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mercredi 15 octobre 2025

Terminator : Skynet Rising de Rui Constantino (2024) - ★★★★☆☆☆☆☆☆

 


 

Dans la série des longs-métrages Terminator, il en est un que l'on oublie. Que l'on cache. Comme une honte. Le vilain petit canard de la famille. Moche comme un pou. Difforme. Une erreur de la nature. Un OGM qui pourtant fait partie d'une longue lignée d'avatars qu'à une époque l'on nommait simplement sous le sobriquet de ''plagiats'' mais qui de nos jours ont leur coup de tampon officiel sous celui de ''Mockbusters''! Si la franchise a débuté en 1984 avec Terminator et sous la houlette de James Cameron, croyez-vous qu'elle ai vraiment cessé trente-quatre ans plus tard avec Terminator : Dark Fate de Tim Miller en 2019 ? NON ! Car en 2024, c'est à dire pas plus tard que l'année dernière, un coutumier de la contrefaçon cinématographique en la personne du réalisateur, scénariste, directeur de la photographie, compositeur, régisseur et acteur portugais Rui Constantino a osé l'impensable. Se disant sans doute qu'au vu des critiques négatives dont furent atteints les derniers opus, celui-ci pouvait sans doute se permettre de tourner son bousin personnel sans que ne se voient ses innombrables défauts ! Navré de te le dire mon pauvre Rui, mauvais tu fus, tu es et demeureras mauvais... à jamais ! Et pourtant. Si l'on compare son Terminator : Skynet Rising à ne serait-ce que... par hasard... son immonde The Thing Returns tourné en 2021, ce cinéaste qui tourne à la vitesse de l'éclair puisque rien que ces cinq dernières années il a réalisé pas moins de dix-huit longs et moyens-métrages (sans compter les courts et les épisodes de séries télévisées) n'est pas le plus mauvais de ses films. Pillant en outre des franchises telles que Halloween (Halloween: Filho Pródigo et Halloween: O Legado) ou Alien (Alien : O desperar), il s'est donc attaqué à l'une des plus célèbres sagas de science-fiction dystopiques. Terminator : Skynet Rising prend pour cadre historique la destruction du système informatique Legion qui survint lors du précédent épisode de la franchise. Notons malgré tout que les développeurs Slitherine, Cats who play CJSC et Skydance Media furent à l'origine d'une séquelle vidéoludique intitulée Terminator : Dark Fate Defiance qui vit le jour le 21 août 2023 en lieu et place de ce qui devait être un nouvel opus cinématographique. S'emparant de la chose, Rui Constantino met en scène dans la foulée, Terminator : Skynet Rising. Un volet évidemment non officiel qui au regard de sa production habituelle n'est pas le pire de ses ''bébés''. Car si en comparaison de n'importe lequel des six longs-métrages officiels de la franchise cet avatar apparaît comme une bande Z des plus fauchée, il suffit d'avoir subit l'infâme The Things Returns pour se convaincre que des progrès ont depuis été accomplis...


Cependant, toujours incapable de produire le moindre champ/contre-champ, filmant ses interprètes de trop près et cette fois-ci de trois-quart et non plus de face, le cinéaste portugais nous inflige ses éternelles lignes de dialogues filmées sur des arrières-plans de bureau ou de bâtiment désaffectés ou lors d'abominables incrustation de personnages sur fonds verts... Il est à noter que pour Terminator : Skynet Rising, il semblerait que Rui Constantino se soit non seulement permis d'emprunter le script d'origine de la saga mis qu'il ait aussi puisé dans le jeu vidéo sorti un an auparavant. En effet, si son film est bien interprété par des acteurs faits de chair et de sang, il s'agit d'un melting-pot entre images réelles, incrustations sur fond vert et utilisation de skins propres à l'univers du jeu vidéo. Une curieuse émulsion qui permet malgré tout au réalisateur d'offrir un spectacle à la mesure de ses (petites et peu coûteuses) ambitions. Dans Terminator : Skynet Rising, les machines tentent de restaurer Skynet. Heureusement, la résistance humaine a pris connaissance du projet et décide de lancer une offensive afin de détruire définitivement son plus grand ennemi... Le film est moche, c'est un fait. Des effets-spéciaux complètement dépassés et sans doute conçus sous un vieux modèle de PC tournant sous une ancienne licence Windows ! Des acteurs en dessous de tout dont un chef de la résistance si mauvais que l'on a peine à croire qu'il ne fait pas exprès d'être aussi peu crédible. Bourré d'images de synthèse et de mises en situation qui en général partent un peu dans tous les sens, Terminator : Skynet Rising bénéficie pourtant de quelques sympathiques séquences. Tandis que l'on retrouvera Arnold Schwarzenegger.... Heu, pardon, plutôt son avatar, Rui Constantino crée pour l'occasion un nouveau modèle de machine. Et sans doute même plusieurs mais celui qui nous intéresse ici est capable de disparaître dans des volutes de fumée visuellement comparables à de l'ancre de seiche pour se téléporter à quelques mètres de là. Un Terminator qui semble être alors la fusion entre une machine entièrement recouverte de peau humaine et un Ninja entièrement vêtu de noir ! À part cela, rien de véritablement excitant si ce n'est que Terminator : Skynet Rising s'avère extrêmement sombre. Une série Z un peu plus ambitieuse et regardable que beaucoup d’œuvres qui s'inscrivent dans le genre...

 

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