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jeudi 19 juin 2025

Destination finale : Bloodline de Zach Lipovsky et Adam B. Stein (2025) - ★★★★★★★☆☆☆

 


 

Démarrée en toute fin du siècle dernier, la franchise Destination finale reposait sur un concept simple et pourtant redoutable. Chacun des cinq premiers volets démarrant peu ou prou de la même façon en révélant un drame du point de vue de l'un des héros alors victime d'une vision précédant la tragédie en question. À titre d'exemple, dans le premier d'entre eux, réalisé par James Wong en 2000, le lycéen Alex Browning monte avec ses camarades de classe dans un avion à destination de Londres lorsque celui-ci explose en plein vol. Heureusement, pour l'adolescent et ses amis, il ne s'agit que d'un cauchemar. Ou plutôt, d'un rêve prémonitoire. Avertissant son entourage de la catastrophe qui risque de se produire, certains d'entre eux décident tout comme Alex de ne pas prendre l'avion. Témoins ensuite de la catastrophe, le groupe qui a donc survécu va être décimé par la Mort, venue récupérer son dû ! Le principe de la franchise repose donc sur un principe clair et précis donnant lieu à des scènes de meurtres plutôt ingénieuses et divertissantes prenant la forme d'un jeu de dominos. Des séquences relativement détaillées dont chaque élément n'est pas forcément ou directement lié. Entre 2003 et 2011, quatre autre volets verront le jour. Réalisés à deux reprises par James Wong (de retour pour le troisième volet) puis par David Richard Ellis (les 2 et 4) et enfin par Steven Quale (le cinquième), la franchise est réapparue cette année avec ce que l'on peut supposer être l'ultime chapitre intitulé Destination finale : Bloodline. Dans ce dernier long-métrage dont le formulé indique que la Mort s'en prendra cette fois-ci aux membres d'une même famille, le concept reste le même à la différence où les victime de la Mort seront donc des individus de même sang. Ici les scénaristes Guy Busick et Lori Evans Taylor oublient cependant l'idée que la Mort emporte ses victimes selon un ordre établi en fonction du tour dans lequel celles-ci auraient dû perdre la vie. Lors de la séquence post-générique, l'on assiste à une séquence se déroulant à l'orée des années soixante lors de laquelle une jeune femme aura elle-même une vision qui lui permettra de survivre tout comme de nombreuses personnes à une terrible catastrophe. Retour au présent avec Stefani Reyes (Kaitlyn Santa Juana) qui depuis longtemps fait régulièrement le même cauchemar.


Elle y voit sa grand-mère et beaucoup d'autres clients d'un restaurant panoramique mourir dans l'effondrement de l'édifice. Alors que la jeune femme tente de comprendre le sens de ces visions, elle découvre que sa grand-mère vit depuis des décennies barricadée dans une demeure. Depuis plus de cinquante ans, la Mort cherche en effet à la tuer depuis qu'elle a survécu à cette catastrophe à laquelle elle n'aurait pas dû échapper. Mieux : sa descendance n'ayant théoriquement aucune raison d'exister, chaque membre de la famille Reyes lié par le sang va subir les foudres de la Mort et mourir dans d'abominables conditions. Tout comme les autres avant eux, les réalisateurs Zach Lipovsky et Adam B. Stein s'amusent à jouer avec les nerfs du spectateur en incluant lors des scènes de meurtres des éléments qui semblent participer au puzzle démoniaque fomenté par la Mort. Certains ne servant que de décorum quand d'autres vont effectivement servir lors de massacres parfois jubilatoires. L'ordre dans lequel les membres de la familles sont assassinés s'inscrit dans une certaine logique : celle qui veut que les plus anciens membres disparaissent en premier, la Mort poursuivant son œuvre jusqu'au dernier rejeton de la famille Reyes. Destination finale : Bloodline offre quelques séquences gore plutôt efficaces mais ce que l'on retiendra surtout de ce dernier opus, c'est la présence à l'image de l'acteur Tony Todd, acteur afro-américain légendaire qui personnifia l'antagoniste de la série de films Candyman initiée en 1992 par le cinéaste britannique Bernard Rose. Ici, il incarne le personnage de William Bludworth, dernier survivant de la catastrophe du restaurant panoramique. Un personnage qui n'a pas réellement d'utilité mais qui permet cependant à l'acteur de tirer sa révérence sur grand écran avant de mourir d'un cancer de l'estomac sept mois avant la sortie du long-métrage aux États-Unis. Une séquence forcément émouvante (Tony Todd y apparaît terriblement amaigri) lors de laquelle Zach Lipovsky et Adam B. Stein lui ont permis d'improviser sa dernière ligne dialogue. L'on entend donc Tony Todd/William Bludworth déclamer cette phrase : ''La vie est précieuse, profitez de chaque seconde, on ne sait jamais quand elle sera la dernière. Bonne chance''... Ludique et donc aussi drôle qu'affreusement gore, Destination finale : Bloodline ravira d'abord les fans...

 

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