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samedi 20 septembre 2025

4 Exemples de films de Zombies et d'Infectés...



Sur le principe ultra usé du film d'infectés, le cinéaste irlandais David Freyne nous propose en 2018 avec The Cured, une alternative intéressante. Du moins sur le papier, car à l'écran, même le plus virulent défenseur du zombie qui traîne la patte regretterait presque l'option choisie par le réalisateur qui, ici, intellectualise le propos et nous offre une œuvre d'un ennui abyssal. Ou comment rater le coche et provoquer chez le spectateur une envie de dormir irrépressible. Un véritable somnifère qui, en réalité, n'est pas tout neuf puisque la série télévisée britannique In the Flesh de Dominic Mitchell évoquait déjà le retour de morts à la vie avec tout ce que cela pouvait comprendre comme conséquences, et cela, cinq ans plus tôt. David Freyne aborde donc à sa manière la même thématique, l'ennui en sus...

Autre long-métrage éminemment ennuyeux. Celui-ci est français. Son auteur également. Titre évocateur laissant présager pour certains du meilleur, comme pour d'autres, le pire, c'est malheureusement dans cette seconde catégorie que nous rangerons ce premier long-métrage d'un auteur qui aurait mieux fait de rester couché le jour où lui vint en tête l'idée de reprendre, une fois encore, le thème de l'infecté. Seul intérêt, son titre : La Nuit a Dévoré le Monde est à lui seul, tout un programme. Une promesse. Tenue diront les intellectuels qui se sont sans aucun doute pâmés d'admiration devant le chiantissime A Ghost Story de David Lowery, et outrepassant la poésie qu'il dégage sentiront objectivement ceux qui se sont ennuyés devant un produit final d'une insupportable prétention. Ou comment suivre le quotidien ennuyeux d'un jeune français qui au lendemain d'une fête (Wouah, le début de scénario hyper original) doit s'organiser face à une capitale (Paris) infestées de morts-vivants... Oups ! Je voulais dire, infectés !!!

On remonte de presque dix ans. C'est en 2009 que les frères Alex et David Pastor réalisent ensemble leur premier long-métrage. Et à ce titre, ils réussissent là où échouent la plupart des cinéastes. Ils évitent ainsi tout le ridicule qui entoure le mythe de l'infecté, ce pseudo-zombie qui cavale avec toujours plus de vigueur que n'importe quel individu dit 'sain'. Mieux, ils offrent parmi les meilleurs caractérisations de personnages du genre. En effet, Infectés, sous ses allures de post-apocalyptique horrifique, propose une étude approfondie de la psychologie de ses personnages. Face au danger d'un virus mortel qui s'attrape de bien des manières, quatre jeunes gens font route vers un motel abandonné afin de s'y réfugier jusqu'à ce que la contagion prenne fin. C'est l'occasion pour les deux espagnols de dresser les portraits de ces quatre tout jeunes adultes, du plus sanguin d'entre eux, jusqu'à son frère, l'intellectuel du groupe, en passant par les deux femmes qui les accompagnent. Infectés parvient à toucher la corde sensible de l'émotion lors de scènes où les personnages sont contraints de choisir entre les liens qui les unissent et leur propre survie. En cela, le film des frères Pastor est une grande réussite. Ici, les infectés se partagent la portion congrue. On ne les verra effectivement que sporadiquement, l'intrigue ne tournant presque exclusivement qu'autour de quatuor et des rencontres fortuites qu'ils feront en chemin...

On termine avec un second détour par la France. Le Périple est un long-métrage qui lorgne volontairement ou pas du côté de l’œuvre du cinéaste Jean Rollin. Un tout petit film dont le principal atout est de proposer des zombies et non plus des infectés devenus trop nombreux au cinéma. Œuvre indépendante signée par Vincent Orst dont c'est là le premier film, Le Périple réunit un curieux casting constitué d'interprètes de seconds rôles au milieu duquel trône l'acteur et humoriste Eric Collado. Les amateurs de séries B fauchées et de Jean Rollin vont être aux anges tandis que les fans de The Walking Dead risquent de rester sur leur faim. Le récit tourne autour d'un groupe de survivants d'une ville du sud de la France tentant de trouver refuge au somment d'une montagne. Entre tensions et menaces physique, Le Périple a bien du mal à décoller. Le synopsis ne repose sur rien de réellement passionnant et l'interprétation est souvent médiocre. En bref, on n'y croit pas vraiment et et la peur est suffisamment frileuse pour ne pas oser pointer le bout du nez. Quelques tout petits effets-spéciaux de maquillages font regretter que le film verse si peu dans le gore, et quant aux zombies, leurs maquillages font pâle figure avec les standards du genre. Même quarante ans auparavant, ceux de George Romero étaient bien plus impressionnants. Reste que Le Périple, du haut de son statut d'oeuvre indépendante, se doit d'être respectée pour ce qu'elle est : un hommage plus ou moins réussi fait à l'un des plus grands mythes du bestiaire fantastique...

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