Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


dimanche 21 novembre 2021

The Amityville Moon de Thomas J. Churchill (2021) - ★★★☆☆☆☆☆☆☆

 


 

Dans la série des films inspirés de la mythique maison du 112 Ocean Avenue localisée dans la banlieue de Babylon de l'état de New York, The Amityville Harvest du tâcheron Thomas J. Churchill (j'en connais un dont les poussières doivent se retourner dans leur tombe) se situait en bonne, très bonne position même, pour devenir le pire segment d'une saga dont l'existence de très peu d'épisodes s'avère en réalité justifiée. Un an après, ce même tâcheron revient cette année avec The Amityville Moon, dont le titre devrait logiquement s'inscrire comme le second d'une trilogie à venir puisque l'inépuisable et ventripotent réalisateur américain vient de terminer le tournage de The Amityville Rising ! D'emblée, l'affiche inquiète. D'un minimalisme confinant à la plus grande des laideurs, y trône surtout un... loup-garou ! Ouais. Pas une fille faisant pipi sur un tapis ou la tête pivotant à trois-cent soixante degrés en hurlant des insanités. Pas un adolescent possédé par le Diable non plus et dont le visage se tord sous l'effet de la douleur ou de son emprise par le Malin. Pas d'ectoplasme verdâtre ni de gamine le visage barré par une longue chevelure brune. Non ! Un loup-garou... Vous allez me dire que lorsque l'on a réalisé l'année passée pas moins de cinq longs-métrages dont l'un d'eux s'avéra n'être qu'un bubon au visuel et à l'interprétation dégueulasses, y'a pas de quoi se gêner lorsque doit être prise la décision de réutiliser ou non une marque de fabrique déjà usée jusqu'à la corde depuis longtemps. Une pierre, deux coups pour Thomas J. Churchill qui non seulement risque de s'attirer les derniers résistants de la saga Amityville tout en récupérant en chemin, les amateurs de lycanthropie !


Et devinez quel imbécile est tombé dans le panneau ? Je vous laisse réfléchir quelques instants... Pour commencer, bonne nouvelle. Profitez-en parce que ce sera la seule : Le cinéaste (Mdr, je me gausse) change radicalement d'interprètes. Autant dire que de ce côté là, The Amityville Moon est contraint de faire mieux que son prédécesseur. Au pire, on aura droit à ce même ersatz de jeu d'acteurs auquel s'adonnaient l'année passée Kyle Lowder, Sadie Katz et le reste du casting. Ma première crainte fut d'avoir à subir ce même visuel atroce que lors de l'épisode précédent. Vous savez, cette image de Soap Opera (façon Les feux de l'amour du pauvre, c'est dire!) qui m'empêcha notamment de supporter jusqu'à son terme l'une des dernières adaptations du roman de Mary Shelley Frankenstein ou le Prométhée moderne et dont ma mémoire a préféré effacer toute trace (si quelqu'un peut m'aider à retrouver le titre sachant qu'il s'agit d'une œuvre d'origine italienne, merci d'avance). Bon, je bavasse mais qu'en est-il réellement de ce The Amityville Moon ? Chef-d’œuvre, petit film d'horreur sympathique ou purge ? La réponse est d'ors et déjà dans l'affiche du film elle-même. Le long-métrage de Thomas J. Churchill est à l'image d'une promesse de candidat aux élections présidentielles qui une fois élu ne la tiendra pas. Pourtant, d'emblée quelque chose saute au yeux : Si aucun des acteurs et actrices ne risque de remporter le moindre prix d'interprétation cette année, comparativement au volet précédent, l'intérêt de The Amityville Moon y gagne cependant quelque peu. Certaines interprètes féminines sont plutôt jolies et nettement moins tartes que dans The Amityville Harvest. On remontant le fil de leur filmographie, on peut noter que Augie Duke a notamment joué dans l'excellent Spring de Justin Benson et Aaron Moorhead en 2014 ou que Cody Renee Cameron a en l'espace de six ans seulement aligné plus de soixante rôles au cinéma ainsi qu'à la télévision...


The Amityville Moon met en scène le détective Kimball (l'acteur Trey McCurley), un flic un peu violent auquel est confiée l'enquête sur la disparition de deux pensionnaires d'un institut de redressement religieux pour adolescentes criminelles. Depuis la veille, Alyssa et Karla n'ont plus donné signe de vie. Alors que Kimball enquête, il reçoit le témoignage de l'une des pensionnaires, Mandy (Augie Duke, donc), qui affirme qu'au sein de l'établissement se déroulent de drôles de choses. Comme en témoigne une introduction en forme de flash-back qui laisse craindre le pire au rang de l'esthétisme. On ne sera pas surpris de retrouver le même visuel, toujours aussi navrant même si, faute avouée est moitié pardonnée, un effort a été accomplie en matière de mise en scène et d'interprétation. Rien de miraculeux, mais on a vu bien pire. Notons également la présence de l'actrice Tuesday Knight qui fut en 1988 l'une des héroïnes du quatrième volet de la franchise A Nightmare on Elm Street réalisé par Renny Harlin. Elle interprète dans le cas présent le rôle de la rigide sœur Ruth. Séances de thérapie de groupe (bien moins passionnantes cependant que celles de Vol au dessus d'un nid de coucou), discutions autour d'un repas ou d'une partie de cartes, crêpages de chignons, quelques meurtres et surtout, rien de commun avec la fameuse franchise Amityville. L'un des principaux soucis avec The Amityville Moon est que l'on s'y emmerde beaucoup. L'intrigue se traîne en longueur et il faut attendre une bonne heure pour que le rythme s'accélère. Le film offre assez peu de sang et n'est pas terrifiant pour un sou. Moins minable que The Amityville Harvest, The Amityville Moon n'en est pas moins un très mauvais film... 

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...