Qui se souvient de
Terminal,
cette pseudo-série française humoristique qui tentait de suivre les
traces de H ?
Sans doute celles et ceux qui commirent l'erreur de tester l'humour
faisandé de ses auteurs. Une infamie qui connaît de multiples
alternatives sur grand écran et dont Comme des
riches
d'Amin Harfouch est l'un des derniers rejetons. Une ''comédie'' que
même les anciens grands pontes de la Franchouillardise à la tête
desquels l'on pouvait notamment trouver Philippe Clair n'auraient
sans doute pas osé validé ! Le genre de purge qui à son tour
pose au spectateur la question de l'argent sale. En effet, Comme
des Riches
tout comme Papamobile,
Mystère à Saint-Tropez,
Brutus vs César,
En passant pécho,
Toutes pour une
et tout un tas d'autres ''joyeusetés'' du même acabit ne servent-il
pas à blanchir l'argent de certains trafics ? Sans preuves
définitives nous éviterons d'être catégoriques mais au vu de la
production française actuelle, laquelle balance des dizaines de
millions d'euros pour produire ce que d'aucun peut considérer de
pire en la matière, nous sommes en droit en tant que consommateurs
de nous poser la question ! Bon ben, que dire du premier
véritable long-métrage d'Amin Harfouch ? Qu'il s'agit d'un
beau gros étron ? Ouais, sans hésitation. Qu'il est même l'un
des pires représentants de la comédie française de 2025 ? Là
encore, la réponse est positive... Et allez..... Encore trois
millions d'euros de foutus à la poub... Pardon, dans la poche de
certaines personnes qui ont bien compris qu'il ne servait à rien de
chercher à contenter un public de qualité puisque en la matière,
il y a bien longtemps que ce dernier à abandonné les salles de
cinéma pour les sites de streaming légaux et, dans le pire des cas,
pour les sites de téléchargement illicites. Trois millions
suffisent donc pour remplir les poches de l'équipe technique, du
réalisateur et de ses interprètes, quoi qu'il en coûte. Quel que
soit le résultat au box-office qui dans le cas de Comme
des riches,
n'étonnera personne avec ses 91 611 entrées en fin de vie. Lorsque
l'on n'a rien à raconter, on se contente d'une vague idée. Si
fragile que tenir durant quatre-vingt dix minutes tient de l'exploit.
Et lorsque vous aurez découvert le pourquoi du comment s'agissant du
premier long-métrage d'Amin Harfouch, sans doute vous taperez-vous
la tête contre les murs ! Incarné par Philippe Katerine et
Youssef Hadji, Claudio (Claude) et Giuseppe (Youssef) se font passer
pour les riches propriétaires d'un magnifique yacht dont ils ne sont
en réalité que les employés.
Ce
qui leur permet de profiter des commodités de l'embarcation et d'y
faire monter à bord de ''jolies touristes'' (le terme ''jolies''
étant tout relatif vu que les quelques figurantes qui se présentent
à l'image ont toutes plus l'air de put#s les unes que les autres).
Malheureusement, pour les deux hommes, le vent va bientôt tourner
car le propriétaire du bateau a décidé de le mettre en vente et
attend que sa mandataire (Alice Dufour dans le rôle de Chloé)
rencontre des Princes du Golf intéressés par son achat... Afin de
contrecarrer le projet du propriétaire du Yacht, Giuseppe a une
idée : faire venir son frère Jamel (Fehdi Bendjima) et ses
potes de cité Nabil (Brahim Bouhlel) et Vince (Armindo Alves) à
Saint-Tropez afin qu'ils se fassent passer pour les princes en
question et qu'ils refusent d'acheter le bateau. Ce qui permettrait
ainsi à Giuseppe et son ami de continuer d'en profiter. Ensuite ?
Ben rien. Voilà, c'est tout. Ou presque puisque le réalisateur et
ses scénaristes Bachir Arfaoui et Ernesto Oña tentent d'inclure une
bluette entre le frère Jamel et la mandataire Chloé, ratant par
là-même cette tentative d'inclure une petite touche de romantisme
dans cette comédie vraiment pas drôle et dans laquelle Philippe
Katerine et Youssef Hadji viennent se corrompre. Si ce dernier se
donne à cent pour cent et délivre une véritable énergie, le
premier est plus mauvais que jamais, hésitant sur certaines phrases
que le réalisateur ne se donne même pas la peine de faire
réinterpréter. Alice Dufour n'est pas trop mauvaise tandis que face
à elle, le trio des banlieues fait peine à voir. Si l'on
n'attendait rien de spécial de la part de Brahim Bouhlel et
d'Armindo Alves, Fehdi Bendjima est sans doute le plus mauvais des
trois, incapable d'incarner ce beau jeune homme d'origine maghrébine
sous le charme duquel tombe une Alice Dufour alors contrainte de
composer avec l'interprétation authentiquement fade de son
partenaire. S'il ne fallait retenir qu'une seule séquence capable de
démontrer que le cinéma ou du moins la comédie française n'est
absolument pas faite pour Amin Harfouch, c'est lorsque celui-ci ose
reprendre l'une des séquences mythiques de La
chèvre
de Francis Veber dans laquelle le personnage de Perrin incarné par
Pierre Richard se prenait une gifle après que son compagnon Campana
lui ait affirmé que la femme qui se tenait accoudée à un bar était
une prostituée ! Il faut voir le malaise que provoque la
séquence ''remakée'', de la pire des manières. Exemple typique
d'une comédie complètement ratée...



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