Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


jeudi 11 décembre 2025

Comme des riches d'Amin Harfouch (2025) - ★★☆☆☆☆☆☆☆☆

 


 

Qui se souvient de Terminal, cette pseudo-série française humoristique qui tentait de suivre les traces de ? Sans doute celles et ceux qui commirent l'erreur de tester l'humour faisandé de ses auteurs. Une infamie qui connaît de multiples alternatives sur grand écran et dont Comme des riches d'Amin Harfouch est l'un des derniers rejetons. Une ''comédie'' que même les anciens grands pontes de la Franchouillardise à la tête desquels l'on pouvait notamment trouver Philippe Clair n'auraient sans doute pas osé validé ! Le genre de purge qui à son tour pose au spectateur la question de l'argent sale. En effet, Comme des Riches tout comme Papamobile, Mystère à Saint-Tropez, Brutus vs César, En passant pécho, Toutes pour une et tout un tas d'autres ''joyeusetés'' du même acabit ne servent-il pas à blanchir l'argent de certains trafics ? Sans preuves définitives nous éviterons d'être catégoriques mais au vu de la production française actuelle, laquelle balance des dizaines de millions d'euros pour produire ce que d'aucun peut considérer de pire en la matière, nous sommes en droit en tant que consommateurs de nous poser la question ! Bon ben, que dire du premier véritable long-métrage d'Amin Harfouch ? Qu'il s'agit d'un beau gros étron ? Ouais, sans hésitation. Qu'il est même l'un des pires représentants de la comédie française de 2025 ? Là encore, la réponse est positive... Et allez..... Encore trois millions d'euros de foutus à la poub... Pardon, dans la poche de certaines personnes qui ont bien compris qu'il ne servait à rien de chercher à contenter un public de qualité puisque en la matière, il y a bien longtemps que ce dernier à abandonné les salles de cinéma pour les sites de streaming légaux et, dans le pire des cas, pour les sites de téléchargement illicites. Trois millions suffisent donc pour remplir les poches de l'équipe technique, du réalisateur et de ses interprètes, quoi qu'il en coûte. Quel que soit le résultat au box-office qui dans le cas de Comme des riches, n'étonnera personne avec ses 91 611 entrées en fin de vie. Lorsque l'on n'a rien à raconter, on se contente d'une vague idée. Si fragile que tenir durant quatre-vingt dix minutes tient de l'exploit. Et lorsque vous aurez découvert le pourquoi du comment s'agissant du premier long-métrage d'Amin Harfouch, sans doute vous taperez-vous la tête contre les murs ! Incarné par Philippe Katerine et Youssef Hadji, Claudio (Claude) et Giuseppe (Youssef) se font passer pour les riches propriétaires d'un magnifique yacht dont ils ne sont en réalité que les employés.


Ce qui leur permet de profiter des commodités de l'embarcation et d'y faire monter à bord de ''jolies touristes'' (le terme ''jolies'' étant tout relatif vu que les quelques figurantes qui se présentent à l'image ont toutes plus l'air de put#s les unes que les autres). Malheureusement, pour les deux hommes, le vent va bientôt tourner car le propriétaire du bateau a décidé de le mettre en vente et attend que sa mandataire (Alice Dufour dans le rôle de Chloé) rencontre des Princes du Golf intéressés par son achat... Afin de contrecarrer le projet du propriétaire du Yacht, Giuseppe a une idée : faire venir son frère Jamel (Fehdi Bendjima) et ses potes de cité Nabil (Brahim Bouhlel) et Vince (Armindo Alves) à Saint-Tropez afin qu'ils se fassent passer pour les princes en question et qu'ils refusent d'acheter le bateau. Ce qui permettrait ainsi à Giuseppe et son ami de continuer d'en profiter. Ensuite ? Ben rien. Voilà, c'est tout. Ou presque puisque le réalisateur et ses scénaristes Bachir Arfaoui et Ernesto Oña tentent d'inclure une bluette entre le frère Jamel et la mandataire Chloé, ratant par là-même cette tentative d'inclure une petite touche de romantisme dans cette comédie vraiment pas drôle et dans laquelle Philippe Katerine et Youssef Hadji viennent se corrompre. Si ce dernier se donne à cent pour cent et délivre une véritable énergie, le premier est plus mauvais que jamais, hésitant sur certaines phrases que le réalisateur ne se donne même pas la peine de faire réinterpréter. Alice Dufour n'est pas trop mauvaise tandis que face à elle, le trio des banlieues fait peine à voir. Si l'on n'attendait rien de spécial de la part de Brahim Bouhlel et d'Armindo Alves, Fehdi Bendjima est sans doute le plus mauvais des trois, incapable d'incarner ce beau jeune homme d'origine maghrébine sous le charme duquel tombe une Alice Dufour alors contrainte de composer avec l'interprétation authentiquement fade de son partenaire. S'il ne fallait retenir qu'une seule séquence capable de démontrer que le cinéma ou du moins la comédie française n'est absolument pas faite pour Amin Harfouch, c'est lorsque celui-ci ose reprendre l'une des séquences mythiques de La chèvre de Francis Veber dans laquelle le personnage de Perrin incarné par Pierre Richard se prenait une gifle après que son compagnon Campana lui ait affirmé que la femme qui se tenait accoudée à un bar était une prostituée ! Il faut voir le malaise que provoque la séquence ''remakée'', de la pire des manières. Exemple typique d'une comédie complètement ratée...

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...