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samedi 9 novembre 2019

The War of the Worlds de Craig Viveiros (2019) - ★★★★☆☆☆☆☆☆



Faisant directement suite à l'article précédent consacré à la série télévisée La Guerre des Mondes de Howard Overman sortie cette année, celui-ci est consacré à The War of the Worlds de Craig Viveiros qui comme la première est une adaptation télévisée en plusieurs épisodes (ici, trois au lieu des huit de la première série produite par la chaîne française par Canal +). Comme je l'évoquais dans l'article précédent, La Guerre des Mondes avait pour elle des dialogues, une caractérisation des personnages et une interprétation d'excellente facture, mais aussi contre elle, une évolution un peu trop lente du sujet tournant autour des extraterrestres qui nous étaient dévoilés alors sous l'apparence de chiens mi-mécaniques, mi-organiques ''volés'' à l'un des excellents épisodes de la série Black Mirror. Tout comme dans le roman éponyme de H.G. Wells, le récit débute par la découverte par un astronome d 'étranges activités à la surface de la planète Mars. Des éruptions volcaniques annoncées comme telles mais qui en réalité cachent une invasion à venir de notre planète par une race d'extraterrestres particulièrement hostiles...

L'un des aspects les plus remarquables de cette mini-série en trois épisodes demeure dans le soin avec lequel Craig Viveiros s'attache à demeurer fidèle à une très grande partie de l'ouvrage de H.G Wells. Alors que La Guerre des Mondes de Howard Overman prenait d'immense libertés avec le roman, The War of the Worlds pousse parfois le mimétisme jusqu'à évoquer certaines des préoccupations chères à l'écrivain. C'est ainsi donc que sont notamment évoqués les ravages du colonialisme, ici retranscrits à travers l'invasion d'extraterrestres belliqueux mais également à travers les propos de l'un des principaux personnages incarné par l'acteur Rafe Spall. Cependant, et malgré le soin accordé par son auteur à être au plus proche du roman, la série de Craig Viveiros souffre de tares absolument rédhibitoires qui ne permettent jamais vraiment à sa mini-série de décoller.

Au départ très prometteur, The War of the Worlds distille des éléments qui vont à l'encontre de ce que l'on est en droit d'attendre en 2019 même si la série situe son action à la toute fin du dix-neuvième siècle de notre ère. Si les interprètes font ce qu'ils peuvent pour rendre leur personnage respectif attachant, l’œuvre baigne dans un contexte esthétique parfois si pauvre, qu'il est difficile d'y voir autre chose qu'une vieille série des années quatre-vingt dix dénichée dans les décombres d'une cité ravagée par des guerres successives et seulement mise à jour trente ans plus tard. Comme un épisode de Au delà du Réel : l'Aventure Continue parfois affreusement laid et accompagné par une bande-son terriblement paresseuse. Les effets-spéciaux oscillent entre l'acceptable et le médiocre, un éclairage en bichromie figurant un univers post-apocalyptique d'une envergure à peine digne des pires anthologies de la science-fiction. Ambitieux mais malheureusement jamais vraiment à la hauteur, The War of the Worlds reste cependant la plus fidèle adaptation du roman de H.G.Wells. Dans le combat qui oppose la série de Craig Viveiros de celle de Howard Overman, la seconde sort donc vainqueur malgré certaines faiblesses affichées et même si au fond, il faut lui reconnaître peu de rapports avec le roman d'origine. D'autres spectateurs feront peut-être le choix inverse, préférant la tristesse absolue dans laquelle baigne The War of the Worlds à la redondance scénaristique de La Guerre des Mondes. À chacun de se faire sa propre opinion...

samedi 2 septembre 2017

Le Rituel du 9e Jour de Peter A. Dowling (2016) - ★★★★☆☆☆☆☆☆



Je me rends compte qu'il faut savoir parfois courber l'échine, même devant des œuvres dont on ne garde pas un très bon souvenir. Simplement parce que malgré leurs défauts, elles nous interrogent. Des questions qui devant tant de complexité demeurent sans réponses. Non seulement pour cette raison mais parce qu'il arrive que l'on tombe sur un produit dérivé de beaucoup de longs-métrages qui connurent le succès en leur temps. Des succédanés, des copies, des plagiats sans consistance qui nous font finalement regretter de ne pas être davantage malmenés par des scénarios alambiqués sortis tout droit de l'esprit de scénaristes à l'imaginaire fertile. Le Rituel du 9e Jour, ou Sacrifice fait partie de ces produits formatés, lisses, ne prenant aucun risque scénaristique et où l'ennui s'infiltre très rapidement. Un (télé)film horrifique qui ne troublera pas le sommeil des plus jeunes, à l'attention des ménagères de cinquante et soixante ans biberonnées aux Feux de l'Amour ou à Plus Belle la Vie, aux détenteurs de pacemakers qui ne voudraient pas voir leur stimulateur cardiaque chaque fois que l'héroïne croise une silhouette dans l'un des couloirs de l’hôpital où elle travaille.
Elle, c'est Tora Hamilton. Son métier, gynécologue. Elle et son mari Duncan cherchent à avoir un enfant depuis quelques temps mais une fausse couche remet tout en question et le couple décide de quitter les États-Unis pour l’Écosse, dans les îles Shetland où vit le père de Duncan. Tora trouve un emploi à l’hôpital et s'installe avec Duncan dans leur nouvelle demeure. Lorsqu'un jour elle découvre le cadavre d'un cheval dans leur jardin, elle prend la décision de l'enterrer elle-même en s'aidant d'une pelleteuse. En creusant dans la tourbière, elle met à jour le cadavre d'une jeune femme. Le médecin légiste dépêché sur place découvre plus tard que le corps de la jeune femme est recouvert de symboles runiques et que son cœur a été arraché.

Dès lors, Tora s'intéresse de très près à cette affaire, d'autant plus que les autorités policières semblent ne pas porter la moindre attention à ce curieux cas de meurtre que la gynécologue ne peut s'empêcher de croire être lié à un rite de sacrifice. Aidée par le Sergent Dana Tulloch, seule à croire à l'hypothèse de Tora, cette dernière enquête et découvre que l'affaire est sans doute liée à une légende qui court dans la région depuis de très nombreuses années. En enquêtant autour d'elle, Tora prend malheureusement le risque de se mettre en danger. Elle mais également Dana dont les supérieurs ignorent qu'elle aide la gynécologue...

DTV : Direct to Video. Voici donc le sort qui a été accordé à ce Rituel du 9e Jour. Pas de sortie cinéma donc pour cette œuvre signée par Peter A. Dowling dont il s'agit ici du second long-métrage après Stag Night qu'il réalisa en 2009. autant le dire tout de suite, son second film se révèle navrant. Pas le genre de production qui demeure inoubliable. L'actrice Radha Mitchell a beau être totalement impliquée dans le projet (il faut voir comme elle s'époumone à l'annonce de la mort de Dana alors qu'elle ne la connaît que depuis quelques jours seulement),  Le Rituel du 9e Jour ressemble à tellement de productions du genre mais sans jamais en égaler une seule d'entre elles que le film de Peter A. Dowling diffuse un doux et dérangeant parfum d'ennui. A certains moments, l’œuvre évoque le Rosemary's Baby de Roman Polanski ou The Wicker Man de Robin Hardy sans en avoir la moindre des qualités. C'en est même parfois risible, surtout pour le premier cité. On peut cependant supposer que Le Rituel du 9e Jour contentera une certaine partie du public nourrie au téléfilms de l'été diffusés par la chaîne TF1 (au hasard, Dolmen, Zodiaque, La Prophétie d'Avignon ou encore Mystère)...
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