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dimanche 14 décembre 2025

Trivial de Fran Menchón et Sandra Reina (2018) - ★★★★★★☆☆☆☆ & Solo Hay Una de MikJ. López (2024) - ★★★★★★☆☆☆☆

 


 

Dernière fournée de courts-métrages espagnols mettant en scène l'actrice Macarena Gómez. On termine avec deux histoires qui sur le papier sont intéressantes mais qui sont déjà beaucoup moins passionnantes une fois mises en images. Le premier court-métrage s'intitule Trivial et comme le porte très bien son nom, celui-ci tourne autour d'une partie de Trivial Pursuit que l'on s'attend à voir dégénérer et qui pourtant va se dérouler dans des conditions plus que raisonnables... Difficile de percevoir le message qui se cache derrière cet affrontement entre deux couples dont le premier est interprété par Macarena Gómez et Alejandro Cano. Macarena et Chico forment ainsi un couple très cultivé qui afin de s'assurer la victoire au jeu du Trivial Pursuit décide d'inviter leurs amis Paloma et Miguel qu'incarnent de leur côté Cristina Soria et Victor Benjumea. Macarena et Chico évaluent les faiblesses de leurs adversaires en fonction des métiers qu'ils exercent. Mais ce que ne sait pas le couple, c'est que Paloma et Miguel portent sur eux un porte-bonheur qui va leur être d'une très grande utilité. D'une durée d'un quart-d'heure environ, Trivial se déroule autour d'une table sur laquelle sont posés un plateau, un dé, des camemberts accompagnés de portions de couleurs différentes, ainsi que des cartes sur lesquelles sont inscrites des questions portant sur divers sujets. Le jeu démarre et rapidement, Macarena et Chico commencent à engranger les bonnes réponses face à leurs adversaires qui eux enchaînent les mauvaises. Jusqu'à ce que ces derniers fassent appel à leur porte-bonheur. Trivial oppose bons et mauvais perdants. Humbles et orgueilleux. Macarena finissant ainsi par se décharger sur son époux... Ouais, bon, ben, on va pas s'emballer car le résultat à l'image est très loin d'atteindre ses objectifs. Alors que l'on s'attend à un véritable jeu de massacre, le court-métrage de Fran Menchón et Sandra Reina manque très franchement d'inspiration. Rien que de très banal dans l'échange entre les quatre protagonistes...





S'agissant de Solo Hay Una de MikJ. López, après les décors léchés et très proprets de Trivial ce nouveau récit nous plonge en plein futur dystopico-fantastique dans lequel une grande partie de l'humanité à été décimée par un virus transformant les victimes en zombies. Comme ma compagne et moi l'avons rapidement évoqué, le court d'une quinzaine de minutes peut être vu comme un The Walking Dead du pauvre. Ce qui, par définition, maintient l'idée selon laquelle l'on retrouve le même concept sans que l’œuvre de MikJ. López n'atteigne jamais vraiment le même degré de qualité. S'agissant de la plus-value en terme d'originalité, là encore c'est la déconvenue ! Macarena Gómez incarne Noelia, une veuve qui dans un monde dévasté tente de survivre en se protégeant des assauts d'une horde de morts-vivants qui tournent autour de sa maison. Un jour, la jeune femme vient en aide à un homme attaqué par l'une des créatures qui errent dans les parages. Sauvé de justesse, Óscar (Octavi Pujades) se retrouve pourtant assommé par Noelia qui l'emporte chez elle et l'attache dans l'une des pièces de sa demeure. Jouant sur une certaine ambiguïté, MikJ. López laisse entendre durant un court instant que la survivante serait contrainte de pratiquer le cannibalisme pour survivre.... avant que la vérité, cruelle et pourtant facile à deviner, ne vienne donner un sens à la barbarie dont l'héroïne se rend coupable: l'on comprend que Noelia est la mère d'un jeune garçon qu'elle garde enfermé et qu'elle nourrit en démembrant Óscar ! La séquence révélant ce fait est moins saisissante qu'il n'y paraît. Du moins s'agissant de la découverte d'un enfant zombifié dont on ne pouvait jusque là soupçonner l'existence. En effet, The Walking Dead ayant déjà traité de ce sujet lors de la seconde saison à travers le personnage de Sophia, la fille de Carol, l'impact est ici forcément amoindri. Comme le sont également tous les aspects de ce court-métrage vite expédié dont rien de véritablement innovant ne ressort malheureusement...

 

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