Jennifer coule des jours
heureux en compagnie de son époux Sebastian et de leur fils Nico.
Mais alors que le couple va bientôt déménager, Jennifer doit
assurer seule la soirée organisée avec les voisins qui doit avoir
lieu plus tard dans la journée. Pourtant, de curieux événements
vont survenir, plongeant la jeune femme dans un cauchemar terrible
peuplé d'hommes et de femmes subissant ou faisant subir les pires
atrocités.
Elle est sous le joug
d'un homme masqué qui lui promet de la guider jusqu'à la lumière
blanche salvatrice...
Lorsque l'on met pour la
première fois le pied dans l'univers du cinéaste allemand Olaf
Ittenbach, on peut être soit déboussolé, soit totalement anéanti,
ou bien radicalement indifférent au spectacle qui se déroule devant
nos yeux. Déboussolé car l'univers du bonhomme a de quoi stupéfier
de par la grande diversités des thèmes qui sont abordés.
Déboussolé, ici, car après une intro en forme de souvenirs filmés
en super 8 suivi d'un générique à l'esthétique poétique, on se
retrouve plongé dans un univers crapoteux et sanglant comme seuls
certains cinéastes semblent capables de mettre en scène. Ensuite,
totalement anéanti car de fait, on se retrouve devant un objet mal
fini, un brouillon interprété à la truelle, nanti pourtant
d'effets-spéciaux gores particulièrement réussis mais parcouru de
tellement de défauts qu'on hésite parfois entre persévérer
et le désir d'interrompre la vidéo. Des actrices et acteurs aussi
convaincants que les interprètes mollassons des soap-opéras. Une
mise en scène aussi plate que la poitrine d'un cycliste de sexe
féminin. On croirait No Reason sorti tout droit de
l'esprit peu créatif des scénariste de la série Derrick.
Quand à la post-synchro,
elle est d'une laideur aussi insoupçonnable que les horreurs qui
vont bientôt donner au film une toute autre allure. Probablement
inspiré par des œuvres graphiques telles que le Hellraiser
de Clive Barker ou le Irréversible de Gaspar Noé, No
Reason s'aventure sur les terres fertiles du sado-masochisme
avec plus ou moins de bonheur. Plutôt moins d'ailleurs. Si ce
n'étaient des scènes gore souvent saisissantes de réalisme,
l’œuvre aurait eu tôt fait de nous ennuyer. Irene Hozfurtner est
aussi crédible qu'une pièce de bœuf dans une boulangerie. Elle est
aussi peu talentueuse que peut l'être une amatrice qui n'a de talent
pour le cinéma que le désir d'en faire. Pourtant, la jeune femme
plonge corps et âme dans le film d'Olaf Ittenbach. Sur la totalité
que dure No reason, soit une heure et seize minutes,
l'actrice est nue, entièrement nue, à tel point qu'elle ne porte
même pas ce petit bouc pubien cachant généralement la vulve de sa
propriétaire. Première expérience dans l'univers du cinéaste
allemand Olaf Ittenbach et premières impressions en demi-teinte
donc pour ce réalisateur qui pourtant semble s'être fait un nom
dans le domaine du gore...



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