Adam Hitchens quitte
Londres pour s'installer en compagnie de son épouse Clare et de leur
tout jeune enfant Finn dans la campagne irlandaise afin d'étudier et
de préserver les plus vieux arbres d'une forêt condamnée à la
déforestation. Leur voisin le plus proche, Colm Donnely tente de
prévenir le couple des dangers qui se situent au cœur de la forêt.
En effet, lui et les habitants des environs ont persuadés que des
créatures craignant la lumière quittent leur abris la nuit afin de
chasser ceux qui osent pénétrer les lieux.
Faisant fi des
avertissements, Adam continue à explorer la forêt et marque d'une
croix les arbres supposés être épargnés par la déforestation.
Mais un soir, alors que les Hitchens sont tous les trois couchés, un
bruit inquiétant se fait entendre dans la chambre de l'enfant. Une
fois sur les lieux, Adam et Clare découvrent que quelqu'un ou
quelque chose est entré avant de disparaître. C'est pour le couple
et leur enfant, le début du cauchemar...
Second film du cinéaste
Corin hardy après Refuge autour duquel rode un yeti et
le remake (bien qu'utopique puisque quittent le navire les uns après
les autres les acteurs censés jouer dedans) de The Crow apparemment
prévu pour bientôt, The Hallow s'inscrit dans la
grande tradition des films d'épouvante basés sur des légendes
populaires. Ici, des créatures monstrueuses nées d'une difformité
consécutive à une mutation qui nous sera passablement décrite dans
cette œuvre qui ressemble beaucoup au film de Toby Wilkins,
Splinter. Tout comme dans ce dernier, Corin Hardy
cultive le mystère autour de ces créatures essentiellement plongées
dans le noir et auxquelles nos héros vont devoir faire face.
L'atmosphère est pesante
et angoissante à souhait. Comme dans le film de Wilkins, la peur
vient du fait qu'il est impossible dans un premier temps d'identifier
l'origine du mal. Agissant comme une maladie particulièrement
affreuse dont les premiers relents nous sont décrits à travers la
découverte d'un cerf mort dans une vieille cabane abandonnée, The
Hallow emprunte aussi beaucoup au classique de Sam Raimi Evil
Dead. Les deux principaux personnages campés par Joseph
Mawle et Bojana Novakovic paraissent en effet n'avoir d'autre choix
que de parcourir la forêt pour fuir jusqu'à ce que, forcés par le
destin, ils soient toujours ramenés vers cette demeure récemment
acquise et qui semble irrésistiblement les attirer vers elle. The
Hallow possède une ambiance sombre parfaitement bien retranscrite.
La plupart du temps, les personnages sont plongés dans le noir et
l'impression de solitude est renforcée non seulement par le cadre
dans lequel ils évoluent mais aussi par les rares et inquiétants
personnages auxquels ils sont confrontés...
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