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jeudi 18 décembre 2025

Dream Eater de Mallory Drumm, Jay Drakulic et Alex Lee Williams (2025) - ★★★★★★★☆☆☆

 


 

Je sais pas vous mais me concernant, lorsque je tombe sur un tout nouveau Found-Footage, j'ai le reflex immédiat de penser que le concept vu à la première personne à la manière d'un faux documentaire est largement dépassé... Depuis plus de cinquante ans, le genre à été trituré de toutes les manières et dans tous les sens possibles. Alors, lorsque j'entends dire ou que je lis dans la presse ou sur les réseaux sociaux que l'un des derniers représentants du genre n'est rien moins que le plus terrifiant film d'horreur de l'année 2025, je ne peux évidemment pas passer à côté. Car autant je me complet devant d'abominables purges que je me contente ensuite de critiquer avec toute l'objectivité qui me caractérise, autant je ne suis pas contre une proposition cinématographique qui me conforterait dans l'idée que tout n'est pas perdu en matière de films d'horreur ! Bref, il aura fallut qu'ils s'y mettent à trois pour pondre le petit dernier d'un sous-genre du cinéma d'épouvante qui vit éclore des classiques tels que Cannibal Holocaust de Ruggero Deodatto en 1980, The Blair Witch Project d'Eduardo Sánchez, Daniel Myrick en 1999 ou bien [•REC] de Paco Plaza et Jaume Balagueró... Et non, je ne citerai pas Paranormal Activity que réalisa Oren Peli en 2007. Car même s'il existe des personnes pour apprécier ce genre de spectacle absolument vide et sans intérêt, je ne voudrais pas que l'on pense que j'ai choisi d'en faire la promotion.. contrairement aux autres exemples cités... Avec son titre relativement creepy se traduisant chez nous celui de Mangeur de rêve, Dream Eater de Mallory Drumm, Jay Drakulic et Alex Lee Williams (dont la première et le troisième incarneront les deux seuls véritables protagonistes du récit) s'intéresse à un couple de jeunes adultes vivant sous le même toit et qui décide un jour de partir s'installer pour quelques temps dans un chalet isolé et enneigé afin que Mallory (Mallory Drumm) puisse filmer les crises de somnambulisme de son petit ami Alex (Alex Lee Williams) afin de permettre à des spécialistes du sommeil d'analyser les séquences et ainsi prévoir un traitement qui permettra au jeune homme de guérir. L'on apprend qu'Alex a déjà fait l'objet d'une crise très violente. Laquelle a convaincu Mallory de tenter l'expérience...


C'est donc dans un lieu isolé, à l'écart de toute civilisation et dans un cadre dont il semblerait qu'il devient difficile de s'échapper vues les congères qui ne cessent de s'élever autour du chalet que l'on découvre au fil des jours et des nuits qui s'écoulent peu à peu dans la terreur, Alex être pris de nouvelles crises. Avec son look de ''hardos'' amateur de rock gothique ou de Black Metal, Alex Lee Williams est le candidat idéal pour faire naître un réel sentiment d'angoisse durant ce périple quasi solitaire où les événements vont s'enchaîner à une vitesse folle. Bien entendu, la meilleure idée qu'aient eu les trois auteurs du récit est d'avoir choisi d'isoler le couple, lequel n'aura d'autres moyens hypothétiques de demander de l'aide que de faire appel à des spécialistes du sommeil en passant par des applications sociales (bref, autant donner un coup d'épée dans l'eau). Le concept du Found-Footage étant ici employé à l'aide d'une caméra à l'épaule et d'un système de surveillance vidéo fixé à différents endroits du chalet, les amateurs seront en terrain conquis. Une œuvre se déroulant donc majoritairement en intérieur mais qui contrairement à l'infâme Paranormal Activity possède assez de matière et d'idées pour forcer l'intérêt du réfractaire à ce genre de conception du cinéma d'horreur et d'épouvante. Les trois cinéastes reprennent notamment le concept du personnage filmé de dos, ici à une cadence malheureusement un peu trop répétitive, emprunté au plan final et ultra flippant de The Blair Witch Project. Dream Eater conserve un certain mystère, à travers ce lugubre sifflement que l'on entend à intervalles réguliers chaque fois qu'Alex est victime d'une crise. Un Alex effectivement parfois effrayant. Œil exorbité, écume aux lèvres, visage crispé et menaçant... Mais ces quelques détails font-il cependant de Dream Eater le film le plus effrayant de l'année ? Non, certainement pas. Quelques plans s'avèrent effectivement horrifiques mais de là à nous faire sauter au plafond, faut quand même pas exagérer. Cependant, le long-métrage de Mallory Drumm, Jay Drakulic et Alex Lee Williams reste malgré tout un honorable représentant du genre Found-Footage...

 

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