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vendredi 19 septembre 2025

De mauvaise foi d'Alberic Saint Martin (2025) - ★★★★★★☆☆☆☆

 


 

Premier long-métrage du réalisateur et scénariste français Alberic Saint Martin, De mauvaise foi porte en son titre un double sens. Celui de la foi en la religion catholique et cette habitude qu'ont certaines personnes à ne jamais reconnaître qu'elles ont tort et qui par contraction sont incapables de se remettre en question. De cette dernière, nous retiendrons ainsi la duplicité de son principal personnage incarné à l'écran par l'acteur Pascal Demolon qui depuis quelques années est très présent sur les écrans de cinéma puisque rien que ces cinq ou six dernières années nous avons pu le découvrir dans pas moins de sept longs-métrages (sans compter sa présence dans divers téléfilms et épisodes de séries télévisées)... Et, comment dire... Ses choix artistiques étant plus que critiquables, on ne peut pas dire qu'il soit véritablement une valeur sûre au moment de se décider pour quel film l'on doit choisir de dépenser son argent au moment d'entrer dans le hall d'un cinéma ! Acteur pourtant relativement attachant, le pauvre nous a effectivement fait subir parmi les pires expériences cinématographiques ne serait-ce qu'entre 2020 et 2023. La liste est courte mais affreusement significative : à commencer par l'abominable Brutus vs César de Kheiron, Palme d'or de la plus immonde comédie française à avoir vu le jour en ce début de décennie. Suivi la même année de Connectés de Romuald Boulanger. Puis l'année suivante, Haters de Stéphane Marelli ou 38°5 quai des Orfèvres de Benjamin Lehrer il y a deux ans ! Peut-être la raison pour laquelle nous ne l'avons pas revu sur grand écran l'année dernière... ? Après un double passage à la télévision dans les séries Fiasco et L'incroyable Embouteillage 2 : Vive les mariés ! (cette dernière s'alignant allégrement sur la piteuse qualité des derniers longs-métrages qu'il incarna), Pascal Demolon revenait donc en 2025 au cinéma le 7 mai dernier avec De mauvaise foi. Une comédie dans laquelle il incarne le notaire Réginald, époux de la très pieuse Blandine (Herrade Von Meier) et père d'Athénaïs (Romane de Stabenrath) qui lors d'un dîner où les ont rejoint son petit ami Eliott (François-David Cardonnel), l'ami et collègue de Réginald, Edmond (Philippe Duquesne) ainsi qu'un jeune peintre prénommé Arthur (Jean-Baptiste Lafarge) va annoncer son mariage prochain avec son fiancé ! Pour le père mais surtout pour la mère, c'est la douche froide...


Peu apprécié par les parents d'Athénaïs, le jeune homme est un golden boy arrogant et fortuné qui intellectuellement ne présente pour Blandine, pas grand intérêt. Contrairement à Réginald qui dans la proposition du jeune homme de financer certaines réparations du château familial pour servir de cadre au futur mariage voit l'occasion d'effectuer les travaux à moindres frais. Arthur, lui, est le descendant d'une riche comtesse qui vient de décéder. Mais pour que le jeune homme puisse toucher son héritage, Réginald doit faire la preuve auprès du Père Magnifis (l'acteur Didier Vinson) que le jeune homme est un fervent catholique comme l'a expressément exigé la Comtesse. Ce que le jeune artiste-peintre n'est en réalité absolument pas ! Afin de lui donner la foi, Réginald se décide à accompagner son épouse et leur fille à Paray-le-Monial, haut lieu de pèlerinage ou les fidèles de l’Église espèrent en général rencontrer Sainte Marie-Marguerite Alacoque. L'occasion d'embarquer Eliott ainsi qu'Arthur alors que les deux jeunes hommes ne détestent cordialement. Et pour cause : le jeune peintre est tombé sous le charme de la future mariée... Filmé dans le charmant cadre de Paray-le-Monial au beau milieu d'une foule d'authentiques pèlerins, De mauvaise foi prend le contre-pied des différences raciales généralement invoquées dans ce genre de comédies passe-partout pour désigner d'une part les membres d'une famille de catholiques pratiquants (du moins la mère et la fille) et d'autre part, un fiancé et une belle-famille qui critique cette foi en l’Église, mari et femme la considérant ainsi de rétrograde. Rien de bien notable dans cette comédie légère qui comme la plupart de celles qui sont produites depuis maintenant un certain nombre d'années n'a rien de significatif à apporter au cinéma français. Tandis que certains cabotinent, d'autre dévoilent leurs sentiments et l'on sait déjà comment tout cela va se finir. À minima et s'agissant de l'énergie que les interprètes déploient tout au long du récit, le long-métrage d'Alberic Saint Martin est un divertissement honnête qui comblera ceux qui ne sont pas trop regardant sur le peu de séquences véritablement drôles. Développant des personnages peu originaux puisque déjà vu dans d'innombrables autres comédies françaises, De mauvaise foi se regarde, c'est vrai, mais s'oublie aussi très vite...


 

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