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samedi 15 novembre 2025

No Reason de Olaf Ittenbach (2010)



Jennifer coule des jours heureux en compagnie de son époux Sebastian et de leur fils Nico. Mais alors que le couple va bientôt déménager, Jennifer doit assurer seule la soirée organisée avec les voisins qui doit avoir lieu plus tard dans la journée. Pourtant, de curieux événements vont survenir, plongeant la jeune femme dans un cauchemar terrible peuplé d'hommes et de femmes subissant ou faisant subir les pires atrocités.
Elle est sous le joug d'un homme masqué qui lui promet de la guider jusqu'à la lumière blanche salvatrice...

Lorsque l'on met pour la première fois le pied dans l'univers du cinéaste allemand Olaf Ittenbach, on peut être soit déboussolé, soit totalement anéanti, ou bien radicalement indifférent au spectacle qui se déroule devant nos yeux. Déboussolé car l'univers du bonhomme a de quoi stupéfier de par la grande diversités des thèmes qui sont abordés. Déboussolé, ici, car après une intro en forme de souvenirs filmés en super 8 suivi d'un générique à l'esthétique poétique, on se retrouve plongé dans un univers crapoteux et sanglant comme seuls certains cinéastes semblent capables de mettre en scène. Ensuite, totalement anéanti car de fait, on se retrouve devant un objet mal fini, un brouillon interprété à la truelle, nanti pourtant d'effets-spéciaux gores particulièrement réussis mais parcouru de tellement de défauts qu'on hésite parfois entre persévérer et le désir d'interrompre la vidéo. Des actrices et acteurs aussi convaincants que les interprètes mollassons des soap-opéras. Une mise en scène aussi plate que la poitrine d'un cycliste de sexe féminin. On croirait No Reason sorti tout droit de l'esprit peu créatif des scénariste de la série Derrick.

Quand à la post-synchro, elle est d'une laideur aussi insoupçonnable que les horreurs qui vont bientôt donner au film une toute autre allure. Probablement inspiré par des œuvres graphiques telles que le Hellraiser de Clive Barker ou le Irréversible de Gaspar Noé, No Reason s'aventure sur les terres fertiles du sado-masochisme avec plus ou moins de bonheur. Plutôt moins d'ailleurs. Si ce n'étaient des scènes gore souvent saisissantes de réalisme, l’œuvre aurait eu tôt fait de nous ennuyer. Irene Hozfurtner est aussi crédible qu'une pièce de bœuf dans une boulangerie. Elle est aussi peu talentueuse que peut l'être une amatrice qui n'a de talent pour le cinéma que le désir d'en faire. Pourtant, la jeune femme plonge corps et âme dans le film d'Olaf Ittenbach. Sur la totalité que dure No reason, soit une heure et seize minutes, l'actrice est nue, entièrement nue, à tel point qu'elle ne porte même pas ce petit bouc pubien cachant généralement la vulve de sa propriétaire. Première expérience dans l'univers du cinéaste allemand Olaf Ittenbach et premières impressions en demi-teinte donc pour ce réalisateur qui pourtant semble s'être fait un nom dans le domaine du gore...

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