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vendredi 26 décembre 2025

The Long Night de Rich Ragsdale (2022) - ★★★★★☆☆☆☆☆

 


 

Très sincèrement, si The Long Night de Rich Ragsdale n'avait pas tendance à se prendre si promptement au sérieux avec le plus raffiné des scrupules, nous pourrions penser que nous tenons là une parodie de film d'horreur ! Et pourtant non. C'est bien de premier degré dont il s'agit ici. L'expérience fut pour moi assez particulière puisque après avoir bossé toute la nuit et plutôt que d'aller me coucher au sortir d'une douche bien chaude, j'ai choisi l'option de garder l’œil ouvert quatre-vingt dix minutes supplémentaires, tout à fait concerné par cette histoire de couple et de secte. C'est ainsi donc qu'à intervalles réguliers je me suis endormi, ne sachant plus vraiment à quel Saint scénaristique me vouer. Complètement perdu au beau milieu d'une histoire et d'une nuit brumeuse (celles des deux principaux protagonistes) et incapable de me repérer d'un point de vue temporel et parfois géographique. Bref, je décidais de mettre sur le compte du sommeil cette idée persistante que j'avais de The Long Night : que j'avais devant les yeux l'une des pires propositions de film d'horreur et même, de film tout court ! Si je m'étais pas retenu, il y aurait eu du «'Tain » toutes les deux lignes. « 'Tain, que c'est long ». « 'Tain, que c'est nul ». « 'Tain, que c'est ridicule ». « 'Tain, que c'est invraisemblable » ! Et puis, en bon ''professionnel'' qui veut que l'on n'ait rien à lui reprocher et surtout de n'avoir pas vu le long-métrage dans son intégralité, je me suis contraint à une seconde projection. Et croyez-le ou non très chers camarades. Entre la première et la seconde, aucune différence s'agissant de l'impression d'avoir donc effectivement assisté à l'une de ces séances véritablement marquantes. L'histoire ? Grace (Scout Taylor-Compton) et Jack (Nolan Gerard Funk) forment un couple très amoureux, qui après avoir fait un détour chez les parents du second (séquence du script des scénaristes Mark Young et Robert Sheppe que le réalisateur a d'ailleurs choisi d'ignorer) se rendent ensuite là où la jeune femme vivait du temps de son enfance afin d'y retrouver la trace de ses parents biologiques. Force à Grace de vouloir découvrir qui étaient ses véritables géniteurs vu que l'endroit en question est l'un de ces très nombreux trous perdus de l'Amérique profonde qui avant de se définir par l'attitude pas toujours très nette de ses autochtones se détermine tout d'abord par leur très étrange accent ! Arrivés devant une ferme où ils devaient être accueillis par un certain Calvern (enfin, je crois), Grace et Jack s'y introduisent et attendent que leur hôte surgisse....


Mais en lieu et place du maître des lieux, et alors que la nuit et le brouillard viennent de tomber, une dizaine d'individus masqués et attifés de longues robes sombres se plantent devant la baraque en attendant que le couple se jette littéralement dans la gueule du loup ! Pour quelle raison ? On l'apprendra comme on s'en doute au fil d'un récit dont l'accumulation de faits et d'événements incohérents transforme The Long Night en un authentique cas d'école. Si bien que l'on se demande ce qui est passé par la tête des deux scénaristes, du réalisateur ou bien même de l'équipe technique car dès lors que le tournage a débuté pour s'achever, on le devine, quelques jours plus tard, y'en pas eu un seul pour dire aux autres : ''Hé, les gars ! Je sais pas vous mais j'ai la nette impression qu'on est en train de faire de la merde !''. Pourtant, les intentions sont au départ réelles et plutôt honnêtes de la part de Rich Ragsdale. Le réalisateur ainsi que le directeur de la photographie Pierluigi Malavasi ou la compositrice Sherri Chung (si l'on ne tient pas compte des quelques chansons musicalement hors sujet) tentent d'instaurer une ambiance sombre et délétère. Malheureusement, les différentes situations décrites lors de cette aventure nocturne sont systématiquement ruinées par l'apport, je l'espère involontaire, de nombre d'orientations narratives totalement ridicules ! Scout Taylor-Compton se prend pour Marilyn Burns (Massacre à la tronçonneuse) et hurle parfois pour on ne sait quelle raison. Les antagonistes restent plantés comme des piquets et attendant patiemment que leurs victimes se jettent dans leurs bras. Des situations stupides, le long-métrages en compte par brassées entières. Un exemple ? Alors qu'ils sont assiégés, les portables de Grace et Jack ont mystérieusement disparus. Fort heureusement, l'on découvre bientôt qu'un téléphone fixe est présent dans l'une des pièces de la demeure. Et il fonctionne parfaitement, comme en témoigne l'appel qu'ils reçoivent. Le spectateur se dit alors que l'un ou l'autre va bien finir par avoir l'idée d'appeler les flics ? Penses-tu ! Même pas en rêve. En fait, The Long Night est un catalogue d'incongruités et d'erreurs grossières qui en font finalement un monument du genre ! Et s'il n'était pas aussi mou et répétitif, sûr que les amateurs de nanars en feraient leur prochaine projection entre amis... !

 

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