sur un texte qui sonne "faux". Avec toutefois assez de suffisance et de prétention pour faire rire aux éclats le plus sérieux d'entre nous. Et la voir se foutre à poil à sa fenêtre avec autant de plaisir que si elle passait une visite médicale n'a rien de très excitant. D'ailleurs Levy semble croire que les quelques scènes de nu dont il nourri son sujet suffisent à maintenir l'attention du spectateur.
Non pas pour en vanter les mérites car il me faudrait faire preuve d'une solide tolérance pour y entrevoir un semblant de qualité tant l'accumulation de fausses notes en font un objet absolument indigeste. L'interprétation tout d'abord qui tenterait à prouver que la présence d'acteurs et d'actrices de renom ne suffisent pas à faire d'un film un classique instantané. Lauren Bacall, Jean-Pierre Kalfon et Alain Delon. Mais aussi, surtout et malheureusement Karl Zero et Arielle Dombasle. Si les premiers n'ont d'autre choix que de suivre la direction d'un écrivain qui se voulait cinéaste, on reprochera l'ambition d'un Karl Zero qui n'a de talent que dans ce qu'il sait faire: Animer des émissions de télé et de radio. Il faut l'entendre parler aussi haut qu'un mal-entendant et déblatérer des dialogues dont l'ineptie n'a d'égal que la grotesque interprétation d'Arielle Dombasle qui, je le souligne, est dans la vie la partenaire de Bernard-Henri Lévy. Ce qui explique sans doute sa présence au générique. Elle a le malheur de jouer "faux" sur un texte qui sonne "faux". Avec toutefois assez de suffisance et de prétention pour faire rire aux éclats le plus sérieux d'entre nous. Et la voir se foutre à poil à sa fenêtre avec autant de plaisir que si elle passait une visite médicale n'a rien de très excitant. D'ailleurs Levy semble croire que les quelques scènes de nu dont il nourri son sujet suffisent à maintenir l'attention du spectateur.
On
excusera malgré tout à Zero et Dombasle leur peu d'expérience
cinématographique. Ce qui n'est pas le cas d'un Delon rarement vu
aussi mauvais au cinéma. Sorti de ses innombrable rôles de flics,
il semble incapable de montrer à l'écran la moindre capacité à
émouvoir au travers d'une psychologie de bazar. Ne lui reste plus
qu'à saisir l'arme salvatrice qu'il pointera sur sa tampe droite
afin de nous délivrer du mal que son jeu nous inflige. Il n'y croit
pas? Qu'il se rassure,nous non plus. Bacall quand à elle n'est là
que pour enrichir le casting de son nom. Kalfon est peut-être malgré
tout le seul dont on regrette la présence. Les situations qui le
mettent en présence des autres intervenants sont peut-être les
seules auxquelles nous pourrions montrer un minimum d'intérêt.
Le rythme du film est celui d'un épisode de Derrick. Mou, attentiste, sans saveur, lénifiant, soporifique. Je dois être stupide pour ne pas avoir saisi où a voulu en venir Levy. Peut-être même mon cerveau aurait-il décidé de se mettre sur "off" afin de ne pas avoir à ingurgiter tant d'incohérences? Toujours est-il qu'il m'a fallut une sacrée dose de courage pour tenir durant presque deux heures (!!!). Combien de fois ai-je failli mettre un terme à l'enivrant désir de couper le son, l'image et carrément le lecteur pour me ressourcer devant une œuvre offerte par un Lynch, un Tarkovsky ou bien encore un Truffaut bien de chez nous? Autant le cinéma italien a su faire preuve d'une médiocrité sans nom en adaptant à sa manière de grands classiques de l'anticipation il y a presque trente ans au travers d'improbables productions fantastiques, autant Levy a persisté dans sa pitoyable volonté de nous offrir un scénario original, n'ayant alors même pas l'excuse de s'être inspiré d'une œuvre au départ terriblement fragile. Face à Levy, Pecas et Mocky sont des génies. A coté de Dombasle, Alice Sapritch aurait été de son vivant l'une des dix plus grandes actrices française. Quand à Zero, il ferait passer l'inénarrable Bernard Menez pour un Depardieu puissance mille.
Le montage est une véritable catastrophe. Pour les plus sceptiques, dix minutes de projections suffiront pour les en convaincre. L'un des objets qui confortent le film dans le grotesque est très certainement la bande-son du pourtant génial Maurice Jarre et qui tranche odieusement avec ce qui nous est proposé. La musique en effet fleure parfois la romance devant un parterre de pantins désarticulés que l'on n'oserait pas s'offrir, même par masochisme.
Mdr... Quelle étrange idée que d'avoir visionné ce film. J'en ai tellement entendu parler en mal que je l'avais complètement zappé. Mais te lire dans ce style acide qui te va si bien est au moins le point positif que l'on peut tirer de ton visionnage de ce film... :-)
RépondreSupprimerUn film a la hauteur du personnage de BHL, pédant, prétentieux et grotesque. Qu'est venu donc faire Alain Delon dans cette galère ?
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