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samedi 26 juillet 2025

Parasites de Charles Band (1982)



Dans un proche futur (ici, en l’occurrence l'année 1992 puisque le film fut tourné en 1982), le scientifique Paul Dean a mis au point un parasite capable de prendre n'importe quel individu comme hôte et de s'en nourrir de l'intérieur. Une fois sa victime dévorée, il s'en libère et cherche à prendre possession d'une autre. Mais lors de ses expériences, un accident survient et Paul est-lui même la victime de sa propre création. Porteur du fameux parasite, il fuit son laboratoire de recherches médicales, désormais poursuivi par un agent du gouvernement.
Parvenu jusqu'à un bled paumé des États-Unis, Paul fait la connaissance des rares habitants de la région. Collins, le propriétaire d'un bar, Ricus, le chef d'une bande de voyous, ainsi que Patricia Welles, une jeune et jolie jeune femme qui va bientôt lui venir en aide. Lors d'une rixe avec la bande de Ricus, Paul se fait dérober un cylindre contenant un spécimen de parasite. Malgré ses avertissements, l'un des hommes de Ricus ôte le couvercle et laisse échapper la créature qui s'en prend directement à lui...

Charles Band est l'un des nombreux membres d'une famille d'artistes dont le peintre Max Band était le grand-père. Fils du producteur Albert Band, père du musicien Alex Band et frère de Richard Band qui composa ici la bande musicale de Parasite, il est lui-même le producteur d'un nombre invraisemblable de longs-métrages et le réalisateur d'une bonne trentaine de films. Sans que cela soit véritablement décrit lors du récit qui nous est conté, l'histoire semble se dérouler dans un univers post-apocalyptique, à moins que l'univers décrit ici ne soit qu'un des nombreux exemples de bourgades américaines uniquement côtoyées par quelques rares individus.
Connu pour être l'auteur d'une ribambelle de films Z, Charles Band signe avec Parasite une honnête petite série B dans laquelle on découvre dans le rôle de Patricia Welles la célèbre actrice américain Demi Moore qui interprétait là son second rôle au cinéma. Les effets-spéciaux quant à eux furent en outre confiés au célèbre maquilleur Stan Winston qui travailla notamment auprès de James Cameron pour son Terminator 2 et ou avec Neil Jordan sur Entretien Avec un Vampire.

Disponible désormais dans une version en 2D, Parasite fut proposé à l'époque de sa sortie dans une version en trois dimensions (communément appelée Relief)...

Petit cours d'histoire à l'attention des moins de trente ans :
Alors qu'actuellement on parle de Relief Numérique, à l'époque de Parasite (et de plusieurs autres longs-métrages dont l'un d'entre eux au moins est resté célèbre pour avoir bénéficié de cette technique, L'Étrange Créature du Lac Noir) le procédé était effectué à partir de deux caméras placées de manières à se rapprocher le plus possible du regard humain. Plus tard, une seule caméra suffit à enregistrer des images se superposant l'une au dessus de l'autre. Le procédé, appelé Arrivision D permettait de n'user que d'une seule caméra, ce qui améliorait grandement le confort du cameraman qui en avait la charge. Dans les salles de projection, un objectif similaire était employé afin de permettre aux spectateurs de regarder le film en trois dimensions. Mais pour que l'ensemble fonctionne, il fallait déjà à l'époque porter des lunettes polarisées qui permettaient à l’œil droit de ne voir que l'image de droite, et l’œil gauche, l'image de gauche. Les fameuses lunettes 3D.

Pour en revenir au film de Charles Band, Parasite ne vous prendre pas plus d'une heure dix-sept de votre temps. Une durée relativement courte pourtant rallongée grâce à un procédé de ralenti dont le cinéaste use et abuse parfois. On est loin d'atteindre des sommets mais le film est suffisamment bien interprété et rythmé pour que l'on s'ennuie pas un seul instant. Il est simplement dommage que les talents de maquilleur de Stan Winston n'aient pas été exploités davantage, les apparitions du parasite en question étant plus discrètes...

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