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mardi 26 mai 2020

Plaguers de Brad Sykes 2008) - ★★★★☆☆☆☆☆☆



« L'espace, l'ultime frontière... » (Star Trek : La Nouvelle Génération) Voici le vaisseau Pandora. Sa Mission (non-officielle) : rapporter sur Terre la sphère d'énergie Thanatos. Un globe renfermant une lumière verte intense qui, libérée après une tentative d'abordage, va se répandre et contaminer tous ceux qui entreront en contact avec elle. Voici messieurs-dames, Plaguers. De Brad Sykes. Dernier en date (et espérons, dernier tout court) long-métrage du cinéaste américain qui laisse derrière lui une trace merdeuse qui ne partira sans doute jamais au lavage. « Dans l'espace, personne ne vous entendra éructer ». Ouais, un terme à prendre au sens médical mais figuré également. Roter et gueuler si vous préférer. Les deux étant produits par le même dégoût pour une œuvre qui se fiche royalement de tout sens moral. Car de moralité, Plaguers est dénué. Nous ne sommes pas ici face à un film mais plutôt à une vaste fumisterie. Des effets-spéciaux, aux décors en passant par l'interprétation ou le scénario, l’œuvre de Brad Sykes est terriblement mauvaise.

Un vrai nanar dans le bon et le mauvais sens du terme. Le cinéaste n'ayant même pas la pudeur d'attendre ne serait-ce que deux ou trois minutes avant de nous plonger dans l'insalubre décor d'un vaisseau qui se voudrait aussi charismatique que celui du premier Alien, on comprend très vite que Plaguers joue dans la cours des gagnes-petit. Ça pompe allégrement et sans vergogne le classique de Ridley Scott sans en atteindre jamais un seul instant la force émotionnelle. Tandis qu'en 1979 l'on pouvait s'extasier devant la mise en images et la réalisation de ce chef-d’œuvre d'épouvante et de science-fiction, Brad Sykes manœuvre son vaisseau et fait un bon dans le passé en offrant des effets-spéciaux régressifs dont seul Gerry Anderson (le créateur de la série culte Cosmos 1999) aurait pu être fier.

Pour corser le tout, le cinéaste américain s'entiche d'un scénario ringard alourdi par la présence d'amazones de l'espace sauvées in-extremis du naufrage par les membre du Pandora. Résultat : s'engagent alors des combats mano à mano entre de jolies poupées botoxées et des aventuriers de l'espace à la crédibilité peu envisageable. Ça baise sur le tableau de bord et dans les coursives et ça se présente comme les abrutis pullulant dans les post-nukes italiens des années soixante-dix.
Quand aux effets-spéciaux, laissez-moi rire, mais l'intégration du Pandora dans l'immobile décor étoilé est à se pisser dessus (pardonnez l'expression un brin familière). Pour preuve, l'accostage montre avec force images la tentative d'intégration d'un vaisseau plat comme une limande. Seul minuscule point fort (?) de Plaguers : la motivation de ses passagers qui, une fois transformés en... zombies ? Démons ? Cannibales Humanoides Usurpateurs et Dévastateurs ? font montre d'une énergie salvatrice et d'une barbarie sans limites. D'ailleurs, les maquillages rappellent souvent ceux du diptyque formé par Démons 1&2 de Lamberto Bava. Les effets gore, particulièrement gratinés restent la seule bonne surprise d'un film qui demeure davantage un film d'horreur que de science-fiction. Le cadre ne (des)servant que de prétexte à une intrigue bien mollassonne...

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