Dernière fournée de
courts-métrages espagnols mettant en scène l'actrice Macarena
Gómez. On termine avec deux histoires qui sur le papier sont
intéressantes mais qui sont déjà beaucoup moins passionnantes une
fois mises en images. Le premier court-métrage s'intitule Trivial
et comme le porte très bien son nom, celui-ci tourne autour d'une
partie de Trivial
Pursuit
que l'on s'attend à voir dégénérer et qui pourtant va se dérouler
dans des conditions plus que raisonnables... Difficile de percevoir
le message qui se cache derrière cet affrontement entre deux couples
dont le premier est interprété par Macarena Gómez et Alejandro
Cano. Macarena et Chico forment ainsi un couple très cultivé qui
afin de s'assurer la victoire au jeu du Trivial
Pursuit
décide d'inviter leurs amis Paloma et Miguel qu'incarnent de leur
côté Cristina Soria et Victor Benjumea. Macarena et Chico évaluent
les faiblesses de leurs adversaires en fonction des métiers qu'ils
exercent. Mais ce que ne sait pas le couple, c'est que Paloma et
Miguel portent sur eux un porte-bonheur qui va leur être d'une très
grande utilité. D'une durée d'un quart-d'heure environ, Trivial
se déroule autour d'une table sur laquelle sont posés un plateau,
un dé, des camemberts accompagnés de portions de couleurs
différentes, ainsi que des cartes sur lesquelles sont inscrites des
questions portant sur divers sujets. Le jeu démarre et rapidement,
Macarena et Chico commencent à engranger les bonnes réponses face à
leurs adversaires qui eux enchaînent les mauvaises. Jusqu'à ce que
ces derniers fassent appel à leur porte-bonheur. Trivial
oppose bons et mauvais perdants. Humbles et orgueilleux. Macarena
finissant ainsi par se décharger sur son époux... Ouais, bon, ben,
on va pas s'emballer car le résultat à l'image est très loin
d'atteindre ses objectifs. Alors que l'on s'attend à un véritable
jeu de massacre, le court-métrage de Fran Menchón et Sandra Reina
manque très franchement d'inspiration. Rien que de très banal dans
l'échange entre les quatre protagonistes...
S'agissant
de Solo Hay Una
de MikJ. López, après les décors léchés et très proprets de
Trivial
ce nouveau récit nous plonge en plein futur dystopico-fantastique
dans lequel une grande partie de l'humanité à été décimée par
un virus transformant les victimes en zombies. Comme ma compagne et
moi l'avons rapidement évoqué, le court d'une quinzaine de minutes
peut être vu comme un The Walking Dead
du pauvre. Ce qui, par définition, maintient l'idée selon laquelle
l'on retrouve le même concept sans que l’œuvre de MikJ. López
n'atteigne jamais vraiment le même degré de qualité. S'agissant de
la plus-value en terme d'originalité, là encore c'est la
déconvenue ! Macarena Gómez incarne Noelia, une veuve qui
dans un monde dévasté tente de survivre en se protégeant des
assauts d'une horde de morts-vivants qui tournent autour de sa
maison. Un jour, la jeune femme vient en aide à un homme attaqué
par l'une des créatures qui errent dans les parages. Sauvé de
justesse, Óscar (Octavi Pujades) se retrouve pourtant assommé par
Noelia qui l'emporte chez elle et l'attache dans l'une des pièces de
sa demeure. Jouant sur une certaine ambiguïté,
MikJ.
López laisse entendre durant un court instant que la survivante
serait contrainte de pratiquer le cannibalisme pour survivre....
avant que la vérité, cruelle et pourtant facile à deviner, ne
vienne donner un sens à la barbarie dont l'héroïne se rend
coupable: l'on comprend que Noelia est la mère d'un jeune garçon
qu'elle garde enfermé et qu'elle nourrit en démembrant Óscar !
La séquence révélant ce fait est moins saisissante qu'il n'y
paraît. Du moins s'agissant de la découverte d'un enfant zombifié
dont on ne pouvait jusque là soupçonner l'existence. En effet, The
Walking Dead
ayant déjà traité de ce sujet lors de la seconde saison à
travers le personnage de Sophia, la fille de Carol, l'impact est ici
forcément amoindri. Comme le sont également tous les aspects de ce
court-métrage vite expédié dont rien de véritablement innovant ne
ressort malheureusement...
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