Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


samedi 21 juin 2025

Critters de Stephen Herek (1986) - ★★★★★★☆☆☆☆



Critters, Ghoulies, Munchies, Hobgoblins... ces franchises toutes nées à la suite du succès de Gremlins de Joe Dante. Un classique de la comédie fantastique dont le seul ''ersatz'' de qualité demeurera finalement sa propre séquelle intitulée Gremlins 2 : La Nouvelle Génération. La concurrence n'ayant pas les mêmes moyens financiers ni même l'imagination et le talent pour pouvoir rivaliser avec ce petit bijou en partie produit par Steven Spielberg et sa société de production Amblin Entertainment, les fans de ces petites boules de poils n'auront jamais pu retrouver l'essence même de ce qui fait leur charme. Le premier volet de la franchise Ghoulies mis en scène par Luca Bercovici étant significatif de cette génération de longs-métrages pitoyables nés dans les années qui suivirent, nous évoquerons plutôt le premier des cinq films intitulés Critters qui mirent en scène d'autres petites bêtes à poils... En fait de poils, il serait plus judicieux d'évoquer des piquants tels que les endossent ces charmantes bestioles que sont les hérissons auxquels semblent se référer les ignobles créatures qui un soir tombent du ciel aux abords de la demeure des Brown. Famille constituée de la mère, Helen, de son époux Jay et de leurs deux enfants April et Brad. Des créatures relativement vilaine, sortes d'hybrides entre des hérissons, donc, et l'ancien gaulliste et ancien maire d’Épinal, Philippe Séguin ! Des bestioles ayant le pouvoir de se mettre en boule, de projeter leurs piquants en direction de leurs proies, de mordre à l'aide de leur redoutable mâchoire munies de centaine de dents acérées, mais également de grandir au fil des heures...


Face à ces monstrueuses petites boules de piquants (monstrueuses dans tous les sens du terme tant le travail de création effectué sur ces dernières par les frères Charles et Edward Chiodo semble rudimentaire), donc, la famille Brown. Laquelle va être contrainte de rester cloîtrée chez elle. Ou en tout cas, être obligée de ne point trop s'éloigner de sa charmante demeure si ses membres veulent survivre à l'assaut de ces créatures venues d'une autre planète. Une contrainte à laquelle se pliait déjà couramment l'actrice Dee Wallace Stone puisque dans La colline a des yeux de Wes Craven, son personnage de Lynne Wood passait le plus clair de son temps enfermé dans le camping-car familial. Celle qui fut l'héroïne de Hurlements de Joe Dante (encore lui) se retrouva d'ailleurs dans une situation elle aussi délicate en interprétant le rôle de Donna Trenton dans l'excellente adaptation cinématographique du roman de Stephen King Cujo dans le film éponyme réalisé en 1983 par Lewis Teague. Film dans lequel elle demeurait enfermée avec son fils agonisant dans sa voiture tandis qu'autour rodait un saint-bernard enragé. S'agissant de Critters, l'actrice peut compter sur la présence de l'acteur Billy Green Bush, lequel va rencontrer de grandes difficultés à assurer son rôle de protecteur. Mais heureusement pour la famille Brown, le petit dernier Brad (incarné par Scott Grimes), aussi jeune soit-il, va se montrer à la hauteur de la situation, usant des explosifs qu'il fabrique dans le secret de sa chambre. Quant à sa sœur April (l'actrice Nadine Van Der Velde), elle incarne la caricature de l'adolescente des années quatre-vingt, principalement portée sur le sexe avec son petit ami du jour...


Dans le rôle du shérif, l'acteur M. Emmet Walsh qui interpréta notamment le rôle de Loren Visser, savoureuse pourriture décrite dans le tout premier long-métrage des frères Ethan et Joel Coen Blood Simple en 1984. Un shérif pas franchement efficace qui ne débarquera véritablement qu'en fin de bobine. Mais c'était sans compter sur deux extraterrestres venus sur Terre chasser les ignobles petites créatures. Armés jusqu'aux dents et capables de prendre l'apparence de n'importe quel individu rencontré sur leur chemin, ils vont atterrir aux abords de la ferme des Brown afin de ''dératiser'' les lieux. Si l'on compare le long-métrage de Stephen Herek avec celui de Joe Dante, le parallèle demeure forcément douloureux pour le second puisque dans toutes les cases à cocher, Critters ne fait pas le poids face à la concurrence. À commencer par ses créatures qui n'ont pas le charisme de celles rencontrées dans Gremlins et qui à l'époque savaient tantôt se montrer attendrissantes et tantôt menaçantes. Si Critters bénéficie en outre de la présence de Dee Wallace Stone, le film est malheureusement pollué par une mise en scène on ne peut plus sommaire et d'un scénario qui n'a sans doute pas dû demander beaucoup de réflexion au réalisateur et à son scénariste Domonic Muir. L'enrobage est relativement laid et les situations ultra répétitives. Ce qui n'empêcha pas le film de connaître ensuite quatre séquelles dont une assez tardive. À noter qu'un clin d’œil au E.T, l'extraterrestre de Steven Spielberg apparaît dans le courant du récit, renvoyant directement à la prestation de Dee Wallace Stone qui en 1982 fut ni plus ni moins que la mère du jeune héros Elliot (interprété par Henry Thomas) qui croisa la route du plus célèbre extraterrestre du septième art...

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...