Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


samedi 26 juin 2021

Into the Dark : Down de Daniel Stamm (2018)

 


 

On a tous plus ou moins vécu le désagrément d'une panne d'ascenseur, le pire n'étant pas forcément de s'y retrouver enfermé seul mais plutôt avec des inconnus devenant rapidement nerveux à l'idée de demeurer des plombes confinés dans une boite à chaussures de quelques mètres-carré seulement. Version hardcore de la légendaire panne d'essence qui permet en général de développer chez certains le jeu de la séduction envers l'être désiré, Down, qui est le cinquième épisode de la première saison de l'anthologie Into the Dark, a la difficile tâche de tenir son public en haleine durant plus d'une heure et vingt minutes alors même que ses deux personnages principaux vont se retrouver enfermés dans une cage d'ascenseur bloquée entre deux étages. Réalisateur du Dernier Exorcisme en 2010 et de divers épisodes de séries télévisées dont Scream en 2016, Daniel Stamm adapte un scénario écrit par le cameraman, acteur et producteur Kent Kubena qui pour la première (et pour le moment dernière) fois se penchait ici sur l'écriture d'un script. La difficulté demeurant d'apporter une touche d'originalité sur un sujet terriblement rebattu. Il n'aura pas fallut que viennent au monde des dizaines de longs-métrages sur le sujet mais seulement une poignée pour que très vite le tour du sujet soit rapidement fait. Surtout que dans le cas présent, Down délimite son intrigue non pas entre quatre ou six individus mais seulement autour d'un homme et d'une femme. Deux êtres employés dans le même immeuble mais dans deux services différents. Deux êtres qui ne se connaissent pas mais qui vont très vite se rapprocher jusqu'à ce qui semblera comme étant l'ultime séquence d'un épisode dont certains tenant mettront sans doute les spectateurs en émoi...


Car après trente minutes environ durant lesquelles Jennifer Robbins et ''Guy'', respectivement interprétés par Natalie Martinez et Matt Lauria, vont apprendre à mieux se connaître en révélant des détails sur leur personnalité, la température monte d'un coup, faisant littéralement exploser le thermomètre à force de faire monter le mercure jusqu'à son point de rupture. Tout d'abord plus sexy que véritablement terrifiant, Down révèle ensuite le véritable visage de l'un et de l'autre lors d'un twist dont les spectateurs auront deviné les tenants et les aboutissants bien avant que ne nous le révèle le scénario. S'ensuit alors un duel au poing ou, plus original, au thermos à café. Rien que de très banal au fond et un épisode qui tient surtout sur la performance de Natalie Martinez et Matt Lauria plutôt que son son scénario qui se révèle lui, au fond peu original. À dire vrai, l'intérêt de l'épisode réside dans le piège tendu par l'un contre l'autre et de l'espoir d'échapper à un individu potentiellement dangereux. Moins glauque que le film culte de Carl Schenkel Abwärts sorti trente-quatre ans en arrière et sans doute beaucoup plus archétypal que l'excellent De Lift de Dick Maas lui aussi sorti en 1984, Down pèche une fois encore par une trop longue durée. Et même si plusieurs séquences s'avèrent prenantes, l'intrigue aurait sans doute mérité d'être quelque peu resserrée. En comparaison de ce qui a été produit jusque là dans l'anthologie Into the Dark Daniel Stamm parvient cependant à maintenir une certaine moyenne. Si pour l'originalité il faudra aller voir ailleurs, quelques séquences grand-guignolesques comme le collègue coupé en deux par la cage d'ascenseur valent le coup d’œil...

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...