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samedi 2 août 2025

The Mildew from Planet Xonader de Giulio De Santi et Neil Meschino (2015)



A une époque où le président des États-Unis Ronald Reagan est au pouvoir, un colonel de l'armée américaine rend visite à un laboratoire de recherches médicales dont le père fondateur se nomme Edison Carter et dans lequel sont menées des expérience visant à créer une arme bactériologique capable d’annihiler toute vie sur notre planète. L'un des scientifiques vient justement de mettre la main sur une souche de moisissure appelée « Stacky Morte » et particulièrement virulente qui et en mesure de provoquer d'horribles mutations génétiques chez les individus qui entrent directement en contact avec elle.
Alors que jusqu'à maintenant tout se déroulait dans les meilleures conditions, le député Blankeship, qui lui-même a été invité à visiter les locaux, ingère quelques spores mélangés à de la cocaïne. Il est la première victime d'une abominable mutation qui le mène à la mort. Mais les spores s'étant dispersés dans l'air, l'espace confiné est de plus en plus réduit. Militaires et scientifiques se sont réfugiés dans une salle dans l'espoir d'y demeurer à l'abri jusqu'à ce que le système de sécurité ait nettoyé toute la zone...

Spécialisée dans le cinéma gore, la maison de production Necrostorm (tout un programme) propose avec ce film signé du duo Giulio De Santi et Neil Meschino, une œuvre Z totalement assumée. The Mildew from Planet Xonader est saignant. Des hectolitres de sang, et au vu des couleurs que sécrètent les corps touchés par la moisissure, des matières dont les origines nous demeurent encore inconnues. De mémoire, il y avait bien longtemps que le cinéma gore n'avait pas produit d’œuvre gore dont les scènes d'horreur sont un véritable feu d'artifice aux mille couleurs (n'ayant pas vu le reste de la production Necrostorm, je juge dont cette œuvre à l'aveugle). La seule et unique fois où un réalisateur joua avec une palette de couleurs flamboyante fut lors du classique Street Trash, seul et unique long-métrage du talentueux Jim Muro.

Malheureusement, la comparaison s'arrête là ! Car si les deux films jouent dans la même catégorie, en matière d'interprétation, de lieux servant d'intrigue, de mise en scène et d'effets-spéciaux, The Mildew from Planet Xonader est l'exemple même de ce qu'une véritable équipe de tournage (comprendre une équipe de professionnels) n'oserait pas faire. Quant à la proposer à la diffusion. Mais aujourd'hui, le cinéma n'étant plus véritablement ce qu'il était, n'importe qui est en mesure de produire n'importe quoi. Le cinéma Z ayant lui aussi son public que fidèles, certains se sont engouffrés dans la brèche pour ne plus en sortir. Ni meilleur, ni pire qu'un autre, The Mildew from Planet Xonader propose un quota de scènes gore qui ravira les amateurs du genre les moins regardant. Ça pisse, ça gicle, des têtes explosent, les tripes prennent l'air, les visages se déforment, l'épiderme fond, les orbites baient, un survivant vomi, et tout ça, dans un joyeux bordel opposant comme de coutume militaires et scientifiques.

C'est mauvais mais tellement bon à la fois. Pas besoin de réfléchir... Ici, vous êtes prié de laisser vos neurones à l'entrée. Les effets-spéciaux sont majoritairement créés à partir de moulages en latex même si l'on note quelques passages en CGI (Computer-generated imagery). Le film est intégralement filmé dans un espace confiné à deux ou trois pièces et un couloir, ce qui donné un effet huis-clos involontairement généré par le manque flagrant de moyens. Les amateurs du genre se régaleront sûrement, quant aux autres, comme à leur habitude, ils passeront certainement leur chemin...

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